SpaceX vient d'ajouter une nouvelle fonction à Starlink, qui peut avoir de l'intérêt pour certains : un serveur NTP. Cette technologie permet aux appareils présents sur le même réseau que l'antenne d'obtenir une base de temps fiable.
La technologie NTP existe depuis de très nombreuses années, et elle fournit les données nécessaires pour fixer la date et l'heure d'un appareil. Ce n'est pas anodin et les serveurs NTP sont très utiles : si un appareil n'est pas à l'heure, certaines technologies liées au web ne peuvent pas fonctionner et afficher des erreurs cryptiques. De même, la date est aussi utilisée pour valider les signatures des applications dans les systèmes d'exploitation modernes, et un trop grand décalage peut empêcher le lancement de ces dernières.
Apple fournit depuis de très nombreuses années un serveur NTP (time.apple.com), mais le serveur intégré dans les antennes Starlink peut être intéressant si l'accès à l'extérieur est fermé pour une raison quelconque. Il est disponible à l'adresse 192.168.100.1 et Starlink précise que le serveur est de type « best effort », c'est-à-dire sans garantie de fonctionnement. Le principal intérêt du serveur NTP de Starlink et qu'il fonctionne en local : les données sont obtenues grâce au récepteur GPS de l'antenne, employé pour déterminer la position de celle-ci, contrairement aux serveurs habituels qui nécessitent une connexion à Internet.
Il faut noter qu'un serveur NTP local est surtout intéressant pour les appareils un peu anciens (comme de vieux Mac ou PC), qu'il n'est pas conseillé de connecter directement à Internet. De même, il peut servir à fournir une base de temps fiable à un appareil qui n'a pas de contrôleur RTC (comme les Raspberry Pi), dans lequel la batterie qui garde les données est vide ou absente1 ou qui a un souci de dérive. Ce problème est parfois ignoré, mais la précision des contrôleurs RTC est assez faible, et la dérive peut atteindre plusieurs minutes par moi, et même être très élevée en cas d'overclocking.
Nous vous conseillons d'enlever les piles des vieux Mac, par exemple. ↩︎
La rentrée, c'est l'occasion parfaite pour reprendre de bonnes habitudes, et parmi elles, sécuriser votre Mac !
Alors que notre vie quotidienne est de plus en plus connectée, les risques pour nos données personnelles augmentent. Que vous utilisiez votre Mac pour travailler, faire des achats en ligne, ou simplement vous divertir, protéger vos informations privées est plus que nécessaire. Et pour cela, le VPN reste une solution incontournable.
En ce moment, cette offre exceptionnelle de CyberGhost mérite votre attention : 45 jours d'essai satisfait ou remboursé pour un VPN haut de gamme avec plus de 10 000 serveurs dans 100 pays. Mais ce n'est pas tout : c’est aussi le VPN le moins cher du marché avec un prix imbattable et des avantages premium comme une IP dédiée.
Aujourd’hui, nous utilisons nos Mac pour tout : consulter nos mails, travailler, gérer nos comptes bancaires, faire du shopping en ligne, interagir sur les réseaux sociaux, etc. Pourtant, chaque fois que nous nous connectons à un réseau Wi-Fi, surtout public, nous prenons le risque d’exposer nos informations personnelles aux hackers.
Un VPN permet de créer un tunnel sécurisé entre votre appareil et le serveur auquel vous vous connectez. Vos données sont chiffrées, ce qui rend extrêmement difficile pour quiconque d'intercepter vos informations. Imaginez, par exemple, que vous soyez en train de consulter votre compte bancaire en vous connectant au Wi-Fi public d’un café. Sans VPN, un hacker peut théoriquement intercepter vos informations. Avec CyberGhost, ce danger disparaît.
