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Starlink lance un routeur mini pour accompagner son antenne mini

Pierre Dandumont

lundi 05 mai à 12:33

Matériel

Dans la gamme Starlink, l'antenne mini (300 €) est particulière : elle intègre directement le routeur Wi-Fi, contrairement aux autres modèles. Mais les performances restent assez faibles, avec une puce Wi-Fi 5 datée et peu performante. Pour pallier les défauts de cette dernière, Starlink propose donc une alternative : un routeur mini. Compatible Wi-Fi 6, il a l'avantage d'être compact (143 x 86,5 x 26 mm) et moins cher que le routeur de 3e génération (vendu 140 €) : il est à 40 $ aux États-Unis et n'est pas encore disponible dans nos contrées.

Le routeur mini. Image Starlink.

Le routeur mini dispose de deux prises RJ45 et s'alimente avec une alimentation fournie, capable de fournir 14,4 W. Contrairement aux routeurs classiques qui alimentent l'antenne directement, ce routeur mini nécessite donc sa propre alimentation. Il peut être utilisé en mode mesh en Wi-Fi (en répétant le signal de l'antenne mini ou d'un autre routeur Starlink) ou en mode filaire selon le guide d'installation. C'est un produit qui semble intéressant pour ceux qui possèdent une antenne mini et une installation semi-fixe : il peut être laissé à demeure dans un logement pour proposer une connexion Wi-Fi correcte, tout en vous permettant de vous déplacer en prenant uniquement l'antenne mini avec vous. Il peut aussi servir de répéteur pour ceux qui sont équipés d'un routeur de 2e (notoirement lent en Wi-Fi) ou de 3e génération.

MailMaven, un nouveau client mail déjà bien équipé en fonctions et options de tri

Florian Innocente

lundi 05 mai à 11:45

Logiciels

L'application de courrier électronique MailMaven est disponible à l'essai avec d'emblée de nombreuses fonctions et un accent mis sur des options de classement.SmallCubed, la petite équipe canado-polonaise derrière MailMaven, était précédemment spécialisée dans les plug-ins pour Mail, comme MailSuite pour greffer des mots-clefs à ses courriels. Apple ayant progressivement restreint les possibilités des modules tiers, l'éditeur a commencé à développer sa propre application qui intègre les capacités de MailSuite.

L'une des deux présentations avec l'interface organisée en colonnes. Image MacGeneration.

MailMaven 1.0 est sorti il y a quelques jours dans une version bêta qui a reçu ses premiers correctifs depuis. L'application est déjà très riche en fonctions, il suffit d'aller dans les réglages ou d'ouvrir le menu contextuel sur un message pour en avoir un aperçu. C'est dense, il y a de quoi s'amuser pour les férus de règles, de tri et d'organisation de son environnement mail.

L'autre présentation, comme on l'a dans Mail et dans d'autres logiciels. Images MacGeneration.
Les réglages sont abondants…
… tout comme les options dans le menu contextuel sur un message.

Les règles de tri sont assez puissantes ; on dispose d'un panneau des conversations assez original qui organise les échanges entre personnes d'une manière assez visuelle pour retourner plus rapidement sur l'un des messages ; on peut temporiser l'envoi d'un mail de quelques minutes ou programmer une heure… on pourrait croire que l'application a déjà plusieurs années au compteur.

Le panneau des conversations. Image SmallCubeb.

L'autre point important du logiciel est la capacité d'associer à chaque courrier des étiquettes, des notes, une couleur, des mots clefs, comme le permettait autrefois le plug-in pour Mail. Ce seront autant de points d'entrée pour des recherches ou la création de boites intelligentes.

L'ajout de mots-clefs et autres infos à un courrier. Image SmallCubeb.

L'équipe n'a pas cédé aux sirènes des fonctions teintées d'IA, MailMaven est assez classique — ce qui n'est pas un reproche — et offre largement de quoi personnaliser son fonctionnement et aller loin dans les possibilités de tri lorsqu'on est du genre organisé. L'application a importé sans problème nos comptes iCloud et Fastmail, elle est compatible aussi avec les autres grandes plateformes de courrier électronique. Côté macOS il faut l'un des trois derniers : Sequoia, Sonoma ou Ventura. Nous avons essuyé un plantage au fil de l'essai, mais c'est une bêta (quelques limitations temporaires sont détaillées ici).

