Le torchon brûle entre les États-Unis et Huawei. Le département de la Justice américain a inculpé le fabricant chinois de vol de technologies et de violation de l’embargo sur l’Iran.
Les autorités américaines affirment que Huawei a lancé en 2012 un « effort concerté » pour voler des informations sur Tappy, un robot utilisé par l’opérateur T-Mobile pour tester les smartphones en répliquant les interactions tactiles. Au total, 10 chefs d’accusation ont été retenus pour l’affaire du vol et 13 pour l’accusation concernant l’embargo iranien.
« Les États-Unis utilisent le pouvoir de l’État pour discréditer et attaquer certaines entreprises chinoises, dans une tentative d’étrangler leurs opérations, qui sont légitimes et légales », a réagi le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.
Dans le même temps, de plus en plus de pays boycottent les équipements réseau 5G de Huawei, par crainte d’espionnage. Le gouvernement français a déposé la semaine dernière un amendement qui pourrait bloquer l’installation d’équipement chinois.
Le conflit entre les États-Unis et la Chine est également d’ordre économique, Donald Trump menaçant d’augmenter la taxe douanière sur les produits importés de ce pays. Apple, elle, est au beau milieu de tout ça. Si Tim Cook a minimisé la baisse de réputation d’Apple dans l’Empire du Milieu, l’entreprise étudie des moyens d’échapper à l’éventuelle taxe douanière en délocalisant une partie de sa production.