AssistiveWare : « Apple travaille pour et avec les personnes atteintes de handicaps »

Mickaël Bazoge |

Depuis toujours ou presque, Apple agit pour faciliter l’utilisation de ses produits et de ses logiciels aux personnes atteintes de handicaps. Et cela ne se limite pas à VoiceOver : les réglages d’accessibilité sur OS X comme sur iOS sont parmi les plus étoffés de l’industrie, et Apple ne cesse de les enrichir au fil des versions.

Dillan, un adolescent américain autiste, se sert de son iPad pour communiquer avec les autres.

Mais le constructeur ne peut pas répondre aux besoins les plus spécifiques. C’est là qu’interviennent des entreprises comme AssistiveWare : cet éditeur basé à Amsterdam s’est donné pour mission d’améliorer l’autonomie de ses clients souffrant de handicaps.

Si l’entreprise a été formellement créée en 2000, son fondateur David Niemeijer s’est frotté à cette problématique trois ans plus tôt, lorsqu’il a développé un clavier virtuel, KeyStrokes, pour un ami paralysé à la suite d'un accident de voiture — depuis, ce dernier documente sa vie avec des gestes de la tête sur un site web très intéressant.

La grande aventure d’AssistiveWare a débuté avec la commercialisation de KeyStrokes sur Mac OS X en 2002. Le studio s’est intéressé très tôt aux terminaux mobiles d’Apple : en 2009, il lance Proloquo2Go sur iPhone, une app de communication à base de symboles (bonne nouvelle, elle sera disponible en français cet automne). Le 3 avril 2010, jour du lancement du tout premier iPad, l’éditeur en propose une version optimisée pour le grand écran de la tablette.

KeyStrokes

« Jusqu’à présent, les personnes qui ne pouvaient pas parler devaient payer de 3 000 à 14 000 $ pour un appareil de communication high-tech », nous explique David Niemeijer. Avec cette version pour iPad, Proloquo2Go a démocratisé l’accès à ce type de technologie : plus de 150 000 personnes s’en servent désormais pour communiquer. Sans l’iPad et AssistiveWare, la vaste majorité d’entre elles n’aurait jamais eu les moyens de s’offrir une telle technologie.

La société est passée d’une seule personne, David, à 19 employés, avec en plus des représentants un peu partout dans le monde. À l’occasion de la visite de Tim Cook dans les locaux d’AssistiveWare, nous avons voulu en savoir plus sur les activités de cet éditeur.

David Niemeijer et Martijn Leopold, le directeur financier d’AssistiveWare.

Pourquoi vous êtes-vous lancé dans le développement d’applications d’accessibilité ? Quel est le constat que vous avez fait ?

David Niemeijer : J’ai commencé à développer des logiciels d’assistance pour aider un ami dans le besoin. Après le lancement de Mac OS X [en 2001, NDLR] qui n’intégrait aucune des anciennes technologies d’assistance de Mac OS 9, je me suis lancé le défi de développer des solutions variées pour aider les personnes ayant des problèmes physiques, de vision, de diction, de lecture et d’écriture.

Vous développez pour OS X et pour iOS. Les plateformes d’Apple vous semblent-elles mieux adaptées aux exigences de l’accessibilité qu’Android ou Windows ?

Avec les années, Apple a fait de gros efforts pour améliorer l’accessibilité de ses appareils aux personnes atteintes de divers handicaps. Avec VoiceOver, Apple a été le premier à intégrer un "lecteur d’écran" pour les utilisateurs aveugles dans un système d’exploitation majeur (d’abord dans Mac OS X, puis dans iOS). Ils ont aussi été les premiers à proposer un système de switch pour les gens qui ne peuvent pas accéder directement à un écran tactile et qui n’ont que la possibilité d’appuyer sur un ou deux boutons.

