Mark Zuckerberg reprend l’idée d’Elon Musk et lance un abonnement pour la vérification

Nicolas Furno |

Faire payer ses utilisateurs pour leur permettre d’obtenir un badge de vérification au lieu de réaliser soi-même le coûteux processus de vérification ? C’est l’idée d’Elon Musk avec la nouvelle formule d’abonnement Twitter Blue et c’est une idée qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd du côté de chez Meta. Mark Zuckerberg a en effet annoncé dimanche le lancement de « Meta Verified », un abonnement mensuel qui permettra lui aussi… de vérifier son identité et de l’afficher avec un badge bleu. Cette vérification sera visible dans Facebook et Instagram et elle coûtera à partir de 12 $ par mois, avec un lancement initial dans deux pays seulement.

Si cela ressemble fort à Twitter Blue, Meta semble souligner que le processus de vérification manuel ne disparaît pas. Un document d’identité officiel sera nécessaire au même nom que celui du compte1 pour activer l’abonnement et on imagine qu’il y aura des vérifications manuelles. L’objectif affiché étant de renforcer la sécurité des comptes par cette vérification qui doit aussi empêcher par la suite toute tentative d’imitation malveillante. En bonus également, l’accès à un service client spécifique qui devrait gérer les éventuels problèmes d’identité sur les services du géant américain des réseaux sociaux.

Montage MacGeneration.

La sécurité ne devrait pas être le seul bénéfice toutefois. Dans un article de blog publié par la suite, Meta évoque aussi une mise en avant des contenus des abonnés payants, notamment dans les résultats de recherche, ainsi que d’autres fonctions exclusives, sans donner de détails. Sur ce point, l’entreprise de Mark Zuckerberg semble suivre à la virgule près la stratégie de son concurrent à l’oiseau bleu, qui propose aussi de plus en plus de fonctionnalités à ses abonnés payants.

Tout cela, et le fameux badge bleu bien entendu, sera accessible d’abord en Nouvelle-Zélande et en Australie dès cette semaine, pour 11,99 $ par mois sur le web ou 14,99 $ via les apps iOS, en abonnement in-app. À comparer aux 8 et 11 $ respectivement demandés par Twitter pour son abonnement2, un tarif légèrement plus bas, mais il faut rappeler qu’il n’y a plus aucun processus de vérification systématique, si bien que n’importe qui peut afficher une « vérification » avec un nom qui n’est pas le sien. On verra si Meta fait mieux que Twitter sur ce point, mais puisqu’un document d’identité sera demandé, cela semble être le cas. Notez par ailleurs qu’il n’y a aucune promesse concernant l’arrivée de la fonction dans d’autres pays.

Mark Zuckerberg s’inspire en tout cas de la stratégie de son homologue milliardaire en demandant pour la première fois de l’argent à ses utilisateurs. Jusque-là, le processus de vérification proposé notamment sur Instagram était entièrement gratuit, mais Meta a peut-être changé d’avis face à ses baisses de revenus liées en partie aux politiques plus restrictives d’Apple sur le suivi des utilisateurs. Lancer un abonnement payant est probablement l’une des réponses apportées par l’entreprise pour maintenir ses revenus.

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De la même manière, Elon Musk compte sur Twitter Blue pour regonfler les comptes de son entreprise, même si le succès est loin d’être établi si l’on en croit les bruits de couloir. Au début du mois, The Information évoquait 180 000 abonnés payants aux États-Unis, soit à peine 0,2 % des utilisateurs du réseau social dans le pays. Pour tenter de convaincre, Twitter ajoute des fonctions, avec des messages plus longs, et en retire d’autres de la formule gratuite. En attendant la fin de l’API gratuite annoncée au début du mois et qui n’est toujours pas effective et a été repoussée encore une fois samedi dernier, ce sont les SMS en guise de deuxième facteur qui en ont fait les frais.

