Final Cut Pro X 10.2, des mises à jour tous azimuts pour les pros

François Tsunamida |

Les récentes mises à jour des applications vidéo pro d’Apple (Final Cut Pro X, Motion et Compressor) ont surpris par les nouveautés apportées et surtout par la réaction qu’elles ont provoquée tant dans les forums des utilisateurs que chez les développeurs.

FCP X & Motion : La 3D a du caractère !

Parmi les nouveautés des applis vidéo d’Apple, la fonction la plus « sexy » est la création de titres en 3D. Pourtant, ce n’est pas forcément la plus utile pour les monteurs travaillant professionnellement sur FCP X, ni celle qui était la plus attendue. Fonction simple d’emploi et esthétiquement attrayante, elle bénéficie d’une réalisation soignée. Sans surprise, c’est la fonction qui fait le plus parler d’elle (vidéo d'exemple).

Le texte en vraie 3D concerne aussi bien FCP X que Motion 5. Le logiciel de compositing/effets spéciaux d’Apple permet d’ailleurs d’en profiter avec plus de latitude et de facilités que Final Cut Pro X. Il donne accès à tous les paramètres de contrôle, aux éléments liés (éclairage, caméra virtuelle 3D…) et il fournit une interface qui autorise des manipulations plus aisées dans l’univers 3D.

Cela redonne un peu d‘éclat à son blason, car ces dernières années, Motion semblait connaître une traversée du désert. Ses mises à jour rares, aux nouveautés anecdotiques, faisaient craindre à ses utilisateurs l’abandon de son développement. Il semblait de plus en plus se confiner au rôle de générateur de « plug-ins » pour FCP X. Ce dernier, au contraire, semblait bénéficier à cette époque de toute l’attention des équipes de développement de la Pomme qui multipliaient les mises à jour importantes.

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Cupertino a intégré une gestion de textes 3D convaincante dans ses deux programmes. Même si l’entreprise n’a jamais développé de logiciels de 3D, les premiers essais réalisés avec la solution proposée s'avèrent concluants. Simple d’emploi, assez complète et rapide, elle permet à un monteur de passer facilement d’un texte 2D à sa version 3D. Mais que l'on ne s'y trompe pas, en aucun cas, il ne s’agit d’un vrai logiciel de 3D. Le moteur 3D mis en place dans FCP X 10.2 et Motion 5.2 ne fait qu’une chose, même s’il la fait bien : la création de textes 3D.

L’interface, claire et simple, permet à n’importe quel utilisateur de s’en servir en quelques minutes. Même si les options pour modifier l’apparence des caractères sont nombreuses, Apple ne donne pas la même liberté que permettrait un logiciel 3D complet.

Par exemple, les chanfreins, c’est-à-dire les parties faisant la jointure entre la face d’un caractère et le côté constituant son épaisseur (ce qu’Apple nomme « Bord avant/arrière ») ne peuvent être modifiés librement, c'est à dire en réalisant soi-même leur extrusion. Il faut faire son choix parmi une liste de chanfreins pré-établie, mais leur nombre satisfera sans doute la plupart des utilisateurs, ce qui est l'objectif. Les autres regretteront de ne pouvoir modifier ces extrusions au moyen d’une courbe de Bézier éditable, comme le proposent nombre de logiciels 3D ou des plug-ins spécialisés dans les textes en 3D.

Traduction généralisée

Le vocabulaire utilisé par Apple reste simple et compréhensible sans avoir à ouvrir un manuel spécialisé, alors que les logiciels 3D se gargarisent habituellement de termes abscons. L’éditeur de FCP X et de Motion utilise des mots de tous les jours. Dès que possible, les termes techniques sont remplacés par leurs traductions en mots simples. Ainsi, les « textures » sont appelées « matériaux ».

Les « shaders » de « Bump mapping » simulant bosses, éraflures ou rayures sont appelés « calques de déprédation ». Le « Reflection mapping » ou « Image Based Lighting » qui utilise une image précalculée, de type HDR, pour simuler les réflexions sur les côtés des objets 3D dans une scène est appelé tout simplement « Environnement ». Tout est l'avenant.

Les personnes chargées de la traduction française ont d'ailleurs laissé passer quelques bourdes. Il en va ainsi du terme « plaster » dont le sens « enduit » ou « enduit plastifié » est évident dès que l’on regarde les représentations proposées. Mais il a été traduit par « pansement » — autre traduction de l’anglais « plaster » — mais qui n’a évidemment rien à voir.

