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La première puce maison d'OpenAI serait en bonne voie

Félix Cattafesta

lundi 10 février à 21:15

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OpenAI est visiblement bien décidé à produire ses propres puces. Selon les informations de Reuters, l’entreprise devrait avoir finalisé le design de son premier essai dans les prochains mois. Les plans seraient ensuite envoyés à TSMC, en charge de la production. L’objectif affiché est d’avoir une production de masse d’ici 2026.

Image OpenAI / MacGeneration

Ce premier modèle serait gravé à 3 nm et devrait disposer de « capacités de mise en réseau étendues » en plus d’une mémoire à large bande passante. OpenAI ne semble pas vouloir trop se presser : cette puce serait déployée « à une échelle limitée » et aura un rôle moindre dans l'infrastructure de l'entreprise. Elle servira dans un premier temps à faire tourner des modèles d'IA, bien qu’elle puisse également être utilisée pour en former de nouveaux par la suite.

Le projet est mené par Richard Ho, un ancien ingénieur de Google spécialisé dans les processeurs dédiés au machine learning. Son équipe serait passée de 20 à 40 personnes sur ces derniers mois. OpenAI travaillerait en partenariat avec Broadcom sur ce projet. Exactement comme Apple, qui plancherait sur une puce spécialisée dans l'IA pour ses serveurs.

OpenAI pourrait concurrencer Apple dans l

OpenAI pourrait concurrencer Apple dans l'accès à la gravure de TSMC

OpenAI pourra ainsi se distancer un peu de NVIDIA, qui règne en maître sur le secteur des puces spécialisées sur l’IA depuis des années. Les ingénieurs de l’entreprise auraient déjà dans l’idée de développer de futures versions de plus en plus avancées. Reste à voir si le plan se déroulera sans accroc étant donné qu’il s’agit d’un premier jet dans un domaine particulièrement complexe.

D’autres mastodontes comme Meta ou Microsoft se sont essayés à la fabrication de puces, mais ont opté pour des projets moins ambitieux. OpenAI devrait embaucher des centaines d'ingénieurs pour espérer mettre en place un programme aussi complet que celui de Google ou d'Amazon. La sortie des modèles du chinois Deepseek a récemment rebattu les cartes, montrant qu’un mode de développement moins axé sur la puissance brute était possible.

Apple met en ligne macOS 15.3.1

Félix Cattafesta

lundi 10 février à 19:17

macOS

Apple vient de publier une petite mise à jour pour le Mac : macOS 15.3.1. Celle-ci n’apporte pas de grosses nouveautés et se concentre plutôt sur la correction de bugs et d’autres petites améliorations ici ou là. Nous allons télécharger tout cela et vous tiendrons au courant s’il y a du neuf.

Lors des désinstallations, macOS 15.3 ne supprime pas bien les extensions du système

Stéphane Moussie

lundi 10 février à 18:30

macOS

Un bug en chasse un autre. Si macOS 15.3 a résolu plusieurs soucis qui affectaient les utilisateurs de Little Snitch et d’autres applications, la mise à jour a introduit de nouveaux problèmes, se désole l’éditeur Objective Development dans un billet de blog.

Du côté des bugs résolus, il y a notamment AirPlay qui fonctionne de nouveau correctement quand le pare-feu intégré à macOS est activé. C’est macOS 15.2 qui avait semé la pagaille dans ce domaine. Les nouveaux dysfonctionnements apparus dans macOS 15.3 concernent les extensions du système. Ces extensions sont utilisées par certaines applications pour s’intégrer profondément à macOS, à l’image de celle exploitée par Little Snitch servant à contrôler les connexions réseau.

Normalement, quand on désinstalle une application qui possède une extension, cette dernière est supprimée automatiquement. Eh bien ce n’est plus le cas sur macOS 15.3. Lorsque l’on déplace une application dans la corbeille, le système d’exploitation indique bien que son extension va être supprimée dans la foulée, mais la suppression n’a pas lieu en réalité. L’extension continue de tourner en tâche de fond, ce qui peut entraîner des situations incompréhensibles, comme des connexions qui restent bloquées alors que l’on croit s’être débarrassé totalement de Little Snitch.

Les étapes pour supprimer une app et son extension. Image Objective Development.