C’est aussi une annonce du week-end, même si l’article de blog qui officialise le changement semble avoir été antidaté au 15 février. À compter du 19 mars 2023, l’envoi d’un code de deuxième facteur par SMS ne sera plus disponible pour les utilisateurs gratuits de Twitter, seuls les abonnés Twitter Blue pourront encore utiliser cette fonctionnalité. Le réseau social a beau présenter ce changement comme une sécurité renforcée, cette distinction ne trompe personne et Elon Musk ne le cache même pas : il s’agit bien d’une mesure destinée à faire des économies et peut-être au passage engranger quelques abonnés payants de plus.

Le message qui s’affiche pour tous ceux qui avaient configuré les SMS en guise de deuxième facteur et qui ne paient pas pour Twitter Blue (tweet de @Julien_Jay).

Le patron parle d’une facture à 60 millions de dollars par an, liée notamment à des arnaques. De son point de vue, la restriction de cette fonctionnalité aux abonnés payants uniquement est une bonne idée pour limiter les pertes, mais c’est une très mauvaise idée en termes de sécurité. Certes, les SMS ne sont pas la meilleure option pour les facteurs de deuxième authentification et il est préférable d’utiliser un générateur sur vos appareils, que ce soit par le biais d’une app dédiée comme Authy ou d’un gestionnaire de mots de passe comme celui fourni par Apple avec iOS et macOS3. Néanmoins, mieux vaut un deuxième facteur par SMS que rien du tout.

Pour ne rien arranger, le message affiché par Twitter n’explique pas qu’une alternative est disponible et si les abonnés ne désactivent pas la fonctionnalité, l’entreprise annonce que l’accès au compte sera alors impossible. Les abonnés distraits devront-ils payer Twitter Blue pendant un mois pour recevoir un code par SMS et ensuite désactiver la fonctionnalité ? Cela promet une belle catastrophe, mais l’échéance est dans un mois, ce qui laisse bien assez de temps à Elon Musk pour changer d’avis dix fois et retarder le changement de quelques semaines supplémentaires…

Que ce soit du côté de Twitter ou Meta, il y a un grand gagnant dans l’affaire : Apple, qui récolte sa part sur tous les abonnements qui se font par les apps iOS. Les deux réseaux sociaux affichent des prix plus élevés pour compenser la perte liée à cette taxe de l’App Store, mais cela ne change rien pour l’entreprise pommée qui récupère toujours ses 30 ou 15 %.


  1. Le processus est pour le moment réservé aux individus de plus de 18 ans, les entreprises ne sont pas concernées. Une fois la vérification obtenue, le nom du compte peut être modifié si vous utilisez un pseudonyme sur les réseaux sociaux, sans repasser par le processus à chaque fois.  ↩︎

  2. Et 8 € en France, un tarif toujours affiché hors taxe depuis le lancement de Twitter Blue dans le pays, alors que c’est interdit…  ↩︎

  3. Vous trouverez dans cet autre article les explications pour activer le deuxième facteur de Twitter avec le trousseau iCloud.  ↩︎

avatar Furious Angel | 

C’est terrible parce que ça continue de déresponsabiliser les réseaux sociaux (même s’il y aura une vérification d’identité) alors qu’il est plus que nécessaire qu’ils soient en première ligne pour modérer.

Tout ce qui est lié à la crédibilité du contenu (et cette vérification est essentielle) doit être avant tout de la responsabilité du réseau social et ne pas se monnayer.

