Adobe a dévoilé que Flash 11 intègrera un accès à l'accélération matérielle pour la 3D (lire Flash passe à la 3D), et a mis à disposition une beta publique lors du Flash Gaming Summit de San Francisco. Ce procédé, dénommé Molehill, n'est pas à proprement parler un moteur 3D, puisqu'il restera aux développeurs à créer leur propre gestion des polygones en ActionScript. Pas de gestion des collisions, pas de moteur physique, pas d'importation de modèles 3D : tout est encore à faire "à la main", dans un langage qui reste plus lent à l'exécution que du code compilé.

Certains moteurs se vouent précisément à ces tâches, comme Alternativa.



Malgré ces manques manifestes, l'ubiquité du plugin Flash a de quoi faire trembler la concurrence : c'est sans doute le dernier clou dans le cercueil du vénérable Director/Shockwave du même Adobe, et un pavé dans la mare de Unity.

Mais ce dernier a apporté une réponse à cette problématique : Unity va tout simplement servir d'outil d'authoring pour les jeux en 3D, qui seront exécutés par le plugin Flash. Certes, les capacités de Flash seront en la matière bien moindres que celles du plugin Unity, ce qui lui laisse tout de même quelque pertinence technologique.



Les fonctions seront transparentes puisque portées en ActionScript pour être ajoutées à Flash, permettant ainsi non seulement de créer des jeux dans Unity (programmés en C#/JavaScript/Boo) pour être traduits et exécutés dans le player Flash, mais également d'accéder aux fonction du moteur de Unity au sein même d'un code ActionScript dans Flash lui-même.

Il reste encore bien des inconnues à préciser, notamment sur les fonctions qui seront sacrifiées ou sur la date de disponibilité. Unity Technologies les donnera en temps voulu,