Performances de bon aloi

La rapidité plutôt bonne des rendus est un autre point fort de ce moteur de texte 3D. Il fait appel au(x) GPU des Mac. Avec une machine à 2 cartes graphiques, on obtient souvent des modifications de titres 3D en quasi temps réel. Cela permet de voir instantanément l’apparence d’une nouvelle texture, de faire varier les éclairages, de modifier l’ordre des calques ou l’aspect des matériaux et d'en observer immédiatement le résultat.

Ces performances varient selon la machine, la quantité de VRAM, le nombre de GPU disponible…, ainsi que la complexité de la scène, le nombre et le type des éclairages et les mouvements demandés à une éventuelle caméra virtuelle. Mais elles se montrent plutôt bonnes pour ce genre d’application, où les calculs 3D obligent souvent à patienter jusqu’à la fin des rendus à chaque changement effectué. On renverra vers le site YakYakYak qui a publié une série de vidéos sur cette fonction de titrage 3D. Elles mettent en avant sa facilité d’utilisation et sa puissance.

Pour le moment, la fonction 3D d’Apple ne s’applique qu’à du texte. En recourant à une police de caractères « exotique », comme Zapf Dingbats, par exemple, on peut contourner cette limitation. En transformant en texte 3D les images/dessins contenus dans ce genre de fontes, on peut les extruder, les manipuler dans l’espace 3D et les texturer. Par contre, les caractères emojis ne sont malheureusement pas compatibles.

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Le format FCPXML évolue

FCP X 10.2 comporte une nouvelle version de l’XML (FCPXML 1.5). Les programmes se servant d’un fichier XML produit par FCP X pour faciliter l’importation ou l’export de projets Final Cut Pro X en tireront parti. On ne sait pas encore les fonctions que va apporter cette nouvelle version du code XML, mais il ne peut que faciliter les échanges avec les programmes d’autres éditeurs.

L’un des gros logiciels qui recoure le plus souvent au FCPXML est DaVinci Resolve, il s’en sert pour récupérer la timeline d’un projet FCP X afin de l’étalonner. Si l'actuelle version de Resolve n’est pas encore compatible avec FCPXML 1.5. Apple laisse heureusement la possibilité dans FCPX 10.2 de créer un fichier XML d'ancienne génération. On évitera ainsi les problèmes de compatibilité. Gageons que Resolve 12, attendu au début de l’été, prendra en charge ces fichiers XML v1.5.

Le marché du plug-in en pleine forme

Cette fonction Texte 3D dans les deux applications vidéo pro d’Apple a été une surprise car les prédictions ou listes de souhaits misaient plutôt sur un mixeur audio recourant aux rôles ; une fonction de « round-tripping » entre FCP X et Motion ; la possibilité de personnaliser les couleurs des rôles/sous-rôles dans la timeline ; une interface utilisateur un peu plus personnalisable, etc. Même si le titrage 3D n’est pas indispensable au travail du monteur, employé avec parcimonie et sobriété, il ne peut qu’apporter un plus esthétique aux productions.

FCP X 10.2 permet maintenant aux développeurs d'utiliser les nouvelles fonctions de masques de formes ou de couleur d’Apple, directement dans leurs plug-ins. Un nouvel effet a fait son apparition dans la catégorie des masques : "Tracer un masque". Il permet de dessiner facilement les contours d'un masque au moyen de segments de droites, de courbes de Bézier ou de B-Splines, pour masquer ou sélectionner une partie de l’image. Ses points-clés peuvent être animés. C'est moins séduisant ou vendeur que Texte 3D, mais les améliorations des masques apportés vont simplifier le montage en rendant le recours à des plug-ins complémentaires moins nécessaire.

Les récentes mises à jour de FCPX/Motion/Compressor ont déjà mis en ébullition le marché des « plug-ins » pour les applications vidéo d’Apple, alors qu’elles ne datent que d’une semaine ! Pas un jour sans qu’un développeur annonce une adaptation d’un de ses plug-ins à Motion 5.2 ou FCP X 10.2, ou propose de nouveaux templates, plug-ins ou applications pour ceux-ci.

Les développeurs ne chôment pas. Arctic Whiteness a ouvert la voie de cette série de mises à jour des développeurs tiers. La version 2.69 de son (excellent) Final Cut Library Manager était disponible quelques jours après la sortie de FCP X 10.2. FCLM est désormais compatible avec les nouvelles librairies de FCP X 10.2.