Cette volonté de cash, probablement dictée par le flop du metavers et l’absence de perspectives là-dedans, est assez inquiétante pour l’avenir.

avatar  | 

@Furious Angel

Je ne pense pas que ça impacte d'une quelconque façon la modération sur ces réseaux. Tu peux toujours signaler les messages litigieux dans tous les cas, et il n'est à aucun moment fait mention d'un régime favorable pour ces utilisateurs payants.

avatar Furious Angel | 

@

Le problème est qu’un badge « légitimise » le contenu et sur Twitter tous les complotistes se sont rués dessus. Le badge n’a jamais été une validation des idées exprimées, mais il est malheureusement perçu comme tel. Et c’est d’ailleurs pour ça que des gens paient pour l’avoir…

Donc attribuer ou pas le badge est une responsabilité importante, pas un truc à vendre

avatar  | 

@Furious Angel

Ah, si tu parles de "complotisme" c'est différent, je pensais que tu faisais référence à du contenu vraiment hors la loi. 😊

Pour ce qui est des idées, de la vérité, etc, c'est différent c'est sûr et certaines voix pourraient mieux porter qu'avant avec ce genre de badges payants. Ceci dit entre laisser un employé de la Sillicon Valley dire que la voix d'untel est légitime et pas celle d'un autre n'est pas un système très sain non plus. Je rappelle que le président des Etats-Unis a été muselé par ces "modérateurs", élus par absolument personne.

avatar ckermo80Dqy | 

@

Ah ça y est, les voilà... Toujours en embuscade. C'est du ChatGPT Trumpiste ou un vrai ?

avatar  | 

@ckermo80Dqy

Euh si tu n'as rien d'autre à faire que des attaques personnelles basées sur du vent (je ne suis ni trumpiste et encore moins ChatGPT), tu peux t'abstenir. Si en revanche tu souhaites participer au débat sur la légitimité des plateformes à modérer des idées tu es le bienvenu !

avatar ckermo80Dqy | 

@

Le président "muselé" par des "modérateurs" même pas élus... J'ai bien pourtant bien lu, il me semble.

avatar  | 

@ckermo80Dqy

Ben qu'est-ce qui est faux dans ce que je dis ? A part le "muselé" qui est un peu orienté puisque je n'aime pas de manière générale qu'on empêche les gens de parler et que je préfère qu'on démontre qu'ils disent des conneries, mon message n'est pas tellement faux ...

avatar ckermo80Dqy | 

@

OK, j'ai réagi à "muselé", terme que je n'approuve pas, vu qu'il encourageait à la sédition. Cela dit, s'il faut attendre que les modérateurs soient "élus", pour respecter leurs choix, on n'aura jamais de modération.

avatar vince29 | 

Contester le résultat d'une élection n'est pas un appel à la sédition. Il y a des précédents de recours contre les résultats dans les swing states.
D'un point de vue européen c'est même bizarre qu'il n'y en ait pas plus tellement les conditions de vote aux US sont anachroniques et propices à la fraude.

avatar joneskind | 

@vince29

Trump a eu presque 3 mois pour prouver que l’élection était truquée. Du jour du résultat à l’investiture de Joe Biden.

Tout ce que les enquêtes ont prouvé c’est que s’il y avait eu fraude cela venait du camp républicain.

Son propre Vice Président, Mike Pence, a confirmé le résultat.

Les MAGA qui ont pris d’assaut le Capitol brandissaient des pancartes « Hang Mike Pence » qui signifie « Pendez Mike Pence »

La justice américaine a déjà condamné des participants aux manifestations du 6 janvier 2020 pour insurrection, actant de facto la nature de l’assaut.

Les échanges des principaux intervenants de Fox News à cette période _rendus publiques par le procès en cours_ (Sean Hannity, Tucker Carlson et le patron Rupert Murdock) prouvent que même eux savaient que Trump avaient perdu.

Reste à déterminer la responsabilité de Trump dans l’insurrection.

Ça sert à rien de chercher à réécrire l’Histoire. Les faits sont là.

avatar v1nce29 | 

Quel crédit donné à une élection à laquelle tu peux voter sans pièce d'identité ?

avatar Paquito06 | 

@v1nce29

“Quel crédit donné à une élection à laquelle tu peux voter sans pièce d'identité ?”

