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Meta s'offre Limitless (ex-Rewind) et coupe le service en Europe

Christophe Laporte

lundi 08 décembre à 06:20

Intelligence artificielle

C’est la fin d’une aventure qui avait fait grand bruit lors de son lancement en 2022. Limitless, l’entreprise derrière l’application Mac qui promettait une "mémoire infinie", vient d’annoncer son acquisition par Meta. Une opération qui signe l’arrêt de mort immédiat de l'application et du service pour les utilisateurs européens.

Souvenez-vous de Rewind. À son arrivée sur macOS, l’application avait impressionné par sa promesse technique : enregistrer en continu tout ce qui s'affichait à l'écran et tout ce qui se disait autour du Mac, le tout compressé de manière prodigieuse (10 Go de données réduits à 3 Mo). À l'époque, la "killer feature" n'était pas seulement cette compression, mais la confidentialité : tout le traitement se faisait en local, sur la machine de l'utilisateur. Une approche rassurante qui avait séduit de nombreux utilisateurs soucieux de leur vie privée.

Rewind, le moteur de recherche de votre vie, ouvre ses portes pour 20 $ par mois

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Rewind enregistre l'intégralité de ce qu'affiche votre Mac pour vous créer un historique personnel

Mais de l'eau a coulé sous les ponts. L'entreprise a changé de nom pour devenir Limitless, pivotant vers le matériel avec le "Pendant", un collier-micro connecté. Avec ce changement d'identité, la philosophie du "tout local" s'était déjà érodée au profit de fonctions basées sur le cloud. De toute manière, ce débat sur le traitement local ou distant est désormais de l’histoire ancienne : avec l'acquisition par Meta, la messe est dite.

Clap de fin immédiat pour l'Europe

Dan Siroker, le CEO de Limitless, a confirmé aujourd'hui que son équipe rejoignait la division réalité augmentée et wearables de Meta. La conséquence directe pour le logiciel existant est brutale : l'application Mac va cesser de fonctionner. Une mise à jour désactivera toutes les fonctions de capture d'écran et d'audio dès le 19 décembre.

Mais pour les utilisateurs européens, la coupure est encore plus radicale. Dans ses conditions mises à jour, Limitless précise que le service n'est plus disponible depuis le 5 décembre 2025 dans l'Union européenne (ainsi qu'au Royaume-Uni, au Brésil ou en Chine).

Pour les utilisateurs du service ou du pendentif "Pendant", il y a urgence. Vous avez jusqu'au 19 décembre 2025 pour télécharger vos transcriptions et vos données via l'outil d'export mis en place. Passé cette date, votre compte et toutes les informations associées seront définitivement supprimés des serveurs.

Le Pendant - image Limitless

Meta vise les lunettes, pas votre Mac

Pourquoi ce rachat ? Meta ne s'intéresse visiblement pas à l'application Mac, mais à la technologie et aux talents derrière l'IA contextuelle. L'objectif affiché est d'intégrer ces capacités dans les futurs wearables du groupe, probablement les prochaines générations de lunettes Ray-Ban ou les futures lunettes AR.

Pour les clients existants du "Pendant" (hors UE), le support continuera pendant un an, mais le matériel ne sera plus commercialisé. L'abonnement "Unlimited" devient gratuit pour les derniers fidèles, mais on ne se fait guère d'illusions sur la pérennité du produit à moyen terme.

C’est donc une sortie de route classique pour une startup de la Silicon Valley : une technologie prometteuse, un pivot matériel, et finalement une absorption par un géant de la tech qui ne garde que la propriété intellectuelle et les ingénieurs, laissant les utilisateurs initiaux sur le carreau.

Magazine des 25 ans de MacGeneration : dernier jour pour passer commande !

Christophe Laporte

dimanche 07 décembre à 15:40

MacGeneration

Dernier rappel pour les retardataires : si vous voulez vous offrir le magazine des 25 ans de MacGeneration ainsi que notre joli mug, c’est le moment ou jamais. Tout le stock étant désormais arrivé, nous préparerons et expédierons les commandes dès la semaine prochaine. À l’approche des fêtes de fin d’année, cela peut être une très belle idée cadeau.

Malheureusement, les iPhone ne sont pas inclus !

Au-delà de l'objet, le magazine est une véritable plongée dans nos archives que nous vous proposons. S’il célèbre l’histoire de MacGeneration, il retrace également un quart de siècle de la saga Apple. Du lancement de l’iPod en France à l'ouverture des premiers Apple Store, en passant par la révolution iPhone et les grandes transitions du Mac, c'est un voyage dans le temps qui vous attend.

Entre souvenirs, analyses de fond et clins d’œil à l’âge d’or de la presse papier, nous avons voulu créer un objet qui restera. Que vous ayez découvert la Pomme à l'époque de l'Apple II, du premier Mac, ou plus récemment avec l'iPad ou le Vision Pro (pourquoi pas !), ce magazine a été pensé pour vous.