Contourner les restrictions géographiques
L'autre grande utilité d'un VPN, c'est la possibilité de contourner les restrictions géographiques. Vous êtes en vacances à l'étranger et vous ne pouvez pas accéder à votre plateforme de streaming habituelle ? Pas de problème, CyberGhost vous permet de changer virtuellement de localisation pour accéder à vos contenus préférés où que vous soyez.
Cela fonctionne aussi pour des services en ligne ou des sites d'actualités qui ne sont pas accessibles dans certaines régions. Avec l'offre du moment, plus besoin de se soucier des blocages : tout est à portée de main.
Sécuriser vos téléchargements et votre navigation
Que ce soit pour télécharger des fichiers ou simplement naviguer sur le web, le VPN vous offre une couche supplémentaire de sécurité.
En masquant votre adresse IP et en cryptant vos connexions, il devient quasi impossible pour des tiers (fournisseurs d’accès internet, agences de publicité, pirates informatiques) de tracer votre activité en ligne. C’est particulièrement important si vous téléchargez des fichiers sensibles ou si vous tenez à votre anonymat en ligne. CyberGhost vous offre tout cela, à un prix imbattable.
Un VPN performant avec des avantages premium
Avec CyberGhost, vous avez accès à un réseau de plus de 10 000 serveurs dans plus de 100 pays. Ce large choix de serveurs signifie que vous trouverez toujours un serveur rapide et fiable à proximité, où que vous soyez dans le monde. C’est idéal pour les voyageurs ou tout simplement pour ceux qui veulent contourner des restrictions géographiques et profiter d’une connexion fluide et rapide.
En pratique, vous pourrez toujours choisir un serveur proche de votre localisation pour obtenir la meilleure vitesse possible, ou un serveur situé à l’étranger si vous avez besoin d’une adresse IP spécifique.
Une IP dédiée pour plus de discrétion
Autre atout non négligeable de cette offre : l'option d'une IP dédiée. Alors que la plupart des VPN vous attribuent une IP partagée (la même que des dizaines, voire des centaines d’autres utilisateurs), cette IP dédiée vous permet de bénéficier d’une adresse IP unique, renforçant ainsi la confidentialité et la sécurité de vos connexions.
C’est aussi très utile si vous utilisez des services qui bloquent souvent les IP partagées, comme certaines plateformes de streaming ou des outils professionnels.
Avec elle, vous êtes le seul à bénéficier de cette adresse, ce qui offre plus de stabilité et évite des interruptions de service causées par des restrictions sur les IP partagées.
Le VPN le moins cher du marché
CyberGhost ne fait pas que proposer un service premium, il se distingue également par son prix imbattable. Vous pourriez penser qu'avec une telle qualité de service, le prix serait élevé, mais en réalité, c’est le VPN le moins cher du marché. Grâce à une offre spéciale pour la rentrée, vous bénéficiez d’un tarif de 2,03 € par mois HT sur un abonnement de deux ans, soit une réduction de - 83 % avec quatre mois supplémentaires offerts.
À ce prix-là, vous avez accès à l’ensemble des fonctionnalités premium du service, incluant l’essai satisfait ou remboursé de 45 jours, ce qui signifie que vous pouvez tester le service en toute tranquillité. Si pour une raison quelconque vous n’êtes pas satisfait, vous pouvez demander un remboursement complet dans cette période.
Comment profiter de l’offre ?
Pour profiter de cette offre exclusive, c’est très simple : suivez ce lien de réduction CyberGhost, et activez l’offre à 2,03 € par mois, avec 4 mois offerts.
Vous pourrez donc tester le service pendant 45 jours et obtenir un remboursement complet si vous n’êtes pas satisfait.
Série noire pour le carré rouge. Après la divulgation des données personnelles de 1,45 million de clients en juin et la fuite de 50 000 dossiers supplémentaires au début du mois, SFR admet avoir « détecté un incident de sécurité portant sur un outil de gestion de commande de ses clients ». Sans dévoiler l’ampleur de la fuite, l’opérateur reconnait avoir laissé filer toutes les données identifiantes.