Parce qu’il y a une autre forme de control effectué lorsque tu votes par correspondance et non en personne. Quand tu votes par courrier, pas besoin d’ID en effet.
Aussi, 10-12% des gens n’ont pas d’ID, donc c’est une forme d’exclusion/discrimination.

avatar Paquito06 | 

@vince29

“D'un point de vue européen c'est même bizarre qu'il n'y en ait pas plus tellement les conditions de vote aux US sont anachroniques et propices à la fraude. “

Si tu as des papiers, documents, etudes, sur des fraudes averees pour les elections US, je suis preneur. Je n’en ai tjrs pas vu de serieuse apres 10 ans de vote etatique/federal (et je parle bien de fraude, pas de petites magouilles où on supprime des boites aux lettres ou on fait passer des lois de derniere minute pour interdire les files d’attente dans certains comtés).

avatar joneskind | 

@

Trump n’était plus POTUS quand il a été « muselé ». Il est par ailleurs actuellement en procès pour son rôle dans l’insurrection du 6 janvier 2020, dont plusieurs participants ont déjà été condamnés à de lourdes peines.

Les fonctionnaires de police non plus ne sont pas élus démocratiquement. Tu veux les empêcher de faire le travail ?

avatar IceWizard | 

@joneskind

« Trump n’était plus POTUS quand il a été « muselé ». Il est par ailleurs actuellement en procès pour son rôle dans l’insurrection du 6 janvier 2020, dont plusieurs participants ont déjà été condamnés à de lourdes peines. »

Mais si, il était encore président. Car sans les rats mutants élevés par les démocrates, dans leurs pizzerias, pour manger certains bulletins électoraux, il aurais gagné par 177 millions de votes d’avance !

Dommage que personne n’ai enquêté à l’époque sur le fait qu’il y avait de l’huile d’olive dans la composition du papier des bulletins Trump, pas dans les autres ! C’est clairement une conspiration contre la démocratie !

avatar  | 

@joneskind

Non mais les fonctionnaires de police ne font que faire respecter la loi, rédigée par des représentants du peuple élus démocratiquement. Ici on parle de prise de position politique des réseaux sociaux à travers leur modération. Le fait qu'ils modèrent les contenus illégaux: ok, mais fermer des comptes pour des raisons politiques et sans recours possible: non.

avatar cosmoboy34 | 

@

On parle ici d’un personnage bien particulier. Sur le fond tu as raison. Mais à situation exceptionnelle mesure exceptionnelle. On ne peut pas faire du cas de trump sur Twitter une généralité et en déduire un fonctionnement usuel. À lui tout seul il a incité à la haine, fracturé les États Unis comme personne avant lui, déstabilisé les institutions jusqu’aux plus hautes, remis en question des droits fondamentaux, fortement accentué les tensions mondiales. Twitter à été sa vitrine pour galvaniser les foules sur fond de fake News et haine des autres jusqu’à son apogée : l’assaut du capitole. Je trouve tout à fait légitime que Twitter ai refusé de fournir un outil a trump pour arriver à ses fins. Est-ce que Twitter doit se rendre complice par omission d’exaction très graves contre les États Unis au nom de la liberté d’expression ? Il doit y avoir une limite quand cela touche de manière profonde les institutions d’un pays. Quand un président se comporte comme un terroriste envers son propre pays ces mesures ne me paraissent pas si extrêmes de la part de Twitter.

avatar joneskind | 

@

" Ici on parle de prise de position politique des réseaux sociaux à travers leur modération."

Non.

Trump n'était plus POTUS quand il a été banni des réseaux sociaux. En d'autres termes, il était redevenu un citoyen lambda, soumis aux mêmes règles et lois que n'importe quel citoyen lambda.

