Google : fuite des résultats, des actionnaires... et des journaux ?
Les résultats trimestriels de Google ont été publiés par erreur aujourd'hui. Le document, incomplet — on peut y lire « Pending Larry quote » (« citation de Larry [Page, le CEO] en attente ») —, aurait été envoyé prématurément par l'imprimeur à la Securities and Exchange Commission, selon Google.
Un événement a priori anecdotique, sauf que les résultats du groupe Mountain View sont largement en dessous des attentes du marché. Le chiffre d'affaires trimestriel s'établit à 11,3 milliards de dollars, en progression de 19 % sur un an. Une hausse qui ralentit puisqu'elle était de 31 % un an plus tôt tandis que les analystes tablaient sur un chiffre d'affaires de 11,8 milliards de dollars.
Le bénéfice trimestriel chute lui de 20 % sur un an (2,18 milliards de dollars). Une dégringolade qui s'explique par la prise en compte des résultats de Motorola, absorbé en mai dernier (lire : Motorola, ses brevets et ses ennuis seront à Google dans 48h), qui a enregistré une perte opérationnelle de 527 millions de dollars au cours des trois derniers mois. Google avait annoncé en août un vaste plan de restructuration pour Motorola Mobility visant à supprimer 4 000 postes.
Autre difficulté pour le géant de l'Internet, la baisse des revenus provenant de la publicité. Le coût moyen payé par un annonceur à Google par clic a baissé de 15 % par rapport à l'année dernière. La publicité mobile génère également moins de revenus que ne le fait la publicité sur les ordinateurs de bureau, or l'utilisation de smartphones et de tablettes est en pleine explosion.
Ces mauvais résultats ont été sanctionnés immédiatement par une chute du cours de l'action en bourse de l'ordre de 9 % avant que le titre ne soit suspendu. On attend maintenant plus d'explications de la part des dirigeants de Google et notamment de Larry Page.

En parallèle à ces résultats financiers, Google fait l'objet d'un débat en France qui s'est intensifié au cours des dernières heures. En septembre, des éditeurs de journaux ont soumis au gouvernement un projet de loi inspiré de la Lex Google en Allemagne qui vise à faire participer financièrement les moteurs de recherche au monde de la presse. Le but est de faire payer « une juste rémunération » quand le résultat d'une requête d'un internaute contient des liens qui pointent vers des sites de journaux, comme l'explique Nathalie Collin, présidente de l’association de la presse d’Information Politique et Générale (IPG) à l'origine du projet de loi, à Libération. « En échange [de renoncer au droit de s'extraire de l'indexation des contenus], on demande une compensation sous la forme d’un droit voisin, qui rémunérera la valeur créée par le fait d’indexer ces contenus », argumente-t-elle.
Sauf que Google n'entend pas se laisser faire et a adressé un communiqué à plusieurs cabinets ministériels : « [Google] ne peut accepter que l'instauration d'un droit voisin pour le référencement de sites de presse français mette en cause son existence même et serait en conséquence contraint de ne plus référencer les sites français [...] [Le projet] en soumettant le référencement à rémunération et punissant le défaut de versement de celle-ci de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende, ne ferait que multiplier les conflits et ralentir l’Internet ». L'entreprise menace de ne plus référencer les médias français dans son moteur... un retournement de situation burlesque puisque l'IPG faisait justement valoir la possibilité d'empêcher l'indexation de contenus comme moyen de pression pour imposer le droit voisin.
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, favorable à ce projet de loi, s'est dit « un peu surprise par le ton de cette correspondance, qui s’apparente à une menace. » « Ce n’est pas avec des menaces qu’on traite avec un gouvernement démocratiquement élu », a-t-elle ajouté. La bataille ne fait que commencer.
Un événement a priori anecdotique, sauf que les résultats du groupe Mountain View sont largement en dessous des attentes du marché. Le chiffre d'affaires trimestriel s'établit à 11,3 milliards de dollars, en progression de 19 % sur un an. Une hausse qui ralentit puisqu'elle était de 31 % un an plus tôt tandis que les analystes tablaient sur un chiffre d'affaires de 11,8 milliards de dollars.
Le bénéfice trimestriel chute lui de 20 % sur un an (2,18 milliards de dollars). Une dégringolade qui s'explique par la prise en compte des résultats de Motorola, absorbé en mai dernier (lire : Motorola, ses brevets et ses ennuis seront à Google dans 48h), qui a enregistré une perte opérationnelle de 527 millions de dollars au cours des trois derniers mois. Google avait annoncé en août un vaste plan de restructuration pour Motorola Mobility visant à supprimer 4 000 postes.
