
Avec plus de 2300 écrans pour le diffuser, le long-métrage réalisé par Joshua Michel Stern aurait gagné 6,7 millions de dollars depuis sa sortie. C’est inférieur aux espérances du distributeur qui comptait plutôt sur huit à neuf millions de dollars, mais Jobs n’est pas un blockbuster. Plus proche du cinéma indépendant, son budget est estimé à 12 millions de dollars. La promotion ayant été minimale — elle est beaucoup passée par les réseaux sociaux, ce qui est bien moins coûteux (lire : Jobs : une bande-annonce de 15 secondes sur Instagram) —, on peut estimer que le film sera rapidement remboursé, uniquement grâce aux spectateurs américains.
En somme, il convient de relativiser ces chiffres qui ne sont, certes, pas spectaculaires, mais plutôt corrects étant donné le contexte actuel. Étant donné, aussi, les avis globalement négatifs : Rotten Tomatoes n’attribue à Jobs que la note très basse de 25 %. Lors de sa première diffusion publique, en janvier dernier, le film avait également été largement critiqué (lire : Jobs : un premier biopic qualité PC).

Les ajustements effectués depuis n’ont manifestement pas suffi, ce qui n’a pas conduit à une catastrophe totale pour autant. Comme quoi, la figure de Steve Jobs suffit à attirer les foules, à défaut de créer un succès inattendu…