Les réseaux sociaux ont donc appliqué la loi. Cf commentaire de @oomu à 10:48

Twitter n'a par exemple pas banni les Lauren Boebert, Marjorie Taylor Green et autre Matt Gaetz, qui sont des élus trumpistes probablement encore plus frapadingues que Trump (MTG est une QANON, Boebert a littéralement appelé au meurtre de Nancy Pelosi etc.)

Les représentants de l'État sont protégés aux US et disposent d'un status particuliers sur les réseaux sociaux qui leur permet à peu près tout.

avatar Dwigt | 

Trump était toujours président quand il a été banni. C'était pendant la période des "canards boiteux" et l'investiture de Joe Biden a eu lieu le 20 janvier.
MTG a été suspendue de façon permanente au début 2022, du moins son compte perso, après plusieurs avertissements et suspensions temporaires, pour de la désinformation sur le covid. Son compte en tant que représentante était resté en ligne. Le compte perso a été rétabli en novembre.

avatar Paquito06 | 

@joneskind

“Trump n’était plus POTUS quand il a été « muselé ».”

Il l’a (deja) ete avant, pendant, et apres (compte propre). En revanche, il n’a jamais utilisé son compte officiel (white house) durant son mandat (4 ans). Dommage, il aurait du. Comme par hasard…😁

avatar oomu | 

@

Trump n'était plus président, et les USA étaient dans un mini-coup d'état.

Ensuite, les usa n'est pas la France, ni même l'Europe : les entreprises, PRIVÉES, de média font presque ce qu'elles veulent: l'Etat fédéral s'interdit de légiférer sur leur liberté d'expression.

Mais en tant qu'éditeur de contenu, elles ont des obligations selon les Etats, de pas laisser traîner des contenus appelant à la violence, meurtre, sédition, etc.

Elles ont donc à la fois une liberté que l'Etat fédéral ne peut pas leur retirer, et donc elles vont arranger le contenu pour maximiser la Publicité et Universaliser leurs services (idéalement, enfants et adultes: tous devant la PUB ! ça serait l'impossible idéal que ces sociétés aimeraient atteindre) et en même temps vont avoir des obligations plus ou moins floues d'être responsable pour satisfaire les politiciens, sans qu'il y ait de lois claires.

En comparaison des USA, l'UE est beaaaucoup plus carrée sur ce terrain là : la liberté d'expression n'est pas absolue, ça, ceci, et cela est iNTERDIT (bam!) .

bref: si je mépris complètement les réseaux (as)sociaux, je n'apprécie pas du tout le délire des politiciens de pousser ce "narratif" que leur voix est censurée ou que la plateforme jugule intel ou autre.

Les politiciens inoooondent les réseaux (as)sociaux de leurs présences, militants et idéologies qu'ils nous enfoncent dans la gorge (et par le cul) et se plaignent de pas être assez présent.

Si on reprends les vieux articles, on se remémorerait que Trump fit sa campagne et renommée politique sur Twitter.

Et qu'il était un ardent utilisateur de Twitter (alors que le protocole exigeait qu'il ne le fasse pas lui même, surtout si possible de pas contredire ce qu'il venait de dire au président de la république française juste 2h auparavant...)

Arrive la fin de mandat de Trump qui est chaotique et a éprouvé l'ensemble des institutions américaines et a mis les réseaux (as)sociaux américains dans une situation impossible.

-
enfin, et que cela soit clair, la Seule Idéologie, le seul Dieu que servent des entreprises cotées en bourse est le dieu Dollar, et leur prêtre est le Publicitaire.

Rien d'autre n'a strictement d'importance.

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enfin, il est mensonger de parler de "un employé de la Sillicon Valley" (nommé Oomu Le Con Platiste)
Twitter avait un conseil de représentants divers
et les politiciens locaux (gouverneurs, élus à la chambre des représentants) sont une pression constante sur ces entreprises.

Les américains sont des dingos cosmiques mais ils ne sont pas en roue libre !

avatar Dwigt | 

"Je rappelle que le président des Etats-Unis a été muselé par ces "modérateurs", élus par absolument personne."

