Steve Jobs aime à décrire Apple comme un tabouret dont les pieds sont le Mac, l'iPhone, la musique (iPod et iTunes Store), auquel il faudrait peut-être ajouter aujourd'hui l'iPad. Si les appareils iOS prennent l'ascendant en termes de chiffre d'affaires comme de nombre d'unités vendues, le Mac reste pourtant un élément central de la stratégie d'Apple.
Au Q1 2010, l'iPhone représentait 40 % du chiffres d'affaires d'Apple, contre 28 % pour le Mac. Un an plus tôt, le rapport de forces était encore en faveur du Mac, qui comptait pour 33 % dans les résultats d'Apple, contre 27 % pour l'iPhone. Gene Munster, analyste chez Piper Jaffray, reprend à son compte le discours d'Apple : « [Apple] n'est plus la société qu'elle a été. Ce n'est [plus] une société informatique traditionnelle. C'est une société d'appareils mobiles ».
Apple n'a pourtant jamais autant vendu de Mac : elle vend aujourd'hui en un trimestre autant de Mac qu'elle vendait en 12 mois il y a 6 ans, un peu plus de 3 millions. Pour Charles Wolf de Needham & Co., Apple pourrait ainsi vendre 13 millions de Mac en 2010.
Mieux encore, le Mac est très profitable pour Apple : le panier moyen s'établit autour de 1.300 $ (contre 687 $ pour les PC Windows), sur lequel la firme de Cupertino prend 30 % de marge brute selon Gene Munster. Apple possède actuellement 6,4 % de parts de marché des ordinateurs aux Etats-Unis, mais chaque demi-point qu'elle reprend équivaut à un surplus de 3 milliards de dollars.
Certes, le métier d'Apple s'est aujourd'hui largement déplacé vers les appareils mobiles (mais les Mac portables sont des produits mobiles, et ils se vendent mieux que les Mac de bureau) et les services. Mais Charles Wolf rappelle que Mac et appareils iOS entretiennent une relation « symbiotique » : « une fois que vous avez un iPhone ou un iPad, vous êtes exposé au reste de l'artillerie Apple dans ses boutiques ».
Au Q1 2010, l'iPhone représentait 40 % du chiffres d'affaires d'Apple, contre 28 % pour le Mac. Un an plus tôt, le rapport de forces était encore en faveur du Mac, qui comptait pour 33 % dans les résultats d'Apple, contre 27 % pour l'iPhone. Gene Munster, analyste chez Piper Jaffray, reprend à son compte le discours d'Apple : « [Apple] n'est plus la société qu'elle a été. Ce n'est [plus] une société informatique traditionnelle. C'est une société d'appareils mobiles ».
Apple n'a pourtant jamais autant vendu de Mac : elle vend aujourd'hui en un trimestre autant de Mac qu'elle vendait en 12 mois il y a 6 ans, un peu plus de 3 millions. Pour Charles Wolf de Needham & Co., Apple pourrait ainsi vendre 13 millions de Mac en 2010.
Le CA d'Apple expliqué. Projection Q3/Q4 2010 par Andy Zaky.
Mieux encore, le Mac est très profitable pour Apple : le panier moyen s'établit autour de 1.300 $ (contre 687 $ pour les PC Windows), sur lequel la firme de Cupertino prend 30 % de marge brute selon Gene Munster. Apple possède actuellement 6,4 % de parts de marché des ordinateurs aux Etats-Unis, mais chaque demi-point qu'elle reprend équivaut à un surplus de 3 milliards de dollars.
Certes, le métier d'Apple s'est aujourd'hui largement déplacé vers les appareils mobiles (mais les Mac portables sont des produits mobiles, et ils se vendent mieux que les Mac de bureau) et les services. Mais Charles Wolf rappelle que Mac et appareils iOS entretiennent une relation « symbiotique » : « une fois que vous avez un iPhone ou un iPad, vous êtes exposé au reste de l'artillerie Apple dans ses boutiques ».