Le dossier français est de la même teneur que celui des Pays-Bas, qui avait vu la semaine dernière Samsung échouer à obtenir une interdiction sur les iPhone/iPad 3G. Le juge avait estimé qu'Apple devait pouvoir licencier ces brevets - qui participent à la définition du standard UMTS - selon les critères FRAND (sur des bases équitables, raisonnables et non discriminatoires).
L'irruption de Qualcomm est probablement liée à une décision intervenue dans le volet californien. Le 15 octobre, comme le détaillait Foss Patents, un juge avait accédé à une demande d'Apple d'obtenir des documents démontrant que Qualcomm avait signé un contrat de licence avec Samsung sur les technologies 3G utilisée dans les puces fournies à Apple. Dès lors, si cela se confirmait, cette dernière ne serait pas tenue de payer en plus une licence à Samsung.