Workbrew veut apporter « les fonctionnalités qui manquent aux entreprises utilisant Homebrew ». Le gestionnaire de paquets s’est imposé comme un utilitaire indispensable pour installer des logiciels en quelques commandes, mais son utilisation coordonnée au sein d’une grande équipe peut être compliquée, tout le monde n’ayant pas la même appétence pour le terminal. Workbrew ambitionne d’« accélérer la mise en service » et d’« améliorer la cohérence dans l’utilisation de Homebrew au sein de vos équipes » avec une interface de gestion de flotte.
Avant de crier au parasitisme, sachez que le directeur technique de Workbrew n’est autre que Mike McQuaid, le projet leader et principal contributeur de Homebrew depuis 2009. John Britton, CEO de l’entreprise, contribue au projet open source depuis 2014. Comme Vanessa Gennarelli, chargée des opérations, McQuaid et Britton ont longuement travaillé pour GitHub, sur lequel repose largement Homebrew. Autant dire que Workbrew adopte un modèle maintenant commun, celui d’un service payant facilitant l’utilisation et assurant le financement d’un projet open-source.
Workbrew permettra d’administrer à distance une flotte d’installations Homebrew sur macOS, GNU/Linux et le Windows Subsystem for Linux. Plutôt qu’un service dans le cloud, le trio de cofondateurs a fait le choix d’une application native comprenant un « agent » chargé de communiquer avec la console d’administration. La DSI pourra ainsi configurer une nouvelle machine en quelques clics et assurer la mise à jour des configurations existantes.
Autrement dit : Workbrew apporte à Homebrew la logique des systèmes MDM. Workbrew est lancé en bêta privée sur inscription. Le service sera ensuite facturé par appareil et par mois pour un prix encore inconnu.