Cela vaut le coup de l'essayer en parallèle à son client habituel (SmallCubeb tient le journal de son développement) et tester certaines fonctions qui peuvent sortir du lot. Il n'y a que l'anglais de proposé pour le moment avec d'autres langues dans les tuyaux.

La version démo est valable 15 jours, après quoi il faudra s'acquitter de 75 $ par an (45 $ pour la première année dans le cadre du lancement). Si d'aventure on ne renouvelle pas la seconde année, le logiciel reste opérationnel, mais on ne reçoit plus les mises à jour et les mots clefs ne sont plus synchronisés si on utilise plusieurs Mac. Il n'est fait mention d'une version iPhone dans l'immédiat.

Pourquoi votre Mac mérite un écran BenQ (et pas juste un moniteur générique) 📍

Article sponsorisé

lundi 05 mai à 09:05

Matériel

Travailler sur un Mac, c’est s’offrir une certaine exigence. Qualité d’affichage, justesse des couleurs, silence, fiabilité : tout est pensé pour l’expérience. Mais cette cohérence peut s’effondrer en une seconde — il suffit d’un écran externe mal adapté. Image fade, flou typographique, couleurs erronées, câbles en pagaille... Le Mac ne fait pas de compromis, même avec ses périphériques.

C’est là que BenQ entre en scène. Avec ses modèles MA270U (27") et MA320U (32"), la marque propose une réponse simple et élégante : des moniteurs 4K pensés pour le Mac. Et ça change tout.

BenQ MA270U & MA320U

Un duo taillé pour l’écosystème Apple

Avec la gamme MA, BenQ affiche une ambition claire : fournir aux utilisateurs de Mac un espace de travail externe cohérent, soigné, et parfaitement intégré. Finition sobre, dalle 4K UHD IPS (3840 × 2160), connectique simplifiée : ici, rien n’est laissé au hasard.

Que vous choisissiez le MA270U à 549 € ou le MA320U à 649 € environ, vous bénéficiez du même socle technique, pensé pour la productivité et le confort visuel.

Un design qui s’intègre naturellement

Une image à la hauteur du Retina

Les écrans MA270U et MA320U offrent un rendu visuel d’une précision remarquable. Leur dalle IPS couvre 99 % de l’espace sRGB et 95 % du DCI-P3, avec un calibrage rigoureux en sortie d’usine. Résultat : une image fidèle, homogène, parfaitement adaptée à macOS.

Les polices s’affichent sans aliasing ni flou, la 4K se prête à l’affichage multi-fenêtres, et la lecture vidéo gagne en netteté. Une prise en charge HDR (DisplayHDR 400) est également présente pour les usages multimédia.

Affichage 4K net et précis

Une installation simple, une connectique complète

Lors de notre test du MA270U, l’installation s’est faite en quelques minutes. Le pied se monte sans outil, la connectique est généreuse : USB-C (avec alimentation), HDMI, DisplayPort, USB-A, USB-B...

Tout est conçu pour simplifier l’usage, sans multiplier les adaptateurs. Et surtout, l’affichage USB-C est impeccable sur Mac.

Connectique du MA270U

Un design pensé pour le bureau Apple

Les utilisateurs Apple ne tolèrent pas l’approximation esthétique. BenQ l’a bien compris : les écrans MA adoptent un design sobre, avec des bordures fines et aucune marque visible en façade. L’arrière texturé rappelle l’univers Mac Studio, et le pied — réglable en hauteur, inclinaison et rotation — reste discret mais fonctionnel.

VESA est bien sûr de la partie pour les amateurs de bras articulés.

Épuré, sans excès

Un confort visuel pour le long terme

Travailler dix heures par jour sur écran nécessite quelques précautions. Les modèles MA intègrent le Flicker-Free (suppression du scintillement à faible luminosité) et le Low Blue Light Plus, un filtre de lumière bleue qui ne dégrade pas la qualité d’image.