Autre difficulté pour le géant de l'Internet, la baisse des revenus provenant de la publicité. Le coût moyen payé par un annonceur à Google par clic a baissé de 15 % par rapport à l'année dernière. La publicité mobile génère également moins de revenus que ne le fait la publicité sur les ordinateurs de bureau, or l'utilisation de smartphones et de tablettes est en pleine explosion.
Ces mauvais résultats ont été sanctionnés immédiatement par une chute du cours de l'action en bourse de l'ordre de 9 % avant que le titre ne soit suspendu. On attend maintenant plus d'explications de la part des dirigeants de Google et notamment de Larry Page.

Doodle du 30 juillet 2012
En parallèle à ces résultats financiers, Google fait l'objet d'un débat en France qui s'est intensifié au cours des dernières heures. En septembre, des éditeurs de journaux ont soumis au gouvernement un projet de loi inspiré de la Lex Google en Allemagne qui vise à faire participer financièrement les moteurs de recherche au monde de la presse. Le but est de faire payer « une juste rémunération » quand le résultat d'une requête d'un internaute contient des liens qui pointent vers des sites de journaux, comme l'explique Nathalie Collin, présidente de l’association de la presse d’Information Politique et Générale (IPG) à l'origine du projet de loi, à Libération. « En échange [de renoncer au droit de s'extraire de l'indexation des contenus], on demande une compensation sous la forme d’un droit voisin, qui rémunérera la valeur créée par le fait d’indexer ces contenus », argumente-t-elle.
Sauf que Google n'entend pas se laisser faire et a adressé un communiqué à plusieurs cabinets ministériels : « [Google] ne peut accepter que l'instauration d'un droit voisin pour le référencement de sites de presse français mette en cause son existence même et serait en conséquence contraint de ne plus référencer les sites français [...] [Le projet] en soumettant le référencement à rémunération et punissant le défaut de versement de celle-ci de trois ans d’emprisonnement et de 300 000 euros d’amende, ne ferait que multiplier les conflits et ralentir l’Internet ». L'entreprise menace de ne plus référencer les médias français dans son moteur... un retournement de situation burlesque puisque l'IPG faisait justement valoir la possibilité d'empêcher l'indexation de contenus comme moyen de pression pour imposer le droit voisin.
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, favorable à ce projet de loi, s'est dit « un peu surprise par le ton de cette correspondance, qui s’apparente à une menace. » « Ce n’est pas avec des menaces qu’on traite avec un gouvernement démocratiquement élu », a-t-elle ajouté. La bataille ne fait que commencer.
je sais pas si ca a un lien mais j'arrive plus a acceder a youtube. c'est normal?
Je soutiens Google. Courage à eux.
La taxation tous azimuts, c'est sûr que chez Google, ils ont du mal à comprendre, ils ne sont... Français !
@Steve92340:
A priori cela n'a rien à voir. J'y ai toujours accès (et pourtant je suis chez Free et ça fait pas bon ménage avec YouTube à partir d'une certaine heure).
+20% c est pas mal quand meme
Parce que 3 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende, ce n'est pas une menace :-)
Moi, je serai Google, je ferais ce déréférencement une journée afin de tester et leur montrer ce que cela fait. Pauvres journaux.
Eh bien je ne suis pas franchement fan de notre gouvernement, mais je suis encore moins fan des multinationales qui ont ce genre de discours...
bon...
Ben on ira sur exalead... (français)
ou sur d'autre....
C'est quand même incroyable que les journaux osent menacer Google de se retirer de l'indexation de contenus.
L'état français est vraiment pas futfut... Ces im****les veulent tout taxer. Résultat, tout foire...
J'ai pas compris le projet de loi ! O.o
Ce n'est que le commencement !,le modèle du tout gratuit (financer par la pub), va atteindre ses limites !!, le trafic web augmente tellement , que certains modèle économique vont s'effondrer !!
Chez ces ges gens là, Monsieur, on ne pense pas, on taxe.
En même temps avec vos critiques, c'est les méchants français qui veulent taxer le gentil Google, que faites-vous de l'accord de Google avec l'Allemagne?
Les allemands aussi veulent faire la même chose, mais quand c'est les français, c'est pas sympa...
Google pille les informations sans les rémunérer et il y en a qui trouvent cela bien. On va leur demander de travailler gratuitement pour une entreprise qui ensuite, riche de tous leurs travaux, va les exposer, faire du trafic internet et vendre enduite la pub à partir de ce trafic et, elle, s'enrichir.
C'est la technique Google offrir du gratuit qui ne lui coûte rien, générer des visites et s'en mettre ensuite plein la poche à partir d'une richesse crée par les autres, leur talent, leur travail.
PS l'Allemagne, pays assez capitaliste avec à sa tête une femme de droite bien sentie a fait voter une taxe. Et ce n'est pas la France, ceci pour ceux qui ne lisent que ce qu'ils veulent.