Une base de données comportant les informations de 1 445 683 clients de SFR avait été mise en vente au début de l’été sur une plateforme de cybercriminalité. À la rentrée, l’opérateur au carré rouge avait reconnu avoir été piraté par une bande de jeunes hackers, des script kiddies qui avaient réussi à récupérer 50 000 dossiers dans le système d’un sous-traitant réalisant « des interventions techniques en entreprise ».
Au même moment, le 3 septembre pour être précis, l’outil de gestion des commandes de SFR était lui-même victime d’un piratage. Bien que l’opérateur se félicite que le « détail de vos appels » et le « contenu de vos SMS » reste inviolé, la liste des données volées donne le tournis : nom et prénom, adresse électronique et postale, numéro de téléphone, contenu de la commande et offre souscrite, IBAN et même le numéro IMEI et l’identifiant de la carte SIM.
Le jour même, assure l’opérateur, « SFR a pris toutes les mesures nécessaires permettant de clore définitivement l’incident rencontré. » Maigre consolation : à force de perdre des clients, plus de deux millions en deux ans, il ne restera plus beaucoup de données à pirater.
Apple a enfin entendu nos demandes1 : une véritable application est disponible pour gérer les données privées du trousseau iCloud ! Cette application, simplement nommée « Mots de passe », est intégrée par défaut à macOS Sequoia, iOS et iPadOS 18 ainsi qu’à visionOS 2. Elle permet de gérer les identifiants et mots de passe des sites web sans avoir à passer par les Réglages de chaque appareil.
Après avoir ajouté le partage de mots de passe l’an dernier, c’est une nouvelle évolution bienvenue pour le trousseau iCloud, qui s’approche ainsi de ses nombreux concurrents et devient un candidat encore plus sérieux face à 1Password, Bitwarden et tous les autres.
Comment fonctionne Mots de passe et quelles sont ses nouveautés supplémentaires ? Suivez le guide.
Une app indépendante au lieu d’une section des Réglages
Mots de passe prend désormais la forme d’une app qui s’ajoute automatiquement à l’écran d’accueil de votre iPhone ou iPad lors de l’installation d’iOS 18, mais pas dans le Dock de macOS Sequoia. Vous la trouverez aussi en passant par Spotlight, la Bibliothèque d’apps des appareils mobiles ou encore Launchpad sur les Mac. Elle remplace la section des Réglages et Réglages Système qui était jusque-là dédiée au trousseau iCloud.
Puisqu’il y a maintenant une app indépendante, les Réglages ont d’ailleurs été purgés de cette ancienne section. Apple a tout de même pensé aux plus distraits, avec un rappel qui s’affiche notamment lorsque l’on recherche « Mots de passe » dans les Réglages Système de macOS 15. Bizarrement, ce rappel n’apparaît pas dans iOS 18.
À propos de rappel, on pouvait aussi accéder au trousseau iCloud depuis les préférences de Safari sur le Mac. Ce n’est plus le cas avec Sequoia, même si le navigateur web d’Apple continue là encore d’afficher un panneau dédié aux mots de passe dans ses paramètres. À l’intérieur, il n’y a rien de plus qu’un message de rappel et un bouton pour ouvrir l’app Mots de passe.
Ceci posé, à quoi ressemble l’app Mots de passe ? Pas de surprise majeure, il s’agit d’une app codée en Swift et SwiftUI comme toutes les apps modernes d’Apple et elle adopte une présentation classique. Elle m’a surtout évoqué l’app Rappels, peut-être parce qu’il y a désormais des catégories affichées en gros et avec des icônes colorées sur l’écran principal d’iOS et dans la barre latérale d’iPadOS et macOS.