Je rappelle que le président des États-Unis en question avait perdu l'élection présidentielle deux mois plus tôt et était à ce stade à deux semaines de la fin de son mandat, après avoir épuisé tous les recours juridiques possibles pour remettre en question sa défaite.

Je rappelle que le président en question avait demandé à une foule pour le coup élue par absolument personne de mettre un terme à l'injustice dont il était l'objet., ce que la foule avait alors pris sans trop d'ambiguïté pour une demande d'investir le bâtiment du Capitole et de troubler la séance de validation formelle des résultats du scrutin présidentiel qui se tenait au Sénat.

Je rappelle qu'avant ça Trump, quand son discours sur les réseaux sociaux franchissait de façon manifeste les limites préalablement fixées par la charte desdits réseaux (qu'il était censée suivre en tant qu'utilisateur) et que les équipes de modération cherchaient alors à encadrer ses propos, avait la fâcheuse tendance de tweeter un ou deux noms de personnes responsables (généralement des femmes), que ses supporters se mettaient aussitôt à harceler, en trouvant et en publiant leur véritable adresse et leur numéro de téléphone, en leur envoyant des menaces de mort, etc.

Et je rappelle surtout que le président en question était tellement muselé que ses déclarations étaient toujours rapportées par les chaînes de télévision, que ses représentants continuaient d'être interviewés, qu'il pouvait toujours passer un coup de fil pendant Fox and Friends pour s'épancher pendant une heure en direct sur une chaîne nationale, qu'il avait aussi accès aux communiqués officiels de la Présidence, etc.

Après le 6 janvier 2021, Twitter, Google et Meta, qui sont des entreprises et qui relèvent du secteur privé, étaient parfaitement en droit de suspendre un utilisateur violant allègrement leurs règles. Ce n'était pas un droit inaliénable que de s'exprimer par leur biais. Elles sont restées sur ce point dans le cadre légal, établi pour le coup par des gens pleinement élus.

avatar oomu | 

@Furious Angel

twitter a bien l'intention de mettre en avant les comptes "bleu", ce qui est une très mauvaise idée. Les plus idéologues du monde vont simplement se payer le badge pour noyer de messages farfelus les gens.

Facebook ne semble pas aller vers ça pour l'heure.

avatar Furious Angel | 

@oomu

Certes, mais rendre le badge payant est quand même un pas dans cette direction. Et un abandon de responsabilité quant à qui « mérite » de l’avoir.

avatar oomu | 

@Furious Angel

j'avais sauté ce paragraphe:

"Meta évoque aussi une mise en avant des contenus des abonnés payants, notamment dans les résultats de recherche"

reste quand même que Facebook dit continuer de vérifier les comptes.

avatar Nicolas Furno | 

@oomu

Si si, je l’ai mentionné, ils envisagent complètement de mettre en avant leurs utilisateurs payants, notamment dans les résultats de recherche. Étant donné le poids de l’algorithme chez Meta, il ne fait guère de doute que ça viendra aussi dans les timelines des deux apps.

avatar oomu | 

@nicolasf

boh

bon ben twitter/facebook même combat alors :)

avatar Jobu Tupaki | 

@Furious Angel

Inquiétante pour toi qui passe ta vie internet, les autres s’en fichent royalement.

avatar Florent Morin | 

Satanas et Diabolo…

avatar vincentn | 

😂excellent !!!

avatar r e m y | 

Concernant Twitter et la désactivation des sms comme 2e facteur d'authentification , ce qui n'est pas très explicite dans le message qu'affiche Twitter, c'est que pour pouvoir désactiver les sms, il faut d'abord activer un autre moyen d'authentification. Sinon en essayant de désactiver les sms, on obtient un message d'erreur suggérant juste de réessayer plus tard.