@iCaramba
C'est pourtant clair : vous voulez indexer les journaux ? Vous payez. Sinon, c'est prison et amende.
Un sacré bras de fer en perpective.
C'est con , quand pour taxer une entreprise tu les menace de quelque chose et que au final il te montre que il y a pas de problème , ils peuvent même le faire pour toi car au final eux ils s'en battent les .... . Ils ont moins à perde Looool
L'état français vient de découvrir qu'il,sont pas le centre du monde contrairement à ce qu'il pensaient .
Burn Google Burn...
Certains commentaires font froid dans le dos.
L'Allemagne et la Belgique ont mis en place ce système et pas un seul commentaire pour les remettre en cause. Pas un seul jugement sur ces gouvernements. Par contre, quand c'est la France, alors les politiciens sont des imbéciles.
En plus, une société privée étrangère menace à demi-mot un gouvernement élu démocratiquement (alors qu'elle va s'abaisser devant des pays comme la Chine) et une partie des commentaires donnent encore raison à cette société privée ?
Je me demande bien pourquoi l'Occident garde des gouvernements. Finalement, à vous lire, il semble plus simple d'être dirigé par Google, McDo, Nike ou même Apple plutôt que par des élus (de quel que bord qu'ils soient).
@Abaxil
De quoi ce plaindre Google à donner la solution elle déférence et ce passe des journaux français .
Après tout le monde sera content .
LOL on est tellement dans la merde en France qu'on crée des taxes pour les entreprises américaines !
@W.B.M Google n'a qu'a présenter la presse (sans les info local) suisse et belge aux français ça me conviendra parfaitement et évitera de plus certaines censures.
@hexo :
Ben si tu trouves que c est la merde regarde ailleurs comme en GB pays a faibles taxes et tu verras ce que c est une société qui s'écroule
@tokugawa :
'de quel que bord qu'ils soient'
Ah non
Pas de n'importe quel bord
Ok
Je ->
2 milliards de bénéfices sur un an ? Ça semble pas énorme.
Un économiste s'est amusé à représenter en diagramme le processus de taxation des plus values en cas de cession d 'une pme pour chaque grand pays européen...la partie des processus en france prend a elle seule la moitié du schéma...la maison des fous dans Asterix chez les romains en bien plus fou.
Google a raison.
@lesjir :
Sur un trimestre.
les français avec leurs taxes deviennent franchement débiles...
ça saoule leur imagination à inventer impôts et taxes... !!!
@ Hexo,
Petite précision, une entreprise américaine qui méne une partie de ses activités en France est soumise de fait à la législation française... malgré les rêvassements tout éveillés de certains, qui croient que internet n'est soumis à aucune loi.
Et par la même occasion, la partie de l'activité de google en France est soumise à impôt.
@Abd Salam :
Non c'est plus compliqué que ca dans le cas d'activités immatérielles. Cf l'itunes store au luxembourg.
@ W.B.M.
Ce n'est pas se prendre pour le centre du monde que de gouverner... en France, de la part du gouvernement français.
L'activité de google en France est soumise à la législation française ; étonnant, non ?
N'allez pas trop vite en besogne, les ultra-libéraux n'ont pas encore fini de démanteler le principe de souveraineté, certes ! ils ont déjà bien progressé, mais... ils ont pas fini. Pas encore.
google tente sa chance... dans un bras de fer avec le gouvernement français, ce niveau d'insolence est la norme à notre époque.
Que les entreprises se prennent pour plus que les Etats, c'est l'idéologie ultra-libérale, après tout.
@Abd Salam :
Merci de réveiller certains doux rêveurs .
J'aimerai voir leurs réactions si demain Google exploitait leur travail sans rien payer.
@mediapress :
Remercie les taxes pour payer la sécu de ta famille
@Abd Salam :
Et le pire en lisant ce forum c'est que cette idéologie a bien conditionné les esprits....
Google n'exploite rien du tout, Google génère du revenu pour les journaux en envoyant des gens sur leurs sites.
@Wochouu :
Et de par l'existence de ces dits journaux Google réalise son trafic ....c'est réciproque non? Mais est le plus bénéficiaire?
Les journaleux belges ont essayés le même coup... puis sont venu pleurnicher à Google pour les référencer à nouveau ...
Taxer des multinationales multimilliardaires, pour une fois je suis 100% d'accord avec notre gouvernement. Un peu moins de dividendes pour faire manger la population, ça se défend...
@en ballade: Que Google se retire et je donne pas deux semaines à la presse française et se gouvernement pour venir pleurer auprès de Google: "On à plus de clients, pitié ..."
La belle hypocrisie de la presse française..
Elle accuse Google de se servir d'elle ..Solution simple, elle n'a qu'a demander à Google de ne plus la référencer.. Pourquoi ne le fait elle pas ?