Sur OS X comme sur iOS, les réglages d’accessibilité sont nombreux — Cliquer pour agrandir

Apple a aussi lancé la fonction Accès guidé, qui fait une véritable différence pour les familles ayant un enfant autiste, par exemple. Toutes les nouvelles versions d’OS X et d’iOS améliorent l’accessibilité. L’attention portée par Apple à cette problématique, combinée à la fiabilité des appareils et le fait qu’Apple supporte dans la durée les anciens terminaux, tout cela fait en sorte que ces produits sont un excellent choix pour les personnes atteintes de handicaps. Elles comptent sur ces appareils pour communiquer avec le monde. Elles dépendent vraiment d’eux.

Le panneau des réglages Accessibilité sous iOS — Cliquer pour agrandir

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez au quotidien pour développer une application sur iOS ou OS X ?

Pour nous, le défi le plus important est l’absence d’option sur l’App Store pour faire payer les mises à jour. Nous concevons des applications puissantes et spécialisées qui s’adressent à un tout petit marché.

Cela veux dire que nos prix sont bien plus élevés qu’une application standard [Proloquo2Go coûte 249 €, NDLR], afin de couvrir les coûts de développement, ainsi que les frais liés à l’assistance. Nous fournissons un support par e-mail 24/7, donc si un de nos utilisateurs rencontre un problème ou a une question, nous sommes capables de l’aider rapidement, ce qui est important à cause du type d’applications que nous développons. Nous avons des équipes de support un peu partout dans le monde, afin de fournir une prise en charge rapide en tout temps.

À chaque fois que nous lançons une mise à jour majeure, le choix se limite entre la gratuité, ou la mise en ligne d’une toute nouvelle application pour la vendre au prix fort. Jusqu’à présent, nous avons toujours proposé des mises à jour gratuites, même pour Proloquo2Go qui est sorti en… 2009. Dans l’intervalle, nous avons investi pour cette application l’équivalent de plusieurs années de travail d’une dizaine de personnes.

Nos utilisateurs seraient heureux de payer occasionnellement une mise à jour à un prix honnête, mais personne ne voudrait payer plein pot une fois encore. Et c’est complètement compréhensible.

L’autre défi, c’est que dans plusieurs pays, le marché de l’accessibilité est contrôlé par des sociétés d’assurance et par un petit nombre de fournisseurs spécialisés. Le modèle de l’App Store s’intègre mal avec ce type de marché, et souvent les gens ont le choix entre un appareil de communication dédié très cher mais remboursé intégralement, ou payer eux-mêmes un iPad et nos applications.

Ce qui nous amène à évoquer les prix des applications et des accessoires du marché de l’accessibilité, qui sont assez élevés. Comment expliquer ces prix ?

Il y a quatre raisons principales. La première, c’est qu’il s’agit d’un marché de niche : les volumes des ventes sont faibles. Pour atteindre le seuil de rentabilité, il faut donc vendre à un prix plus élevé. La deuxième raison, c’est que les apps d’accessibilité sont utilisées par des personnes avec des handicaps et des besoins divers, ce qui veut dire que les applications nécessitent beaucoup plus d’options de personnalisation qu’une app classique.

Là où d’autres développeurs peuvent concevoir des apps pour la majorité et se contenter d’y inclure une poignée d’options de personnalisation, nous devons en proposer beaucoup pour les personnes atteintes de handicaps cognitifs, de vision ou moteur.

La section des accessoires d’accessibilité sur l’Apple Store — Cliquer pour agrandir

Troisièmement, les applications d’accessibilité nécessitent souvent des licences pour des technologies tierces, comme pour Text to Speech, les symboles, la reconnaissance d’écriture OCR, et ces frais s’ajoutent au prix final. Enfin, nos apps sont souvent utilisées par des personnes qui ne sont pas très portées sur les technologies, et qui ont donc besoin de beaucoup de support.

Combiné au rôle capital que ces apps jouent auprès de leurs utilisateurs, nous nous devons de fournir la meilleure prise en charge qui soit, provenant de personnes qui comprennent vraiment leurs besoins. Nous ne pouvons pas simplement faire appel à un centre d’appel quelque part dans le monde.