avatar Nicolas Furno | 

@r e m y

C’est logique si on essaie juste de désactiver les SMS, mais on doit pouvoir désactiver toutes les authentifications à deux facteurs cela dit. Ce qui est une très mauvaise idée, mais probablement celle qui sera suivie par pas mal de monde suite à cette annonce.

avatar corben64 | 

@r e m y

Logique 🤦‍♂️

avatar r e m y | 

Logique... oui et non!
Oui si on veut conserver une authentification à 2 facteurs, mais non si on veut juste supprimer cette double authentification.

avatar appleadict | 

un process idéal pour collecter les informations d'identité qui échappaient encore à ces plateformes.

le début de la création d'une base des individus "vérifiés" qui permettra de rattacher tous leurs propos, réactions, envies, à un individu ... indéfiniment !!... où tout ce que vous posterez, cliquerez, rechercherez, likerez , ... pourra être retenu contre vous ... y compris votre absence d'assentiment lorsque vous aurez été exposé à un contenu que vous n'aurez pas liké ...
(n'y avait il pas eu une étude il y a quelques années qui concluait que toute personne ne disposant pas d'un compte facebook était par nature suspecte ?...)

avatar paulg | 

Faire payer les créateurs plutôt que les rémunérer…😮

avatar Urubu | 

@paulg

Et le pire c’est que manifestement, ça marche! 🤦‍♂️

avatar iTouchKiller | 

@paulg

😈 Démoniaque

avatar roccoyop | 

@paulg

Zukzuk fait du Zukzuk, il ne peut pas s’empêcher de copier, complet et encore copier. C’est vraiment la marque de fabrique de ce mec. Il a commencé son business comme ça, donc il continue.

Ah, il me fait toujours autant vomir ce mec. 🤢🤮

avatar rikki finefleur | 

"Faire payer les créateurs plutôt que les rémunérer…"

en même temps, est ce que les créateurs payent l'infrastructure informatique et son administration ?

avatar Lucas | 

Bon et évidemment cet abonnement ne retire même pas une once de publicité et de suivi, alors qu’il y a 5 ou 10 ans ça aurait pu marcher avec ça… donc 🚮🚮🚮

avatar hirtrey | 

Il font le contraire d’Apple: avant c’était gratuit mais avec de la pub, maintenant payant mais toujours avec la pub.
Apple : Avant très chère mais sans pub, maintenant très chère mais avec de la pub.

avatar Sgt. Pepper | 

@hirtrey

Oui mais pour Apple cela pourrait être encore plus cher SANS pub.

Donc sans données fiables tu peux dire tout et son contraire

avatar hirtrey | 

@Sgt. Pepper

Pourquoi au conditionnel ? 😂😂😂

avatar hirtrey | 

@Sgt. Pepper

Quelles données fiable. Tu n’utilises pas un iPhone. Même macG en a fait un article. 😂😂😂

Ajout: Article MacG du 09/05/2022 :

La pub connaîtrait effectivement une croissance exceptionnelle chez Apple. Selon Omdia, la principale source de cette activité, les Search Ads dans l'App Store, a enregistré une progression de son chiffre d'affaires de +238 % entre 2020 et 2021. Elle aurait engrangé 3,7 milliards de dollars de revenus l'an dernier, et pour 2022 cela devrait atteindre 5,5 milliards.

avatar Sgt. Pepper | 

@hirtrey

« Oui mais pour Apple cela pourrait être encore plus cher SANS pub.
Donc sans données fiables tu peux dire tout et son contraire »

Ce que ne montre pas ces chiffres est le coût supplémentaire produits/ services que l’on pourrait payer pour un écosystème SANS pub

avatar hirtrey | 

@Sgt. Pepper

Tu me fais bien rire à essayer de te raccrocher aux branches 😂😂

avatar Sgt. Pepper | 

@hirtrey

Pathétique. Même pas capable de comprendre des notions élémentaires.

avatar hirtrey | 

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