Sur iPhone, on affiche d’abord un écran avec ces catégories en haut, puis un accès aux groupes de partage en bas. Un champ de recherche complète le tout en haut de l’interface, mais la liste d’identifiants elle-même n’est plus accessible dès le départ, il faut ouvrir la catégorie « Tout » ou une autre pour les retrouver. Sur iPad, Vision Pro ou Mac, on a une barre latérale à gauche avec les catégories puis les groupes et la zone de droite pour afficher le contenu correspondant. Par défaut, la liste de tous les identifiants s’affiche ainsi à l’ouverture.
Apple a prévu six catégories dans Mots de passe :
Tout : affiche tout le contenu du trousseau iCloud dans une longue liste alphabétique (comme sur les versions précédentes) ;
Clés d’accès : liste uniquement les identifiants associés à une clé d’accès (passkey) ;
Codes : affiche tous les codes de deuxième facteur pour les identifiants où ils sont configurés ;
Wi-Fi : présente tous les codes de tous les réseaux Wi-Fi enregistrés par vos appareils Apple ;
Sécurité : liste tous les problèmes relevés par Apple concernant vos identifiants, que ce soit les mots de passe compromis suite à une faille, ceux qui sont trop simples ou utilisés sur plusieurs sites ;
Supprimés : présente la corbeille de l’app, où les mots de passe supprimés sont conservés pendant trente jours avant de disparaître pour de bon.
Tous ces éléments ne sont pas des nouveautés. Le trousseau iCloud intégré à Réglages offrait déjà des recommandations de sécurité et les mettait en avant en haut de son interface, par exemple. On pouvait également accéder aux clés d’accès et codes de deuxième facteur, même si l’ajout de ces catégories est bien pratique. C’est tout particulièrement vrai pour les codes, qui sont visibles directement dans la liste avec mise à jour en temps réel et qui peuvent être copiés d’un clic ou en touchant le code à l’écran.
L’ajout des réseaux Wi-Fi est une nouveauté, même s’ils étaient déjà synchronisés via le trousseau iCloud et même s’il était possible d’y accéder par un autre biais. Jusque-là et depuis iOS 16, les réseaux Wi-Fi enregistrés étaient visibles depuis les Réglages, dans la section Wi-Fi et en touchant le bouton « Modifier » en haut à gauche sur iOS. Les retrouver dans Mots de passe est une bonne idée pour lister rapidement les réseaux connus et surtout partager le code d’accès associé.
Tant qu’à faire de créer une app dédiée, Apple a même été un petit peu plus loin. Le partage de code d’accès peut se faire en copiant les éléments et en les collant dans un message, email ou autre. Mots de passe peut également générer un code QR pour faciliter la connexion à un réseau Wi-Fi. Quand il est scanné par un autre appareil Apple ou même un smartphone Android, ce code permettra à cet appareil de se connecter directement au réseau.
Même si le trousseau iCloud caché dans les Réglages proposait la fonction, Apple a profité de l’app dédiée pour enrichir les avertissements liés aux mots de passe. Ils sont désormais mieux mis en avant par la catégorie dédiée et Mots de passe affiche davantage d’informations à ce sujet. Toutes les fiches ont d’ailleurs droit à un message, qui peut ainsi vous féliciter pour votre choix de mot de passe, le cas échéant.
La liste des identifiants évolue un petit peu au passage. On reste sur la même idée générale, avec une liste triée par défaut alphabétiquement par nom de site et des identifiants identifiés par l’icône du site sur le côté gauche, quand elle est disponible. Par rapport à ce que l’on avait sous iOS 17 ou macOS Sonoma, la présentation dans Mots de passe est moins dense. En contrepartie, on gagne de nouvelles options de tri, pour inverser l’ordre alphabétique ou encore trier par date de création ou modification.
