Le superordinateur d'Apple
Steve Jobs s'en vantera sans doute à l'Apple expo, le Power Macintosh G5 est l'un des ordinateurs les plus puissants du moment, mais il est également au coeur de l'un des superordinateurs les plus puissants du monde. En début de semaine, la rumeur a été confirmée, l'institut polytechnique de Virginie a acquis 1100 Power Macintosh G5 2*2 GHz.
D'après les notes de cours d'un élève qui a assisté à la conférence dédiée à ce superordinateur, le projet est en cours d'élaboration depuis le mois de février. Il a été tenu secret afin de ne pas attiser la jalousie de Dell, dont les solutions sont considérées comme trop chères. Les fabricants ont été contactés individuellement et non pas par un appel d'offres, car apparemment dans ce cas précis, ils ne font pas baisser les prix. D'autres options ont également été envisagées comme l'Itanium d'Intel, les Sparc de Sun ou encore l'Opteron d'AMD, mais elles étaient toutes trop chères et il aura fallu acheter plus de processeurs, donc d'ordinateurs. Le coût d'une telle installation est estimé à 5,2 millions de dollars. Outre l'achat des ordinateurs, il faut prendre en compte le coût de la mémoire (chaque ordinateur renferme 4 Go de mémoire vive), de l'architecture réseau qui doit être ultraperformante pour véhiculer les données le plus rapidement possible et du système de ventilation. Selon les responsables de l'université, ce superordinateur dont la puissance de calcul théorique est estimée à 14 teraflops, aurait coûté dix fois plus cher quelques années auparavant. Apple a été choisi, car le rapport coût/performance était tout simplement le meilleur.
Hormis le prix, il semble également que l'architecture de Mac OS X ait séduit les responsables de l'université. Linux, un temps considéré comme une alternative, ne jouit pas d'un support suffisant. L'aptitude du micronoyau à échanger des informations très rapidement, le grand nombre de compilateurs disponibles sur notre plate-forme, mais également l'unité Altivec du processeur qui fait ses preuves depuis des années, sont autant d'arguments qui ont joué en faveur d'Apple.
Ce cluster entrera en activité dès le 1er octobre 2003. Il devrait atteindre son rythme de croisière début 2004. Voilà une belle publicité pour Apple qui montre que ses configurations n'ont plus rien à envier à celles de la concurrence. Nul doute que ce dossier sera suivi de près et que la firme de Cupertino n'a pas le droit à l'erreur dans la mise en place de ce système. Il serait dommage de gâcher une si belle occasion.
D'après les notes de cours d'un élève qui a assisté à la conférence dédiée à ce superordinateur, le projet est en cours d'élaboration depuis le mois de février. Il a été tenu secret afin de ne pas attiser la jalousie de Dell, dont les solutions sont considérées comme trop chères. Les fabricants ont été contactés individuellement et non pas par un appel d'offres, car apparemment dans ce cas précis, ils ne font pas baisser les prix. D'autres options ont également été envisagées comme l'Itanium d'Intel, les Sparc de Sun ou encore l'Opteron d'AMD, mais elles étaient toutes trop chères et il aura fallu acheter plus de processeurs, donc d'ordinateurs. Le coût d'une telle installation est estimé à 5,2 millions de dollars. Outre l'achat des ordinateurs, il faut prendre en compte le coût de la mémoire (chaque ordinateur renferme 4 Go de mémoire vive), de l'architecture réseau qui doit être ultraperformante pour véhiculer les données le plus rapidement possible et du système de ventilation. Selon les responsables de l'université, ce superordinateur dont la puissance de calcul théorique est estimée à 14 teraflops, aurait coûté dix fois plus cher quelques années auparavant. Apple a été choisi, car le rapport coût/performance était tout simplement le meilleur.
Hormis le prix, il semble également que l'architecture de Mac OS X ait séduit les responsables de l'université. Linux, un temps considéré comme une alternative, ne jouit pas d'un support suffisant. L'aptitude du micronoyau à échanger des informations très rapidement, le grand nombre de compilateurs disponibles sur notre plate-forme, mais également l'unité Altivec du processeur qui fait ses preuves depuis des années, sont autant d'arguments qui ont joué en faveur d'Apple.
Ce cluster entrera en activité dès le 1er octobre 2003. Il devrait atteindre son rythme de croisière début 2004. Voilà une belle publicité pour Apple qui montre que ses configurations n'ont plus rien à envier à celles de la concurrence. Nul doute que ce dossier sera suivi de près et que la firme de Cupertino n'a pas le droit à l'erreur dans la mise en place de ce système. Il serait dommage de gâcher une si belle occasion.
