Après le keynote pour le grand public vient le keynote pour les développeurs. Le Platforms State of the Union marque le véritable coup d’envoi de la WWDC : cette grande présentation technique donne une vision d’ensemble aux développeurs, qui peuvent ensuite faire leur marché parmi les 175 sessions programmées, toutes plus spécialisées les unes que les autres. Mais tous vont profiter des progrès du langage de programmation Swift et des frameworks qui l’entourent.
Doug Gregor porte le concept des macros depuis l’automne dernier. Swift murit « grâce au sucre syntaxique qui élimine les déclarations triviales », explique le spécialiste des compilateurs chez Apple, « des fonctionnalités qui n’ajoutent aucun pouvoir expressif au langage, puisqu’il reste possible d’écrire la version longue, mais s’avèrent transformationnelles lorsqu’elles ouvrent des portes qui auraient été trop lourdes ». En réduisant la quantité de code que le développeur doit taper, les macros peuvent effectivement changer les choses.
Ces annotations attachées comme un attribut (précédées par @
) ou flottantes comme un appel de fonction (précédées par #
) « résument » tout un tas de code répétitif. Apple prend l’exemple de la macro @AddAsync
, qui appelle la fonction async
et passe le …