Final Cut Library Manager — Cliquer pour agrandir

Autre français très actif dans la communauté des utilisateurs de Final Cut Pro X, Martin Gosset a mis à jour sans tarder son magistral PDF interactif « Dans les chaussettes de FCP X ». Cette nouvelle version contient 560 planches. Elle comprend également un nouveau document : « FCP X, Vite ! ». Destiné plutôt aux monteurs, il s’agit d’une prise en main qui explique comment monter sous FCP X. Ce document sert donc de complément à la version longue du PDF, qui prend lui le temps d'aller dans les détails. Interactif, le PDF comprend 450 schémas explicatifs et une soixantaine de petites vidéos.

Dans les baskets de FCP X — Cliquer pour agrandir

CoreMelt a mis à jour ses plug-ins (Lock & Load X, SliceX, Track X) basés sur le trackeur planaire Mocha d’Imagineer System. Les mises à jour sont gratuites et nécessaires pour pouvoir fonctionner avec FCPX 10.2.

Parmi les nouveautés réalisées par des développeurs tiers, sans surprise, celles qui concernent la fonction Texte 3D sont les plus nombreuses. MotionVFX a proposé récemment une série de gabarits — mTitle 3D — comportant une trentaine de titres 3D animés. Pour s’en servir, il suffit de glisser/déposer dans sa timeline un des titres de mTitle 3D puis de changer le texte. De nombreux paramètres permettent de personnaliser l’aspect de la titraille. Vendu habituellement 59 $, il est à 49 $ pendant sa période de lancement.

De son côté, Stupid Raisin propose un pack de 127 textes/titres 3D à 49 $. Appelé Text Pop, il propose de nombreuses fontes personnalisables et animées. S’installant grâce au gestionnaire de plug-ins FX Factory, il offre une période d’essais gratuite, limitée dans le temps.

L’éditeur Ripple Training propose également 4 plug-ins [vidéo]. Eux aussi recourent au gestionnaire de FX Factory et offrent également une période d’essais gratuite. Ils regroupent des animations de texte, des décors de décors de fond, et diverses textures pour les fontes… Ripple 3D Title Styles offre une série de textures réalistes, différentes et utilisables avec n’importe quelle fonte (49 $). Elles viennent compléter celles proposées par Apple [vidéo]. Ripple 3D Title Scenes (49 $) est une série de templates comportant texte animé, caméra virtuelle et environnement 3D avec lumières, réflexions, ombres, etc. Ripple 3D Title Drops permet de placer ses propres photos ou images comme textures de caractères (29 $). Les paramètres pour positionner les images utilisées comme texture sont nombreux.

Ripple 3D Title Animations est gratuit. Il s’agit peut-être de faire passer la légère impression que l’éditeur a limité artificiellement les options de chacun de ses 3 plug-ins en espérant multiplier ses ventes. Il aurait pu les regrouper en un seul ou, à la rigueur, en 2 plug-ins. Beaucoup de fonctions se répètent en effet d’un module à l’autre. 3D Title Animations reprend les textes 3D animés que propose Apple dans FCP X 10.2 et Motion 5.2. Mais il les rend plus attrayants en ajoutant de nouveaux réglages : animations de textes ; floutage aisé de l’image ou de la vidéo servant de décors dans le fond ; création de points-clés pour permettre de modifier les animations, etc [vidéo].

Outre les plug-ins et templates, les tutoriaux sur les 3 logiciels d’Apple se mettent également à jour. Ripple Training a annoncé tourner de nouvelles versions de ses cours en langue anglaise dédiés à FCP X, Compressor et Motion. Ils prendront en compte les nouvelles fonctions et les changements récents de l’interface utilisateur. Ils devraient être commercialisés début mai.

En attendant, la société propose un tuto consacré aux nouveautés de Final Cut Pro X : FCP X 10.2 In-Depth. Il est vendu 45 $ contre 59 $ en temps normal. Les changements de la version 5.2 de Motion sont expliqués dans la vidéo Motion 3D Titles (39 $/env. 36,35 € maintenant, puis 49 $/env. 45,65 €).

La fonction Texte 3D d’Apple ne s’occupe que du texte. Mais il ne serait pas surprenant de voir sortir un jour ou l’autre un plug-in ou une application permettant d’importer des fichiers vectoriels (Illustrator, SVG, etc) pour transformer un logo ou un graphique simple en un « caractère » d’une police personnalisée utilisable dans FCP X ou Motion.