Est-ce que vous travaillez ou envisagez de travailler avec un fabricant d’accessoire ?

Par le passé, nous avons collaboré avec des fabricants de matériels d’accessibilité pour nous assurer que nos produits Mac fonctionnent bien avec leurs accessoires. Aujourd’hui, nous n’avons pas ce genre de collaboration sur iOS.

Tim Cook vous a rendu visite récemment. Comment cette rencontre a-t-elle été décidée ? Comment s’est-elle déroulée ? Est-ce que Tim Cook est sympa ?

On nous a demandé si nous aimerions recevoir cette visite deux semaines [avant la venue de Tim Cook]. Bien sûr, nous avons dit oui ! Et bien sûr, il a fallu garder cette visite complètement confidentielle, pour éviter de se retrouver avec une foule devant le bureau.

Tim Cook a passé une heure dans nos locaux à Amsterdam. On a d’abord parlé de sa visite juste avant à la Maison Anne Frank, puis nous avons discuté du travail que nous faisons ici, les besoins de nos utilisateurs, comment l’App Store travaillait avec nous, etc.

Nous avons aussi parlé de la masse de travail nécessaire pour la localisation d’une application comme Proloquo2Go, pour le français par exemple. Il a ensuite discuté avec quelques uns des membres de l’équipe et il a eu un petit mot d’encouragement sur l’importance du travail que nous effectuons ici. Et pour finir, nous lui avons proposé une démo de trois de nos produits : Wrise pour OS X, Proloquo2Go et Proloquo4Text pour iOS.

Il a posé des questions très intéressantes et clairement, il s’intéresse beaucoup à ce domaine. Il m’a paru évident qu’il se soucie profondément de l’accessibilité des produits Apple. Pour finir, nous avons pris des photos en groupe et quelques personnes ont pu prendre des selfies avec lui.

Depuis quelques mois, on sent qu’Apple pousse les solutions d’accessibilité (nouvelle section dans l’Apple Store, mise en avant sur l’App Store). Comment jugez-vous l’intérêt d’Apple pour ce marché ? Est-ce important ?

Oui, ces dernières années l’intérêt d’Apple pour les solutions d’accessibilité n’a cessé de grandir. C’est quelque chose que j’ai pu remarquer, du CEO aux équipes des Apple Store. Sur l’App Store, beaucoup a été fait au niveau des sections spéciales. Certaines d’entre elles ont été mises en place il y a plusieurs années, mais des nouvelles sont créées pour souligner le mois de l’autisme et la Journée Mondiale de Sensibilisation à l'Accessibilité.

Cet intérêt pour l’accessibilité était aussi apparent dans une vidéo pour la WWDC réalisée il y a quelques années dans laquelle on voyait non seulement notre application Proloquo2Go, mais aussi une app de contrôle d’une prothèse.

Je pense que cet intérêt continue de grandir de différentes manières, pas seulement en termes de choses visibles du grand public, mais aussi au niveau des activités et des formations au sein de l’entreprise. Je pense que c’est vraiment important qu’une société aussi puissante et globalisée qu’Apple place au cœur de ses produits les notions d’accessibilité. Apple écoute les besoins du marché et les représentants de la communauté du handicap. Ils ne font pas que travailler pour les personnes atteintes de handicaps, ils travaillent aussi avec elles.

AssistiveWare présentera la version française de Proloquo2Go durant le salon Autonomic de Paris, du 8 au 10 juin. Elle sera aussi en démonstration sur le salon ISAAC qui se tient à Toronto (Canada), du 8 au 11 août.

avatar fousfous | 

Pour les MAJ payante y a déjà une solution: les bundle...

avatar demenla971 | 

@fousfous :
Pas sur Ios, d'ou l'importance qu'Apple assouplisse le fonctionnement de l'Appstore

avatar fousfous | 

@demenla971 :
Bah si sur iOS aussi...

avatar C1rc3@0rc | 

@fousfous

C'est une très mauvaise solution: le bundle c'est un moyen de promotion marketing, ça permet de faire tester des applications par des personnes qui vont devenir prescripteur, on est donc sur du marketing viral.