D’après Objective Development, ce bug affecte son pare-feu, mais aussi toutes les autres applications accompagnées d’une extension du système, comme les VPN, les pilotes pour des périphériques ou encore les logiciels de sécurité.

Ce n’est pas tout. Quand on essaye de désinstaller une application qui comprend une extension et qui est protégée contre les suppressions non autorisées (comme Little Snitch), macOS 15.3 ne présente plus la boîte de dialogue pour saisir son mot de passe administrateur et ainsi autoriser l’opération. À la place, le système affiche le très vague message d’erreur ci-dessous.

Le message d’erreur quand on veut désinstaller une app protégée contre les suppressions non autorisées. Image Objective Development.

En attendant qu’Apple corrige ce bug, la méthode pour désinstaller ce type d’application consiste à supprimer manuellement l’extension de l’app dans Réglages Système > Général > Ouverture et extensions > [Catégorie de l’app en question].

Little Snitch 6 gère encore plus finement les connexions réseau du Mac

Little Snitch 6 gère encore plus finement les connexions réseau du Mac

BusyCal à petit prix et d’autres bonnes affaires chez BundleHunt

Stéphane Moussie

lundi 10 février à 16:07

Logiciels

Nouvel arrivage chez BundleHunt, le site qui casse les prix des applications Mac. Parmi les quarante logiciels sur l’étalage, il y a quelques noms bien connus. Le très bon BusyCal est vendu 6,99 $ HT au lieu de 49,99 $. Par rapport au Calendrier d’Apple, BusyCal a l’avantage d’être plus personnalisable, d’afficher la météo et de s’intégrer à la barre des menus.

BusyCal

BusyContacts est lui aussi à 6,99 $ au lieu de 49,99 $. C’est le pendant de BusyCal pour le carnet d’adresses. Il est plus poussé que l’application Contacts d’Apple. On peut organiser son répertoire avec des tags et afficher les activités (emails, événements…) de ses contacts, entre autres choses.

Parmi les autres promotions de BundleHunt qui valent le coup, on remarque Commander One Pro à 6 $ au lieu de 29,99 $. Ce gestionnaire de fichiers remplace avantageusement le Finder pour ceux qui cherchent des fonctionnalités avancées, comme une interface à double volet.

On peut citer aussi le petit utilitaire Batteries à 2 $ HT pour garder un œil sur la batterie de tous ses appareils ainsi que DisplayBuddy à 5 $ pour contrôler plus finement son écran externe. Pour les commandes faisant 30 $ ou plus, BundleHunt fait une remise supplémentaire de 3 $.

Les meilleures alternatives aux applications Apple sur votre nouveau Mac

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OnlyOffice ouvre maintenant les fichiers iWork

Stéphane Moussie

lundi 10 février à 13:24

Logiciels

OnlyOffice gagne une amélioration intéressante, mais imparfaite, pour les utilisateurs de produits Apple qui naviguent entre plusieurs plateformes. Dans sa version 8.3, la suite bureautique open source peut ouvrir les fichiers Pages, Keynote et Numbers.

Cette nouveauté pourra dépanner pour ouvrir des documents iWork sur Windows ou Linux, mais il ne faudra pas trop lui en demander. D’après nos essais (sur Mac), l’interopérabilité est très rudimentaire. Dans un cas, OnlyOffice 8.3 a oublié une image présente dans un document .pages, quand LibreOffice a bien affiché celle-ci.

De gauche à droite : le document Pages original, OnlyOffice et LibreOffice.

Autre exemple : avec une présentation .key, OnlyOffice a omis un titre, mais LibreOffice n’a pas fait mieux sur ce point.

De haut en bas : le document Keynote original, OnlyOffice et LibreOffice.

En cas de modification, les fichiers iWork ne peuvent pas être enregistrés dans leur format d’origine, il faut en choisir un autre parmi tous ceux gérés par la suite (.docx, .pptx…).

La mise à jour apporte d’autres progrès, comme l’ajout de tampons dans l’éditeur de PDF, des nouveautés pour la collaboration et la possibilité de fusionner des formes dans toutes les applications. OnlyOffice Docs 8.3 est dès à présent disponible sur Mac, Linux et Windows. La suite bureautique est gratuite sur les plateformes de bureau ainsi que sur mobile. L’éditeur propose une version web payante.