Goog offre GRATUITEMENT a ces journaux une visibilité très importante et un nombre de clics faramineux sans aucune contrepartie..Et comme la presse francaise a du culot, elle ose maintenant faire payer celui qui lui offre ce service ! Trop drôle.. Et on voit la mine déconfite quand elle apprend la riposte de goog !
Pris a leur propre piège..
On rigolera bien le jour au goog fera payer la presse pour etre référencée..Car elle offre un service..
Des gens jaloux la presse, adepte du lobby au rabais, comme les taxes pour la copie privé..
la france, l’Europe qui n'ont jamais su en europe avoir un moteur de recherche convenable malgré de très importantes subventions publiques !.. Bien sur , on préfère chasser les méchants entrepreneurs.. On a tout compris.. une fois encore. On se réveille encore avec la gueule de bois ! car on a rien vu venir à part essayé de plagier comme orange l'a fait souvent..
Des gens trop vieux ces députés..plus à la page de l'industrie de la virtualisation et des échanges électroniques.
Je trouve ça hallucinant certains commentaires voulant faire la morale sur le bien fondé des taxes. Je n'ai lu aucun message remettant en cause le principe même de l'impôt. C'est juste le caractère absurde du gouvernement n'aimant pas le message disant que c'est ok de ne plus référencer les journaux français qui est ici critiqué.
Moi, je suis contre la redevance TV. Du coup, je n'ai pas de TV. C'est aussi simple que ça. Certaines taxes ne sont pas encore obligatoires et on peut y échapper si on est contre. Il faut juste joindre les actes à la parole. Ce que Google propose. Le reste n'est que querelle de clocher.
@mediapress :
Remercie les taxes pour payer la sécu de ta famille
sans commentaires...
mais le résultat est là, la France est en faillite, les constructeurs vont faire construire ailleurs, les usines disparaissent, etc...
"Le but est de faire payer « une juste rémunération » quand le résultat d'une requête d'un internaute contient des liens qui pointent vers des sites de journaux"
Est-ce que france télécom devrait payer les sociétés pour qu'elles figurent dans les pages jaunes ?
le gouvernement privilégie ainsi les journaux déjà bien en place…
Imaginez un monde sans Google News : qui ira de lui-même voir rue89.com ou contrepoint.org, ou autres ? Personne. Par contre, l'internaute aura dans son cerveau inscrit lemonde.fr, libération.fr, etc.
Bref, on protège les gens déjà installé. On tue (du verbe tuer ou du verbe taire) la liberté d'expression en empêchant de nouvelles sources d'informations d'être aussi accessibles que les journaux "historiques".
Moins d'acteurs de la presse = une presse plus facilement manipulable = des ententes sur les prix de la publicité car moins de concurrence…
Je trouve la réponse de la ministre pas mal.
Après si ça ne lui rapportait pas d'argent, Google ne le ferait pas.
Google a besoin du contenu de la presse et la presse a besoin du référencement de Google.
Quand aux taxes ce n'est pas une spécificité française : Taxman chantaient les Beatles dans les années 60...
Il est assez surprenant que personne ici ne se pose la question la question du "jusqu'où" de l'indexation.
Je m'explique :
- si on considère l'indexation, c'est à dire le fait que quand on tape "Lance Armstrong" on tombe sur un court résumé ou les 5 premières lignes d'un article, on peut considérer que c'est Google qui rend service à la presse ;
-si on considère que sous prétexte d'indexation, Google intégre les contenus de tout ce qu'elle index, c'est à dire à échéance Tout ce qui a été publié, alors il y a spoliation de la part de Google.
Le tout est de s'entendre où se situe la limite...
Or, quand j'utilise Google, celui-ci ne fait que m'orienter sur les sites de presse (ou autre) qui parlent de ce que je recherche...
Donc, même si je connais les velléités de google à vouloir tout indexer et tout annexer, je constate que ce n'est pas actuellement le cas. Que l'on établisse des gardes-fous pour éviter que Google dépasse ce stade, soit, mais j'avoue ne pas voir en l'état la légitimité de la presse à demander une rémunération.
Je suis bien évidemment pas employé par Google et j'avoue par ailleurs que le côté tentaculaire et à tendance monopolistique de Google m'inquiète trés sérieusement ; il n'empêche...
Ce n'est qu'un avis, et si quelqu'un peut nous éclairer sur ce sujet en nous démontrant -de façon argumentée, of course - pourquoi et comment Google exploite la presse, je serais intéressé. Mais là tout de suite, je suis perplexe...
@bidon_essence. Je suis curieux : ou trouver le diagramme ?
Merci d'avance,
@tokugawa :
+1
@Abd Salam :
+1
@en ballade :
+1000
Et je rappelle qu'on a échappé à une augmentation de la TVA, donc il faut bien trouver le blé.
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