Le problème posé ici c'est la rentabilité d'un marché limité en taille et dans lequel le terme de croissance n'a rien a voir avec le marché de masse. On est plus dans un cas de marché corporate ou de service public...
De plus il faut composer avec les systèmes administratifs: étatiques et associatif et les compagnies d'assurances :(

«Nos utilisateurs seraient heureux de payer occasionnellement une mise à jour à un prix honnête, mais personne ne voudrait payer plein pot une fois encore. Et c’est complètement compréhensible.»

Le prix honnête est un concept foireux. Les populations souffrant de handicap sont par définition celles qui sont défavorisées et les moins aptes a profiter de l'économie de marché. Developper pour ce marché est très difficilement rentable dans les échelle classiques.

Le principe de la mise a jour payante, ce n'est rien d'autre que repartir dans le temps de prix complet du soft. C'est une astuce marketing qui marche en GP de masse ou en corporate a grande échelle mais implique une captivité du client!

«L’autre défi, c’est que dans plusieurs pays, le marché de l’accessibilité est contrôlé par des sociétés d’assurance et par un petit nombre de fournisseurs spécialisés. Le modèle de l’App Store s’intègre mal avec ce type de marché, et souvent les gens ont le choix entre un appareil de communication dédié très cher mais remboursé intégralement, ou payer eux-mêmes un iPad et nos applications.»

Sans évoquer les monopoles et la corruption…

Au niveau du soft la meilleurs solution serait du développement opensource financé en partie par des fonds contraints légalement sur les entreprises (%). Mais déjà que les états respectent pas leurs propres lois…

avatar demenla971 | 

Article très intéressant, messieurs et mesdames vous faites un travail formidable.

avatar Kerala | 

"Ils ont aussi été les premiers à proposer un système de switch pour les gens qui ne peuvent pas accéder directement à un écran tactile et qui n’ont que la possibilité d’appuyer sur un ou deux boutons." Comment ce truc fonctionne ? Merci.

avatar Kerala | 

J'ai trouvé, merci à moi :-) https://www.youtube.com/watch?v=1WrK4DIdG_o

avatar Fabeme | 

Ils font un super boulot, merci pour cet article très intéressant.

avatar Lucaestlibre | 

Bonjour, je suis tout à fait d'accord avec l'article. Apple prend vraiment l'accessibilité à cœur, c'est incroyable. Je suis un utilisateur non-voyant, et l'iPhone est devenue un produit quotidien pour moi. C'est simple, non seulement je suis plus autonome, mais en plus je crois que cela favorise complètement ma vie sociale scolaire et professionnelle.
Je voulais également tirer mon chapeau à tous les développeurs qui font en sorte que le rappliquassions deviennent totalement accessible, c'est le cas pour Igen. Cela demande vraiment un gros travail pour une minorité… Et si j'avais juste quelque chose à redire, peut-être que Apple pourrait le souligner davantage. Pourquoi Apple n'imagine pas un sigle sur l'App Store pour signifier que c'est application est accessible avec VoiceOver par exemple ? Car aujourd'hui il est parfois difficile de savoir si l'application que je vais télécharger va fonctionner pour moi ou pas. Ce serait vraiment un très bon marqueur, et peut-être que cela permettrait à de nombreux développeurs de s'intéresser à cette question est pourquoi pas même de découvrir cela. Si quelqu'un m'entend… :)

avatar malcolmZ07 | 

@Lucaestlibre :
Merci pour votre témoignage ;-) il serait en effet très intéressant qu'il y ait un sigle pour tout ce qui est accessibilité dans les applications !

avatar C1rc3@0rc | 

Témoignage intéressant qui met en évidence le problème d'Apple. Apple fait beaucoup plus que les autres et depuis bien longtemps. C'est logique le Mac est fondamentalement une machine basée sur l'ergonomie.