Toujours à propos de la liste, le bouton « … » qui était jusque-là placé en haut à droite a disparu. Apple a remplacé le menu correspondant par plusieurs icônes dédiées : sélection multiple en haut à droite, ajout d’un élément en bas à droite. L’accès aux mots de passe générés sans être enregistrés se faisait jusque-là depuis ce menu, ce n’est plus le cas. Mots de passe intégré à macOS Sequoia propose un accès à la liste des mots de passe générés depuis la barre des menus. Sauf erreur de ma part, ce n’est pas plus possible de voir cette liste sur les autres variantes de l’app, même si les mots de passe générés apparaissent bien dans la catégorie « Tout ».
Autre élément d’interface spécifique à la version macOS : Mots de passe propose en option de se glisser dans la barre des menus de Sequoia. Le menu associé à cette icône affiche un champ de recherche ainsi que les cinq identifiants créés en dernier, ou bien des suggestions qui dépendent de l’app au premier plan. Un bouton permet de créer un nouvel identifiant, un autre d’ouvrir l’app complète. L’ensemble est également protégé par la biométrie (ou le mot de passe de session) et vous pourrez l’activer en faisant un tour dans les préférences de l’app.
La version macOS de l’app reste par ailleurs la seule à pouvoir importer et exporter des données. C’était déjà le cas pour le trousseau iCloud des Réglages et la fonctionnalité n’a pas évolué : on reste limité à des échanges en clair avec des fichiers CSV et potentiellement des pertes de données à l’import. C’est toujours mieux que rien et cela simplifie la transition entre gestionnaires de mots de passe, à condition d’avoir un Mac sous la main.
Côté iOS et iPadOS 18, Apple a prévu quelques commandes dans le menu contextuel associé à l’icône de l’app (accessible via un tap prolongé). De quoi créer directement un nouveau mot de passe, accéder rapidement au moteur de recherche intégré ou encore afficher immédiatement les codes de deuxième facteur.
Apple ajoute un petit peu de souplesse…
Au-delà des changements d’interface liés à la nouvelle app, le trousseau iCloud gagne quelques fonctionnalités supplémentaires. Nous avons déjà évoqué l’intégration des codes pour les réseaux Wi-Fi connus. On peut aussi mentionner les connexions effectuées avec le système « Se connecter avec Apple », que ce soit pour les sites web ou même les apps. Grâce à cet ajout, Mots de passe présente toutes les informations de connexion, y compris celles qui ne reposent pas réellement sur un mot de passe. Après tout, c’était aussi vrai pour les clés d’accès, alors cet ajout est logique. Le cas échéant, des boutons permettent d’ouvrir les Réglages pour gérer la connexion avec Apple et, par exemple, y supprimer un élément.
Cette nouveauté est en réalité liée à une autre plus fondamentale : alors que le trousseau iCloud demandait un site web pour créer un identifiant, même si cela n’avait aucun sens (pour une app sans site associé, par exemple), la nouvelle application permet enfin d’enregistrer un mot de passe sans autre information additionnelle. Lors de l’enregistrement automatique d’un identifiant existant ou bien lors de la création d’un compte assisté par le système d’Apple, le nom de domaine du site web sera naturellement enregistré en même temps. Mais si vous créez un mot de passe directement depuis l’app, le site est alors optionnel. Au passage, l’app suggère désormais directement un mot de passe fort, une excellente idée.
Autre évolution bienvenue, un même mot de passe peut enfin être associé à plusieurs noms de domaine différents. Pour donner un exemple, vous pouvez utiliser le même identifiant pour Amazon France, Allemagne et Italie. Auparavant, il fallait opter entre deux mauvaises options : soit créer un seul identifiant et perdre l’autocomplétion du mot de passe sur les autres noms de domaine, avec la nécessité de passer par le moteur de recherche du trousseau iCloud pour trouver le bon élément. Soit créer autant d’identifiants que de noms de domaine, avec la nécessité de maintenir à jour plusieurs fiches en parallèle et avec des alertes inutiles sur la duplication des mots de passe pour plusieurs sites.