Certains avancent même l'idée que cette fonction Texte 3D signe les prémices d'une future fonction 3D plus générale. La version 10.2 servirait ainsi de test grandeur nature. Apple pourrait étendre cette gestion 3D aux objets 3D importés ou à n’importe quel graphisme vectoriel. Motion (et incidemment, FCP X) passerait du statut "d'application utilisant des objets 2D dans un environnement 3D" à celui de vrai logiciel 3D. Prescience ? Fantasmes d’utilisateurs déçus par les limites de l'outil offert aujourd'hui ? L’avenir nous le dira.

En attendant, pour ceux qui souhaitent aller plus loin en matière de 3D, il existe des plug-ins spécialisés. A côté du 3D Proanimator Standalone de Zaxwerks et du BCC 3D Objects de BorisFX, la solution la plus populaire est mObject de l’éditeur MotionVFX (69 $). Il offre des fonctions 3D très complètes, même si elles n’ont rien à voir en terme de possibilités (comme en termes de prix) avec ce que proposent des poids lourds de la 3D comme les coûteux Cinema4D, Maya, Modo ou Houdini. mObject, malgré son statut de plug-in, possède un moteur 3D performant. Il fait de l'importation et animations de fichiers .obj sans limites du nombre de polygones, une gestion poussée de la profondeur de champ, des rendus en temps réel, de la réflexion spéculaire, de l'UV et Bump mapping, etc.

mObject for Apple Motion and FCPX from MotionVFX on Vimeo

Apple a également mis à jour les codecs vidéos des ProApps d’Apple. Ils passent en version 2.0.1. Leur mise à jour est automatiquement proposée par le biais de l’App Store ou bien peut être téléchargée. La Pomme propose désormais les manuels de ces 3 applications vidéo professionnelles (FCP X, Motion et Compressor) sous la forme d’ouvrages pour l’application iBook. Pour le moment, ils ne sont qu'en langue anglaise.

avatar oomu | 

"Ainsi, les « textures » sont appelées « matériaux ».

Les « shaders » de « Bump mapping » simulant bosses, éraflures ou rayures sont appelés « calques de déprédation ». Le « Reflection mapping » ou « Image Based Lighting » qui utilise une image précalculée, de type HDR, pour simuler les réflexions sur les côtés des objets 3D dans une scène est appelé tout simplement « Environnement ». Tout est l'avenant.
"

oui, enfin, on retrouve le terme de "materials" un peu partout dans la littérature anglophone aussi.

Quand à "shader", c'est l'un des mots les + fourre-tout que j'ai jamais vu.

Apporter une traduction française à "bump mapping" est intéressant, j'aime bien déprédation.

Pour les IBL, environnement est très courant (environment) comme nom du réglage où indiquer l'image dans nombre de logiciels.

Je dirais qu'Apple s'inscrit dans une tendance que poussent les logiciels que je qualifierais de "productivité"

Ils ne vous apportent pas une flexibilité délirante et absolue mais un nombre conséquent de propositions prêtes à l'emploi (et l'éditeur derrière pour manipuler) qui pondent forcément quelque chose, + ou - beau selon le goût de l'utilisateur, mais ça pond un TRUC vite !

Leurs réglages et vocabulaires vont ainsi dans la même logique "là c'est où tu indiques ça pour faire ceci", paf.

-
je vois souvent "layer" comme terme pour les différentes étapes d'une matière, je pense tout le temps à couche, mais calque est la traduction dans Photoshop.

avatar CNek | 

Dans la veine du prêt à l'emploi, on se rend vite compte qu'aucun domaine de la création n'est épargné : musique, code, photo, vidéo...
Combien de fois on entend la musique au Ukulele d'iMovie dans les vidéos de Youtubers (++millions de vues) et autres overlays "camescope" intégré à FCPX...
.
Cool pour prototyper, mais pour la prod finale... mhhh un peu dommage de tout gabariser comme ça :'(
.
Pour le lexique 3D et ses traductions, je te rejoins, c'est un peu flou et mouvant, cf. C4D et son "illumination globale" par ailleurs appelé "lancé de rayon" par exemple.
Pas toujours facile de s'y retrouver, surtout avec des tutos en anglais.
.
Seule solution -> Tout utiliser en anglais :) En tech de "pointe", je crois que c'est le plus sage. Ça évite le "lost in translation" héhé.

avatar oomu | 

"Dans la veine du prêt à l'emploi, on se rend vite compte qu'aucun domaine de la création n'est épargné : musique, code, photo, vidéo...
Combien de fois on entend la musique au Ukulele d'iMovie dans les vidéos de Youtubers (++millions de vues) et autres overlays "camescope" intégré à FCPX...
"

ce n'est pas du tout mon propos.