Mais chez Apple il y a des discontinuités aberrantes. On revient souvent sur l'exemple le plus aberrant: le placement des boutons et connecteurs sur l'iMac => le designer a fait un travail de cochon qui rend inaccessibles meme aux valides a 100% et casse tous les efforts en ergonomie. Bon en général un iMac c'est le cas d'école de la machine anti-ergonomique par définition!
Il y a aussi les les complications que l'on a vu apparaitre ou empirer avec l'interface des OS depuis 2012, avec la aussi de la casse au niveau ergonomique un peu partout.

Apres il y a chez Apple clairement des ingénieurs excellents et des designers qui sont formés a l'ergonomie, mais visiblement le problème c'est au sommet de l'échelle vu les discontinuités qu'il y a. De la a penser que Ive n'a rien a foutre de l'ergonomie et de l'accessibilité...

L'idée des applications accessibles signalées est une évidence, mais lorsqu'on voit l'indigence de l'interface des App Store infoutus de permettre une recherche sur des critères de base, on mesure que cette évidence est a des années lumières! aujourd'hui pour trouve une application répondant a un minimum de critère faut passer par… le moteur de recherche de Google! Un honte!

avatar malcolmZ07 | 

Ça va gueule par ce quapple n'a pas mis à jour le MacBook x , par ce que MacOS machin bug , par ce que iOS est trop complique :-)) il reste plus qu'à attendre les aigris sortir de leur caverne ...

avatar marc_os | 

Je n'ai qu'une seule chose à dire à AssistiveWare :
Un grand BRAVO, et bonne continuation !

J'aurais juste une question à Monsieur Niemeijer :
Vous dites rencontrer des difficultés concernant le moyen de faire payer de mises à jour sans devoir republier une App complète, si j'ai bien compris.
Avez-vous évoqué le sujet avec Tim Cook ?
Si ce n'est pas confidentiel, peut-on savoir ce qu'il a répondu ?
Quoiqu'il en soit, bravo encore d'avoir choisi la gratuité en attendant une solution pérenne pour vous.

avatar Lucaestlibre | 

@malcolmz07 L'idée va peut-être faire son petit bonhomme de chemin… Qui sait.

avatar etnik04 | 

Merci pour cet article fort intéressant. En tant que déficient visuel, je tiens également à saluer toutes les actions qui sont faites. Dans mon cas, je n'ai que du Apple chez moi, d'une part parce que j'aime ce qu'ils font mais surtout parce qu'Apple est le seul et je dis bien le seul à proposer autant d'aides pour l'accessibilité en natif.

Le Zoom (pas uniquement le texte des sms/mails mais de ce qui se passe à l'écran) et l'inversion des couleurs qui sont les 2 outils que j'utilise n'existent pas en natif pour Android, et bcp moins efficaces et évolués sur Windows. J'encourage Apple et les sociétés comme AssistiveWare à continuer ainsi. Sachez le, une minorité à l'échelle mondiale représente finalement un effectif non négligeable.

Prenons l'exemple de ZooMText de chez AI SQUARED est le seul dans le domaine de l'informatique, à réaliser des outils fiables et solides dans le temps. Et je pense pourtant qu'il existe un marché.

avatar valcapri | 

@etnik04 :
Étant moi aussi malvoyant et développeur, Apple est largement au dessus en terme d'accessibilité.

ZoomText sur Windows est une horreur, ce n'est absolument pas stable lorsque tu vas sur des applications non officiellement supporté (applications pour le développement notamment) ou lorsque tu as des mises à jour Windows. Je n'ai eu que des problèmes entre Windows Vista et ZoomText sur HP. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait partir sur Apple. Lorsque j'ai vu le Zoom et VoiceOver sur OS X, je n'ai plus pris de machine sous Windows. Je ne te parle même pas lorsque j'ai vu Steve Jobs parlé d'accessibilité lors de la Keynote sur l'iPhone 3GS, j'étais aux anges.

