Europe
Firefox profite néanmoins de la situation, mais Google Chrome aussi (peut-être aidé par sa large campagne publicitaire sur les murs et dans les journaux des grandes villes d'Europe au début de l'année, lire : Google prépare Chrome pour le concours de beauté). Chrome reste loin à la troisième place, cependant sa progression face à ses rivaux ne souffre d'aucune pause. En Angleterre et en Espagne par exemple il a déjà dépassé les 8% (contre un peu moins de 6% et 4% respectivement pour Safari).
Depuis le 19 février Microsoft a commencé à diffuser dans 30 pays européens un écran de choix de navigateur web (il est aussi disponible en ligne). 12 sont listés, dont les 5 principaux en premier (dans un ordre à chaque fois aléatoire) : Internet Explorer, Firefox, Chrome, Safari et Opera.
Selon le service de mesure d'audience StatCounter, sur cet échelon Européen, entre les mois de février/mars, la part d'IE a à peine frémi (45,45% au lieu de 45,5%) tandis que celle de Firefox s'effritait même (38,23% au lieu de 38,99%). Tandis qu'à l'inverse Chrome continuait sa régulière ascension (7,18% au lieu de 6,52%), suivi timidement par Opera et Safari, au coude à coude.
Il faut descendre à l'échelle des pays pour observer des tendances différentes. France, Angleterre et Belgique ont reçu ces écrans de choix 10 jours avant les autres, à titre de rodage.
- en France c'est -2,42% pour IE ; +1,17% pour Firefox ; +0,8% pour Chrome
- en Angleterre : -0,89% pour IE ; +0,37 pour Firefox ; +0,64% pour Chrome
- en Belgique : -0,97% pour IE ; +0,01% pour Firefox ; +0,72 pour Chrome
On trouve aussi une singularité, par exemple en Grèce les deux navigateurs se sont croisés exactement à cette période, et c'est Firefox (44,86%) qui devance maintenant Internet Explorer (43,72%). Et toujours, en embuscade distante, Chrome 7,01%).
Grèce