La dalle mate anti-reflet, très efficace même en environnement lumineux, permet une utilisation prolongée sans fatigue oculaire.

Et face aux autres écrans 4K du marché ?

À première vue, un écran 4K reste un écran 4K. Mais les utilisateurs de Mac savent à quel point l’affichage macOS peut être capricieux dès qu’on sort de l’écosystème Apple. Polices floues, gestion erratique des résolutions intermédiaires, HDR mal interprété, ou encore des ports USB-C qui n’assurent que la charge… La liste est longue.

Ces petits irritants, cumulés, transforment rapidement un bel écran générique en source de frustration quotidienne. Et la promesse Retina, elle, disparaît.

C’est exactement là que les écrans BenQ MA270U et MA320U font la différence. Ils ne cherchent pas à imiter Apple, mais à collaborer proprement avec macOS, avec un vrai support de la résolution HiDPI, une reconnaissance immédiate via USB-C, un rendu typographique net et sans artefacts.

En clair : ce sont des écrans qui respectent le Mac, là où d’autres cherchent simplement à "faire le job". Et quand on passe 8h par jour devant son interface, ça ne devrait jamais être une option.

Pour qui ?

Les écrans MA270U et MA320U s’adressent à :

  • Ceux qui utilisent un MacBook au quotidien et veulent un écran externe cohérent
  • Les professionnels indépendants (rédacteurs, devs, créatifs) qui recherchent un moniteur fiable
  • Les graphistes ou photographes qui ont besoin d’une bonne colorimétrie, sans passer par un écran Apple
Un duo d’écrans bien équilibré

Pour conclure : foncez !

En 2025, les écrans externes 4K sont légion. Mais très peu sont véritablement pensés pour le Mac. Avec sa gamme MA, BenQ réussit un équilibre rare : proposer une expérience visuelle native, cohérente avec l’univers Apple, sans compromis technique ni tarifaire.

Pour un poste de travail élégant, efficace et fiable, le MA270U et le MA320U sont aujourd’hui parmi les meilleures options disponibles.

👉 Voir les écrans BenQ pour Mac

Comme prévu, Skype a fermé ses portes au profit de Microsoft Teams

Nicolas Furno

lundi 05 mai à 08:31

Logiciels

C’était prévu, c’est désormais fait : Skype a disparu du paysage, quasiment 22 ans après sa création. Le célèbre service de visioconférence, celui qui a popularisé le concept au point de devenir un nom commun pendant quelques années, n’est plus accessible et Microsoft renvoie maintenant vers Teams pour ceux qui veulent communiquer par audio et vidéo. Le service reste accessible uniquement pour ceux qui avaient acheté des crédits Skype, sans limite de durée affichée pour le moment et uniquement par le biais du site web du service ou de… Teams, on y revient.

La page d’accueil du site de Skype renvoie directement vers Microsoft Teams. Image MacGeneration.

Lancé en Europe en août 2003, le service a été vite acheté par eBay, avant d’être vendu à Microsoft en 2011. L’app a continué son existence pendant quelques années avec ce nouveau propriétaire, mais depuis l’apparition de Teams en 2016, le créateur de Windows a officiellement deux plateformes similaires. Teams a longtemps été dédiée plutôt aux entreprises quand Skype gérait les particuliers, même si au fil du temps, les deux se sont rapprochées et leur propriétaire a choisi Teams au détriment de Skype. D’où la fermeture de la plateforme historique de la visioconférence à compter de ce 5 mai 2025.

Migration de Skype vers Teams sur iOS. Image iGeneration.

Si vous aviez un compte Skype, vous pouvez récupérer vos données en suivant les instructions données à cette adresse. La procédure doit être effectuée avant janvier 2026, date à laquelle Microsoft supprimera tout ce qui reste sur ses serveurs.

