Interarchy 8

ange |
Parce que le Finder de Mac OS X ne permet toujours pas de télécharger un fichier vers un serveur FTP, un logiciel dédié demeure nécessaire. L'offre, heureusement, est riche. Interarchy est ainsi un nom bien connu des utilisateurs Mac. Même peut-être éclipsé un peu par d'autres programmes, le logiciel continue d'évoluer. C'est la dernière version, numérotée 8, que nous avons testée pour vous.

L'installation, fidèle dans les principes du Mac, se fait simplement en glissant l'application sur le raccourci "Applications"



Puis apparaît la fenêtre principale au look Mac OS X.



L'action initiale est bien sûr la demande de connexion à un serveur :



La fenêtre proposée se subdivise en plusieurs sections. L'application regroupe toutes fonctions et permet de les combiner à la manière de Automator. La première à droite permet de choisir le protocole (FTP, HTTP, iDisk [webDAV], Finder...), la seconde l'action à mener (lister, ramener,supprimer, etc.), chaque action affichant dans la partie basse une plus ou moins petite explication et enfin, la partie droite, la partie configuration (adresse, compte, mot de passe...). Une fois ces derniers paramètres saisis, il ne reste plus qu'à appuyer sur le bouton "play" pour que l'action se fasse et qu'une fenêtre rappelant celle du Finder dresse la liste du contenu du site sélectionné. Simple ! (La fenêtre s'agrandissant éventuellement pour afficher l'ensemble de la liste)



L'affichage de la liste se présente comme celle du Finder avec les 3 vues possibles (liste, colonne ou icône), et l'ordre d'affichage suit les en-têtes de colonne comme dans le Finder.



Pour transférer un fichier, il suffit de le glisser d'une des fenêtres du Finder vers l'une des fenêtres liste de Interarchy. On ne peut faire plus simple. Inversement, il est possible de visualiser directement une image d'un site distant avec Aperçu via le menu contextuel :



Dommage que seul le "rond qui tourne" montre que Interarchy est en action. Lors d'une grosse copie, on ne sait pas où on en est ! Pour contourner ce petit désagrément, il est possible de demander l'affichage de la fenêtre "transferts" pour voir ce qui se passe,



ou même la fenêtre "transactions" pour voir même les codes FTP apparaître :



Pratique lorsque dans son site, on a un répertoire ayant tendance à se compléter: le transfert d'un répertoire demande la fusion, ou le remplacement.



De même, l'action "supprimer" profite de la fenêtre de confirmation pour donner un maximum d'informations sur les options ou possibilités de cette action.



En fait, Interarchy affiche beaucoup de textes d'aide disséminés sous toutes les actions. Les textes en version française sont de bonne qualité. Finalement, l'aide, qui est bien faite, complète, mais en anglais, ne sert pratiquement pas:



L'interface de création de signet est peu intuitive. Il faut passer par le menu (*) pour ajouter un signet. De même, la gestion des signets n'est pas aussi simple que celle offerte avec le gestionnaire de signet de Safari. De plus, jouter un dossier n'est accessible que par le menu "signet" : avoir cette possibilité par le menu contextuel aurait été plus pratique. À noter qu'à la première ouverture, Interarchy se charge de récupérer tous les sites présents dans les adresses du carnet d'adresses.

Il est à noter que pour la connexion, la liste des actions proposées dépend bien sûr des possibilités qu'offre le protocole :

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Afin de réduire la configuration de chaque action à son strict minimum, beaucoup de paramétrages communs peuvent être configurés via les préférences, qui du fait sont nombreuses :

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D'autres préférences s'appliquent plutôt à l'interface, ou aux extensions possibles:

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Interarchy propose plusieurs autres fonctionnalités telles que signets programmés, mirroring, rapatriement de pages ou même de site, et même un ensemble de petits outils permettant d'analyser le réseau :



L'un des plus pratiques est l'état du réseau :




Le graphe affiche l'état du réseau sur un intervalle de temps donné (la dernière minute, les 12 dernières minutes, la dernière heure, les 4 dernières heures, le dernier jour), le passage d'un affichage à l'autre se faisant par simple clic. Bien sûr, il faut que Interarchy soit lancé pour avoir un historique.
Les autres outils sont plus des reprises des outils systèmes fournis avec l'OSX, avec une interface un peu différente :

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Conclusion

Interarchy est à conseiller aux débutants pour les aides permanentes, l'affichage des listes des serveurs distants rappelant celui du finder et l'interaction simple avec celui-ci. Une facilité d'emploi qui se retrouve quelque soit le protocole (FTP, HTTP, Finder, mais aussi le réseau bonjour, idisk, WebDAV.,.). L'utilisateur averti pourra être séduit en plus par les larges possibilités de ce logiciel, ses automatisations possibles et par le fait de retrouver sous un même logiciel plusieurs outils d'analyse du réseau.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Merci pour ces tests toujours intéressants… Rappelons que Transmit fait cela également très bien, il est possible d'associer autant d'icôneq "actives" à des serveurs FTP spécifiques. Fonctionnalité qui permet de gagner du temps au quotidien…
avatar pierreh | 
Moi j'aime bien CyberDuck, en plus il est gratuit - et a une belle icône!
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Personellement, j'ai plus ou moins laissé tomber Interarchy au profit de Yummi FTP qui est plus proche de mes besoins.

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