Le Llodys, marché londonien d'échange de contrats d'assurance/réassurance, a décidé de tester l'iPad dans ses salles de souscription en partenariat avec les sociétés de courtage Marsh, Cooper Gay ou RK Harrison. La tablette d'Apple y remplacera les bordereaux papier traditionnels.

Les PDG des trois courtiers louent l'initiative, évoquant la possibilité d'améliorer la productivité des agents. Sue Langley, directeur des opérations du Lloyds, explique vouloir « remplacer le papier par quelque chose de plus facile à transporter », mais qui peut surtout « se connecter à d'autres services » du marché. Le programme d'essai se veut « simple », utilisant des iPad dès leur sortie de la boîte pour consulter les documents, les revoir avec les agents, et si besoin les annoter avec eux.

L'iPad semble provoquer la curiosité, et bien plus encore, du monde de l'entreprise (lire : iOS et l'iPad reçoivent un visa de travail ou L'iPad s'attaque au monde de l'entreprise). Il y a quelques semaines, Ted Schadler, analyste chez Forrester Research, indiquait que l'iPad avait l'avantage du coût et de la praticité (peut s'employer debout, grande autonomie, mobilité hors pair). Avec sa tablette et après l'iPhone, Apple risque bien de réussir à se faire une place qu'elle n'a jamais réellement réussi à obtenir dans le monde de l'entreprise passé ses niches habituelles.