Macally Pebble Wireless

Sylvain ALLAIN |
Mighty Mouse Sans Fil en ligne de mire ?

Oui !... Mais non. À vrai dire, en y regardant d’un peu plus près, exceptée la forme générale, la Pebble Wireless et la Mighty Mouse Sans Fil n’ont en commun que la notion de liberté. Pour le reste, la petite souris de Macally mise sur sa compacité à l’image de sa petite sœur et son ergonomie pour se tailler une place dans la housse de nos portables. Car, si le périphérique profite des atouts de sa jumelle filaire : la Pebble, cette mouture « wireless » se distingue des produits du marché par une prise en main exemplaire - malgré sa petite taille -, et un astucieux système de rangement pour le récepteur sans fil. Ajouter à cela un prix compétitif, en deçà de 30 €, le rongeur a vite fait d’attirer l’attention.




Rondelette, de noir et d’argent parée

Ronde, c’est le premier adjectif qui vient à l’esprit lorsque l’on touche pour la première fois la Pebble Wireless. Pourtant, ses faibles dimensions, quasi équivalentes au modèle filaire exception faite de l’épaisseur, ne l’handicapent en rien. Cependant, nous l’aurions préféré un tantinet plus large. 3 ou 4 millimètres de plus auraient été parfaits.
Côté esthétique, la bête se pare de noire et d’argent. Sa coque plastique à l’aspect laqué accentue son style et permet à la souris de surfer sur la vague des objets tendances aux lignes simples, mais efficaces.


Bonne ergonomie générale pour ce produit sans fil dont la forme ovoïde s’adapte à presque tous les formats de mains.



En revanche, certains choix du fabricant sont assez étranges. En effet, si les deux éléments qui composent la plus grande partie de la coque et de la base de la souris sont en plastique noir, il est préjudiciable que le pourtour argenté (une pièce de plastique transparente en réalité) soit peint. Bien évidemment, il est difficile d’obtenir d’un plastique teinté dans la masse une apparence simili argent ou métal brossé. Il existe néanmoins d’excellents procédés qui permettent de réaliser des plastiques granuleux aux allures réalistes de métal. Mais cela a un coût ! Gageons que celui-ci devait être relativement important pour que Macally fasse ce choix. D’autant que l’échantillon que nous avons reçu présentait déjà de petites marques de peinture écaillée.

Bien conçue

Ce détail mis à part, la Pebble Wireless jouit d’une conception assez inédite pour une souris ambidextre. Logés en son centre, il suffit de faire pivoter horizontalement vers la droite ou la gauche la section haute de la coque, en maintenant la base de l’autre main, on accède aux deux piles AA et au petit récepteur USB 2.4 GHz. Une simple pression sur la prise du module et l’objet s’extrait de la souris.


Le mécanisme d’ouverture est bien conçu, et le système de ressort solidarise efficacement les deux parties de la souris.




Pour extraire le récepteur, une simple pression du doigt sur la partie métallique suffit.



Une fois connecté à l’ordinateur, on met sous tension le mulot et on appuie sur le petit bouton « reset » pour que l’appareil soit reconnu. La souris fonctionne immédiatement et pour la configurer, comme les deux autres modèles livrés dans pilote logiciel, il suffit de se rendre dans le panneau des « Préférences Système ».


Contrairement à la Pebble, la version sans fil se contente d'une paire de patins en téflon aux formes apparentes à celle d’un boomerang. Résultat, la souris glisse, hélas, un peu moins bien.



Trois résolutions optiques

Cependant, il existe un autre moyen d’affiner le paramétrage de la souris, comme sur la Pebble, trois résolutions optiques - ou laser - (400, 800 et 1600 ppp) sont débrayables manuellement et de façon matérielle. Pour passer d’une résolution à l’autre, il faut d’abord cliquer sur le bouton gauche, laisser le doigt appuyé, puis cliquer durant 3 secondes sur le bouton droit et relâcher pour passer à la résolution supérieure. C’est une suite séquentielle.