La nouvelle app offre une solution nettement plus élégante, similaire à celle que l’on trouve dans les gestionnaires de mots de passe dédiés. On peut désormais enregistrer plusieurs noms de domaine pour chaque identifiant. Lors de la modification d’une fiche, des boutons + et - sont affichés au niveau des sites web. Une fois les sites renseignés, l’autocomplétion suggère l’identifiant pour tous les noms de domaine, comme on s’y attendait.
Point compatibilité important : les identifiants associés à plusieurs noms de domaines dans Mots de passe seront bien synchronisés avec le trousseau iCloud d’iOS 17 et macOS 14, mais avec uniquement le premier site web de la liste. Il faut le garder en tête si vous n’effectuez pas la transition sur tous vos appareils Apple, même si je n’ai pas noté de perte d’informations, y compris en modifiant ces identifiants sur les anciennes versions du système.
De la même manière, s’il est impossible de créer des identifiants sans un site web sur macOS 14 ou iOS 17, les identifiants configurés ainsi sous iOS 18 et macOS 15 sont bien synchronisés avec les Mac et iPhone restés sur une ancienne version. À défaut d’un nom de domaine, leur champ site web est alors rempli avec une série de caractères sans importance.
… sans égaler encore les gestionnaires de mots de passe dédiés
Si ces ajouts sont bienvenus, ils ne font pas de Mots de passe un gestionnaire aussi complet que 1Password, Bitwarden et les autres. Ce n’est pas forcément un problème d’ailleurs et Apple cherche rarement à concurrencer les apps les plus complètes. Malgré tout, voici ce qui pourrait vous manquer si vous envisagez la migration.
Il n’y a pas de notes sécurisées ni de documents stockés de manière sûre dans Mots de passe. Vous pouvez ajouter quelques notes (uniquement en texte brut) à un identifiant existant, mais pas saisir du texte sans l’associer à un identifiant. Pour compenser, la meilleure option dans l’écosystème Apple reste d’utiliser des notes verrouillées dans l’app Notes. « Meilleure »… ou en tout cas disons la moins pire, car c’est loin d’être optimal. D’une part, il faut gérer ses informations confidentielles dans deux apps différentes, sans possibilité de lier les deux.
D’autre part, Notes a quelques défauts significatifs : impossible de verrouiller un dossier entier, il faut le faire note par note. Impossible aussi de partager des notes verrouillées et impossible de verrouiller autre chose que du texte ; cette solution n’est ainsi pas envisageable pour protéger des documents. iOS 18 comme macOS 15 n’ont rien changé de ce côté, tous ces défauts restent présents et compliquent la transition. Même si j’ai abandonné 1Password l’an dernier, c’est un aspect que je regrette toujours, d’autant plus que le Trousseau d’accès (l’app historique qui stocke les mots de passe, codes Wi-Fi et bien d’autres informations sensibles, notamment des certificats) propose cette fonction sous macOS.
Cela me gêne moins, mais vous aurez peut-être un avis différent : les cartes bancaires ne sont toujours pas stockées dans Mots de passe. C’est d’autant plus étonnant que Safari conserve bien ces données (si vous le souhaitez) pour les remplir automatiquement sur les sites web. Pour accéder aux cartes, il faut passer par les préférences du navigateur web d’Apple, dans la section « Remplissage automatique ». C’est aussi ici que vous pourrez gérer les cartes enregistrées, y compris pour en supprimer ou en ajouter. Puisque ces données sont aussi synchronisées avec iCloud, ce serait aussi bien de les avoir dans Mots de passe, tant qu’à faire.