Tim Cook, absent de la commémoration des 100 jours de Donald Trump, envoie ses remerciements depuis l’Apple Park

Greg Onizuka

dimanche 04 mai à 21:15

AAPL

Quelles que soient ses idées personnelles, il semble que Tim Cook ne change pas de ligne et caresse dans le sens du poil le président en fonction, qu’il soit démocrate ou républicain. On en a encore eu une démonstration avec la commémoration des 100 premiers jours de Donald Trump, comme le rapporte 9to5Mac.

Déjà durant la cérémonie d’investiture du 47ème président des États-Unis d’Amérique, Tim Cook avait fait partie de la longue liste des patrons de la tech qui ont donné un million de dollars ou plus à Donald Trump et son équipe, et ont honoré la cérémonie de leur présence.

Cette fois-ci, le CEO d’Apple n’était pas présent physiquement, mais a fait une apparition dans un discours enregistré par avance depuis l’Apple Park.

Bonjour à tous. Bien que je sois déçu de ne pouvoir être présent aujourd’hui parmi vous, j’ai tout de même la chance de pouvoir prendre la parole. J’ai toujours dit qu’Apple n’aurait pas pu être créée ailleurs qu’aux USA. Nous sommes une entreprise fière d’être américaine, et nous avons conscience de l’impact que nous avons sur ce pays. Nous étendons actuellement nos équipes et nos bureaux dans de nombreux États, incluant le Michigan, le Texas, la Californie, l’Arizona, le Nevada, l’Iowa, l’Oregon, la Caroline du Nord, et Washington. Nous installons aussi actuellement une nouvelle usine dédiée à la fabrication de serveurs d’intelligence artificielle à la pointe au Texas, et nous allons doubler notre fonds dédié à l’assemblage sur le territoire américain pour aider des sous-traitants à venir s’installer aux USA.

Nous sommes fiers de créer des millions d’emplois sur le territoire, d’investir de manière à accélérer cette nouvelle ère d’industrialisation et de supporter des entreprises à travers le pays, qui nous aident en retour à satisfaire nos clients. Au total, nous avons plus de 9000 fournisseurs aux USA répartis sur les 50 États.

Nous travaillons avec des entreprises américaines à tous les stades de la fabrication, de Face ID jusqu’au verre utilisé dans l’iPhone. Et nous espérons pouvoir produire plus de 19 milliards de puces cette année aux USA, grâce à des entreprises réparties dans une douzaine d’États différents. Cela inclut des dizaines de millions de puces à la pointe de la technologie fondues dès aujourd’hui par TSMC en Arizona, usine pour laquelle nous sommes le premier et le plus gros client.

Je voudrais prendre un moment pour remercier le Président Trump pour ses prises de position décisives dans l’industrie locale des semi-conducteurs, et nous continuerons bien entendu de travailler avec l’administration actuelle pour investir dans ces domaines. Il va sans dire que nous sommes impatients de voir le futur de l’innovation américaine, les incroyables opportunités qu’il permettra, et nous sommes honorés de prendre part à celui-ci.

Il est amusant et étonnant de voir Tim Cook remercier le Président Trump pour ses décisions d’aide à la relocalisation de semi-conducteurs, quand à peine 3 ans plus tôt, le CEO d’Apple participait à une réunion organisée par le précédent président des USA et son administration, durant l’inauguration de l’usine de TSMC en Arizona. Le CHIPS Act avait d’ailleurs été signé ce jour-là, et Tim Cook avait remercié de la même manière Joe Biden :

Nous sommes réunis cet après-midi autour du Président Biden, dont la présence envoie un signal puissant sur l’importance de cette journée. Président Biden, merci pour votre leadership, et tout particulièrement pour la signature qui rend effectif le CHIPS Act, qui permettra de réaliser de nombreux projets comme celui-ci. Ce jour est un merveilleux jour pour les USA, l’Arizona, mais aussi pour Apple.

Trou de mémoire ? Peu probable. Diplomatie ? Assurément. En bon diplomate, Tim Cook sait très bien que le temps n’est pas à la défiance, au risque sinon de perdre l’oreille attentive de Donald Trump. Quitte à prendre quelques libertés sur la réalité des faits, afin de mieux les faire coller au besoin de satisfaire le Président...