Pour revenir à la résolution par défaut, il faut opérer la manipulation trois fois. Si l’opération s’en ressent immédiatement, ce n’est pas le cas de la molette, plus petite que sur la Pebble, qui se révèle moyennement fluide. Certes, elle fait bien mieux que celle de sa petite sœur, mais demeure moins sensible que la bille de la Mighty Mouse…

En résumé

La Pebble Wireless nous apparaît comme une bonne alternative à la Mighty Mouse Sans Fil. Plus petite et plus légère, elle offre des fonctionnalités équivalentes ou presque, bien qu’elle ne s’appuie pas sur la technologie Bluetooth. Certes, elle va occuper de fait un port USB sur l’ordinateur auquel elle sera connectée, mais en contrepartie, elle se fait bien moins encombrante, pour qui voyage souvent. C’est l’idéal. D’autant que sa prise en main est excellente. Malheureusement, les deux patins sous le châssis ne lui confèrent pas une glisse équivalente celle de la Pebble, la meilleure dans ce domaine. Mais à petite bourse, la Pebble Wireless s’impose d’emblée comme un bon choix. 40 € moins chère que la souris d’Apple, bien que sa molette n’offre que des déplacements latéraux, elle est nettement plus abordable. Un argument de poids dans la balance du choix.
avatar mattthieu | 
tous les ordinateurs ont le bluetooth maintenant. pourquoi encore nous faire des souris utilisant d'autres protocoles et nécessitant un adaptateur? ce n'est vraiment pas pratique... (surtout vu le nombre de port usb sur un ordinateur comme le macbook air par exemple)
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Merci pour cette série d'articles mais un petit regret et une petite remarque. On ne nous parle jamais des fonctions "logicielles" de ces souris. Je veux parler des différentes possibilités de programmer les boutons et, en particulier, l'intégration avec OS X (Dashboard, Exposé, Finder, etc...). Dommage, car, sans cela, aujourd'hui, une souris n'a plus sa place sur nos tapis.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
je possede la VX Nano de logitech qui fonctionne egalement avec un adaptateur mais qui est nettement plus petit (d'ailleur je le laisse quasiment tout le temps en place, tres peu de risque qu'il se casse comme les adaptateurs plus encombrants). Par contre, gros inconvenient de la VX: la molette ne fonctionne pas comme bouton du milieu. Tres handicapant quand on y est habitue...
avatar Sylvain ALLAIN | 
@ Citizen B Bonsoir, Les souris Macally sont livrées sans pilote logiciel. Il s'agit de souris aux fonctions de base universelles. Bref, vous pouvez donc les programmer comme s'il s'agissait d'une souris Apple et attribuer les fonctions spécifiques propres à OS X aux boutons desdites souris : Pebble, Pebble Wireless et Turtle.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
@ Sylvain Merci pour la réponse. Et me voilà rassuré.
avatar lechat666 | 
mattthieu : +1 , c'est un retour en arriere de devoir utiliser un recepteur et bouffer un port USB...Surtout pour des portables bluuettoootthhh !
avatar Sylvain ALLAIN | 
@ Citizen B et les autres lecteurs. Si dans les faits Macally ne livre aucun pilote logiciel avec ses souris, il est cependant possible de télécharger sur le site de Macally des pilotes pour les souris testées. C'est ici que cela se passe : http://www.macally-europe.com/driversandmanuels.php?drivermanual=Mouse/Trackball&type=drivers
avatar Sylvain ALLAIN | 
@ Matthieu Bonjour, Il est vrai que les actuels portables ou stations de bureau bénéficient de la fonction Bluetooth. Même les nouveaux Mac Pro en sont dotés (excepté l'Airport qui reste en option). Mais il existe encore un parc important de machines, notamment en portable (iBook en autres) qui n'ont pas forcément le Bluetooth. Macally a donc opté pour une solution plus ouverte commercialement, et ce n'est pas la seule. Logitech commercialise encore des produits fonctionnant avec de mini-récepteurs comme la VX Nano de Mkrus. Plus récemment encore , la nouvelle V450 Nano du même fabricant, elle vient tout juste d'être commercialisée, s'appuie sur un mini récepteur pour fonctionner... Après tout est une question de besoin et de choix. SA
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Bonjour, Et...euh ... où peut-on trouver ces souris Macally Pebble ? Un revendeur Parisien dans l'coin? ou sur le Net ? Merci ;o))

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