Le futur d'Adobe et Macromedia
À eux deux, Adobe et Macromedia forment un véritable monopole dans certains domaines. Ainsi, aux États-Unis en 2004, Photoshop et FireWorks totalisait 93,7 % du marché, Illustrator et Freehand 90 %, GoLive et Dreamweaver près de 90, de quoi faire presque rêver Microsoft avec de tels chiffres. L'institut NPD a publié une étude au sujet de cette fusion et émet un certain nombre d'hypothèses quant au devenir de cette nouvelle entité.
Avec Flash, l'éditeur va chercher à se protéger de Metro et continuer à renforcer son emprise sur le marché du document électronique. Adobe est, semble-t-il, très intéressé par la grande souplesse du format Flash et par le fait que Macromedia a réussi à l'intégrer ses solutions aux appareils mobiles, un marché sur lequel Adobe est peu présent.
Lorsque la fusion sera entérinée par les actionnaires, Adobe cherchera très probablement à créer des synergies entre ses logiciels et ceux de Macromedia. Ainsi, Illustrator et Flash ont beaucoup à gagner à mieux travailler ensemble. Par la suite, l'éditeur de San Jose va sans doute essayer d'harmoniser les outils de développement, les technologies utilisées par les logiciels des deux sociétés et de rapprocher les interfaces. Toutes ces modifications entraîneront à terme la fusion des deux gammes et une offre plus complète pour le client final.
Enfin, l'institut NPD estime que certains produits pourraient être assez rapidement revendus afin de ne pas s'attirer les foudres de la Federal Trade Commission. Cette dernière pourrait exiger notamment la vente de Freehand, Golive et Fireworks. Ces logiciels devraient sans doute intéresser des éditeurs désireux de renforcer leur présence dans certains domaines. Apple, Quark, et Corel font partie des candidats potentiels. À suivre...
Avec Flash, l'éditeur va chercher à se protéger de Metro et continuer à renforcer son emprise sur le marché du document électronique. Adobe est, semble-t-il, très intéressé par la grande souplesse du format Flash et par le fait que Macromedia a réussi à l'intégrer ses solutions aux appareils mobiles, un marché sur lequel Adobe est peu présent.
Lorsque la fusion sera entérinée par les actionnaires, Adobe cherchera très probablement à créer des synergies entre ses logiciels et ceux de Macromedia. Ainsi, Illustrator et Flash ont beaucoup à gagner à mieux travailler ensemble. Par la suite, l'éditeur de San Jose va sans doute essayer d'harmoniser les outils de développement, les technologies utilisées par les logiciels des deux sociétés et de rapprocher les interfaces. Toutes ces modifications entraîneront à terme la fusion des deux gammes et une offre plus complète pour le client final.
Enfin, l'institut NPD estime que certains produits pourraient être assez rapidement revendus afin de ne pas s'attirer les foudres de la Federal Trade Commission. Cette dernière pourrait exiger notamment la vente de Freehand, Golive et Fireworks. Ces logiciels devraient sans doute intéresser des éditeurs désireux de renforcer leur présence dans certains domaines. Apple, Quark, et Corel font partie des candidats potentiels. À suivre...