Minute par minute, les réseaux sociaux permettent de suivre l’avancée des troupes russes en Ukraine. Twitter teste une nouvelle page d’accueil extrêmement dépouillée, mettant un large champ de recherche au premier plan, suivi d’une poignée de hashtags liés au conflit. « Ça se passe maintenant », dit la page d’accueil habituelle, et ce champ de recherche permet de le constater.
Cette expérimentation rappelle la dimension numérique de l’invasion russe, non seulement parce que les bombardements des cibles militaires sont doublés de vastes attaques informatiques, mais aussi et surtout parce que les réseaux sociaux sont le théâtre d’une véritable guerre de l’information. D’une certaine manière, Twitter assume ainsi son rôle dans le conflit.
Google n’est pas en reste : le moteur de recherche double la taille de la rubrique « À la une » des résultats liés à l’Ukraine. Les contenus issus des réseaux sociaux suivent immédiatement, et repoussent les vidéos de YouTube, ainsi que… le guide de voyage habituel.