Comme son nom l’indique, Mots de passe reste orienté vers les identifiants de sites ou d’apps associés à un mot de passe ou une clé d’accès. Pour le moment, il n’est pas question de déborder de ce cadre, ce qui veut dire que vous ne trouverez rien pour y stocker les licences d’apps ou encore des clés SSH, pour prendre deux fonctions proposées par 1Password. Il y a peu de chance pour que cela arrive un jour, quoi qu’avec une app à part entière maintenant, on ne sait jamais…
Pour finir, Mots de passe est toujours protégé par la biométrie (Touch ID, Face ID ou Optic ID) et le code de l’appareil, on ne peut pas utiliser un mot de passe dédié et plus sûr. J’espérais qu’en sortant des Réglages, Apple proposerait cette option pour les utilisateurs qui souhaitent renforcer la sécurité de ces données sensibles. Il n’en est rien malheureusement et c’est un point à garder en tête, surtout si vous utilisez un code numérique à 6 chiffres (ou pire, à 4 chiffres) sur un iPhone ou iPad.
Là encore, l’app étant désormais indépendante, on peut espérer qu’Apple lui consacre davantage d’attention et ajoute ces fonctions ou options plus avancées. Qui sait, on n’aura peut-être même à attendre un an de plus et iOS 19 et macOS 16… on peut toujours rêver.
D’ici là, Mots de passe est une avancée indéniable en faveur du trousseau iCloud, du moins si vous utilisez exclusivement l’écosystème d’Apple. Même s’il existe une option pour Windows, Mots de passe ne propose rien côté Android. Par ailleurs, Safari est le seul navigateur à offrir une expérience optimale, ses concurrents doivent se contenter au mieux d’une intégration moyenne ou au pire de rien du tout, si ce n’est de copier/coller les identifiants depuis Mots de passe.
Orange a publié un communiqué de presse qui ressemble à s’y méprendre à une réponse à l’annonce d’hier de Free Mobile, qui a activé son réseau 5G SA sur tout le territoire. Cette 5G « standalone » ne repose plus sur l’architecture de la 4G et doit offrir de meilleurs débits (notamment en envoi) et une latence réduite, entre autres choses. Free est en effet le premier à l’offrir à tous ses clients, du moins ceux dont le smartphone est compatible, mais l’opérateur historique tient à faire savoir qu’il n’est pas (trop) en retard.
Orange indique ainsi avoir expérimenté avec la 5G SA pendant les Jeux Olympiques, uniquement avec ses clients « B2B », c’est-à-dire les professionnels, sous la marque commerciale de 5G+. Fort de cette expérience, l’entreprise compte offrir la 5G+ aux particuliers, avec une stratégie différente de celle de Free. En effet, elle sera uniquement accessible à domicile, par le biais d’une nouvelle offre 5G+ Home, et pas sur les smartphones pour le moment. On n’en sait pas beaucoup plus à ce stade, sachant qu’Orange compte la commercialiser le 10 octobre et donnera sans doute le reste des informations par la suite. On imagine notamment qu’il faut s’attendre à un surcoût par rapport à l’actuelle offre 5G Home facturée 43 € par mois sans engagement.
Sur l’offre en cours, Orange promet jusqu’à 1 Gbit/s en téléchargement, sans s’engager sur l’envoi de données, ce qui pourrait être différent avec la nouvelle offre 5G+ Home. Autre point à noter, seules les adresses couvertes par l’une des 10 401 antennes 5G sur la bande de fréquences des 3,5 GHz pourront bénéficier de cette nouvelle offre. Cela correspond à 70 % de la population métropolitaine, selon Orange et les autres devront se contenter de la 5G Home classique.
Pour finir, Bouygues Telecom devrait lancer rapidement ses offres de 5G SA, d’après les informations remontées par Le Monde, tandis que SFR ne semble pas spécialement pressé à suivre ses concurrents. Dans cet article, Orange glisse une petite pique à l’encontre de Free, en notant que le réseau 5G SA du quatrième opérateur français est plus réduit que le sien, avec seulement 7 000 antennes sur les 3,5 GHz. La majorité du réseau 5G de Free utilisant d’autres fréquences, il ne bénéficiera pas des améliorations apportées par cette nouvelle technologie. Reste à vérifier concrètement ce qu’apporte la 5G+ d’Orange, réponse dans un mois.
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