Sur Windows, tu as aussi Dolphin Lunar par exemple.

Je terminerait par vous conseiller de faire un petit tour sur Edencast pour tout ce qui concerne l'accessibilité.

avatar Madalvée | 

Il y a longtemps qu'ils font attention eux handicapés, pour preuve iOS qui s'adresse à des trisomiques.

avatar C1rc3@0rc | 

@Madalvée
iOS a beaucoup de fonctions facilitant l'accès aux handicapés cognitifs ou moteurs. Dernièrement il a été mis l'accent sur l'autisme, mais les ingénieurs d'Apple travaillent depuis longtemps sur l'accessibilité, cela date meme de l'époque de l'Apple II.

Google aussi travaille sur se domaine, mais l'intégration est bien moins bonne du fait de la jeunesse de l'OS et du fait aussi de sa fragmentation et on évoque meme pas les surcouches constructeurs qui pourrissent les efforts de Google.

Après, l'article décrit bien la problématique, hors du cadre financier, c'est que l'ergonomie nécessaire pour un type de handicap diverge pour un autre et qu'il est difficile de faire des machines accessible pour tous. Néanmoins, Apple montre qu'on peut faire beaucoup pour beaucoup de cas et que le travail sur l'ergonomie profite a tout le monde, valide a 100% ou pas. Reste que le gros problème c'est toujours les discontinuités.

avatar TmrFromNO | 

J'ai esquissé un sourire, chose assez rare.

avatar marc_os | 

@ TmrFromNO
Ben pas moi.
Ce genre de blague est juste lamentable.
Faut pas s'étonner si ce genre de personnage bosse à la RATP qu'il n'y ait que si peu de stations de métro accessibles. Dépenser des millions en chrome et verre bling bling, ok, automatiser les lignes, mettre des portes au bord du quai, ok, c'est high-tech, enfin les portes..., mais mettre des ascenseurs, c'est trop ringard, ça se voit pas, c'est pas glamour. :-(

avatar IceWizard | 

@Malvenue
Il ne faut pas négliger les autres OS mobiles qui ont beaucoup fait pour les autistes.

avatar Lucasvolpi | 

Excellent article, étant moi aussi déficients visuels. Pour ceux que ça intéresse serait voir les efforts d'Apple au niveau de l'accessibilité concrètement, je tiens une chaîne YouTube je vous donne le lien pour les plus curieux d'entre vous
https://m.youtube.com/channel/UCoCezBphxNlTBgfycNJaITQ Lien
Pour en revenir à l'article, j'étais aussi avant sur windob ;) et pour moi c'était pas ça comme cela a été déjà dit plus haut, également pour les autres Smartphones. Pour ceux qui ont pu déjà testé Tolk back, on peut constater à la première utilisation la grosse différence avec ios . Au niveau de la transparence de la synthèse vocale et de la facilité d'utilisation .

avatar wilfried50 | 

Perso utilisateur malentendant avec prothèses Resound Lynx2 couplées à un Iphone app Resound pour contrôler le vent les graves aiguës le volume et ambiances pour différentes situations.
Décrochage directement dans les prothèses ITunes aussi etc Vraiment Genial!

avatar gg33bxfr | 

étant handicapé moteur : siri ne comprend que deux mot de ma part merde et .................

avatar padawan75 | 

@marc_os
Malheureusement ce n'est pas une spécificité RATP, mais de tous les réseaux de métro de la fin du 19e et début du 20e siècle : les configurations de réseaux tels que Paris, Londres, New York ne permettent pas d'installer d'ascenseurs sans investissements conséquents et difficilement supportables pour la collectivité (rien qu'à Paris il faut compter environ 400 stations et il faut prendre en compte les multiples points d'entrées et changements de niveaux). Toutes les nouvelles stations et lignes sont en revanche accessibles ainsi que les réseaux de surface tram et bus. Tous les réseaux historiques ont mis en priorité ces deux réseaux, plus faciles à adapter.

CONNEXION UTILISATEUR