Sur le plan de l’autonomie, Mavericks avait été bien accueilli par les utilisateurs. Par rapport à Mountain Lion, il permettait de faire gagner jusqu’à une heure (lire : Mavericks peut vous faire gagner une heure d'autonomie). Qu’en est-il avec Yosemite ?
Pour le savoir, nous avons utilisé un MacBook Air 2012 équipé d’un Core i7 à 2 GHz. Nous avons effectué notre test « Internet » sur les deux environnements. Celui-ci consiste à recharger la page d’accueil de MacG toutes les 20 secondes avec Safari (sans Flash), à relever ses courriels toutes les minutes avec Mail et à jouer de la musique en boucle toutes les 20 secondes. Le tout avec la luminosité réglée à 50 %.
Dans cette configuration, Yosemite parvient à faire tourner le MacBook Air pendant 4 heures et 18 minutes, soit quatre minutes de moins que Mavericks. Pour information, nous avons effectué un deuxième test (à l’identique) lors duquel Yosemite a tenu un tout petit peu plus que son prédecesseur. Bref, aucune différence notable n’est à noter dans ce cas de figure.
Toutefois, il y a bel et bien un point où Yosemite se distingue nettement de son prédecesseur : c’est la prise en charge native de Netflix. Sur son site web, Apple annonce un gain pouvant se chiffrer jusqu’à 2 heures.

Lors de nos tests, Netflix a fonctionné pendant 3 heures et 25 minutes sous Yosemite contre 2 heures et 15 minutes sous Mavericks. Une différence de plus d’une heure, ce qui n’est pas rien. On rappellera que sous 10.9, il faut installer Silverlight pour accéder à Netflix, alors que la version de Safari sous Yosemite fait tout en HTML5.