Ce sont des outils pour être "productif", du coup, ils vous permettent d'aller à l'essentiel et non de vous larguer dans une interface abscons au vocabulaire précis mais sans ligne directrice claire. Mais quiconque aura toucher à Final Cut X ou Motion, SAIT que cela va BIEN AU DELA. Et que ce sont des outils très flexibles, très techniques, très précis si on le souhaite.

"Cool pour prototyper, mais pour la prod finale... mhhh un peu dommage de tout gabariser comme ça :'("

absolument pas.

Par "productif", j'entends bien parler de PRO. C'est un peu comme se plaindre des outils interne de Pixar parce qu'ils permettent à un ANIMATEUR d'aller à l'essentiel (animer ce que les autres membres ont créés et préparés) en parlant la LANGUE de l'animateur (au lieu de par exemple l'agresser avec du OpenGL de bas niveau) et de prendre en charge TOUT ce que l'animateur aurait de toute façon voulu que ça soit pris en charge.

Productivité : réussir à atteindre son but en moins de temps possible parce que le TEMPS c'est de l'ARGENT.

avatar oomu | 

"Pour le lexique 3D et ses traductions, je te rejoins, c'est un peu flou et mouvant, cf. C4D et son "illumination globale" par ailleurs appelé "lancé de rayon" par exemple."

Ce ne fut pas facile, mais de ce que je comprends, c'est que "Global Illumination" est un terme vu comme une sorte de saint graal (simuler la lumière provenant de toutes les sources directes et indirectes donc réaliste) mais aussi comme un titre commercial : ça fait bien.

Du coup, si normalement le lancer de rayon EST ZE technique pour faire du "global illumination", je l'ai vu à toutes les sauces et parfois dans des polémiques.

Ainsi quand Pixar déclara que dorénavant tout est Global Illumination chez eux, une cohorte de pros sont sortis du bois pour dire que "hola ho minute papillon", parce que Renderman ne fait pas que du lancer de rayon et Pixar utilise de nombreuses astuces pour aller + vite et + photogénique.

3DLight permet de faire du "global illumination" via des shaders (et ici subitement ce mot signifie un algo de lumière) qui font pas du lancer de rayon du tout...

"Pas toujours facile de s'y retrouver, surtout avec des tutos en anglais."

ils montrent aussi les approches différentes et divisions des communautés d'infographiste. C'est un domaine qui a évolué rapidement. En cela on voit une Culture et ça me plait beaucoup :)

"Seule solution -> Tout utiliser en anglais :) En tech de "pointe", je crois que c'est le plus sage. Ça évite le "lost in translation" héhé."

oui et non.

Oui car c'est une réalité et c'est pratique pour partager avec tous.
Non car je ne renie jamais ma propre langue.

Je pratique la Fierté Généreuse, le Patriotisme Aimant, Le Français D'Abord En Même Temps Que Tout Le Reste !

avatar oomu | 

et sincèrement, je considère que rendre + accessible est toujours, sans aucun doute, un gain pour tout le monde (les créatifs, les spectateurs, les jeunes, les vieux, les loutres et les ragondins, tout le monde).

Je ne pense pas que ça "gabarise" car si des gens vont s'arrêter au gabarit de base et dormir, ils permettent à la horde de gens plein d'imagination de décoller et partir loin dans la modif, le hack, le custom, la bidouille, l'amélioration, la construction et j'en passe.

avatar Shralldam | 

@CNek :
Comprends pas trop ta remarque... Dans C4D "Global Illumination" est traduit par "Illumination Globale", et "Raytrace" par "Lancer de rayons". Qu'y a-t-il d'anormal ?

avatar Pierre Hubert (non vérifié) | 

Un support OMF siouplé' !

avatar cv21 | 

Pour mon usage (sujet JT et mag au quotidien) je trouve cette mise à jour superbe au même titre que la 10.1 ! FCPX est devenu extrêmement réactif (reproche des toutes premières versions levé). La fonctionnalité de 3D légère est d'une simplicité incroyable. C'est un gain de temps et de possibilité créative majeur pour faire des génériques ou des habillages sans attendre parfois des jours de rendu en 3D réelle. Soit cela n'a rien à voir cependant pour des jingles pub je continue à utiliser Cinema4D avec des heures de rendu pour 5 secondes....et pour des habillages d'émission Motion avec cette capacité 3D apporte un réel plus en productivité...

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