Plusieurs formules sont à votre disposition : vous pouvez acquérir le magazine seul ou opter pour le pack incluant notre mug (ce dernier est également vendu séparément). Notez que si les tarifs affichés incluent les frais de port pour la France métropolitaine, un supplément s’applique pour les expéditions à l’international.

Un conseil : ne tardez pas trop si vous êtes intéressé. Les stocks sont limités et nous clôturerons définitivement les commandes ce dimanche soir ou lundi matin au plus tard.

-> Je commande le magazine des 25 ans de MacGeneration

Promo : le MacBook Air M4 256 Go toujours à 899 € ! 🆕

Félix Cattafesta

dimanche 07 décembre à 13:19

Matériel

Mise à jour 07/12 — Dépêchez-vous : le prix du MacBook Air M4 commence à remonter. Amazon le propose encore à 899 €, un tarif toujours excellent, mais plusieurs concurrents ont relevé leurs prix ces dernières heures. Rien ne garantit que cette offre tienne longtemps.

Mise à jour 05/12 — Le MacBook Air M4 est de retour à 874 € sur Amazon. Il s’agit de son prix le plus bas constaté sur Amazon, si l’on met de côté certaines offres faites lors du Black Friday. Pour l'obtenir à ce prix, il est peut-être nécessaire d'activer le code coupon. Un très joli cadeau de Noël !

Article original — à seulement 874 € chez Cdiscount dans sa configuration avec 16 Go de RAM et 256 Go de stockage. Pour en profiter, il faudra entrer le code 25DES249 à l’étape du paiement. Il s’agit de la meilleure offre sur ce modèle en cette journée de Black Friday. Le modèle M2 en 16/256 Go est de son côté proposé à 773 € par la plateforme avec le même code.

Image MacGeneration

C’est une excellente affaire : en comparaison, la MacBook Air M4 est affichée à 1 099 € chez Apple. Cela représente donc 225 € d’économisés ! Les nouveaux clients peuvent optimiser en récupérant 10 € de remise supplémentaire avec le code HELLO10. La configuration identique est sinon à 899 € chez Amazon ou à la Fnac, sachant que l’enseigne française ajoute 80 € de bons d’achat pour les adhérents à la carte Fnac+ utilisant le code BLACKFD10. Darty le propose à 884 € avec le code BLACK15 via Rakuten.

 Black Friday Fnac  : le MacBook Air M4 à 899 €  (+80 € en chèques-cadeaux) et jusqu

Black Friday Fnac : le MacBook Air M4 à 899 € (+80 € en chèques-cadeaux) et jusqu'à 240 € offerts sur l'iPhone 17 Pro Max

Si vous voulez du stockage en plus, la version avec 16 Go de RAM et 512 Go de SSD est à 1 099 € chez Boulanger via Rakuten en entrant le code BLACK40 à l’étape du paiement. Il est sinon possible de le trouver à la Fnac pour 1 149 € tout en récupérant au passage 110 € de bon d’achat utilisable sur une prochaine commande avec le code BLACKFD10.

Et pour la version 15" ? Le prix est globalement tombé à 1 189 € chez les revendeurs pour l’entrée de gamme (16/256 Go). On peut cependant économiser 40 € supplémentaires chez Boulanger via Rakuten en entrant le code BLACK40 dans le panier. Cela ramène son tarif à 1 149 €.

Le MacBook Air M4 a l’avantage d’être totalement silencieux tout en offrant une puissance polyvalente suffisante pour les tâches du quotidien comme pour des usages plus avancés. Sa caméra avec Cadre centré et Desk View améliore nettement la qualité des visioconférences. Son aspect léger en fera un bon compagnon pour les étudiants comme pour ceux souhaitant le trimballer d’une pièce à l’autre dans la maison. Pas besoin d’attendre une future révision M5 : elle ne devrait pas arriver avant plusieurs mois et n’apporter qu’un gain limité pour un usage classique.

DSA : après l'amende de Bruxelles, Elon Musk appelle à la dissolution de l'UE

Christophe Laporte

dimanche 07 décembre à 12:51

Ailleurs

La pilule ne passe visiblement pas. Après avoir écopé d'une amende de 120 millions d'euros pour non-respect du Digital Services Act (DSA), Elon Musk a vivement réagi ce week-end. Si la Commission européenne reproche au réseau social un manque de transparence et de coopération, le propriétaire de X a choisi la contre-attaque frontale, ciblant l'existence même des institutions européennes.

X sanctionné par Bruxelles : amende de 120 millions d’euros pour non-respect du DSA

X sanctionné par Bruxelles : amende de 120 millions d’euros pour non-respect du DSA

Escalade verbale et amalgames

La réponse du milliardaire a pris une tournure politique radicale. « L’UE devrait être dissoute et la souveraineté restituée à chaque pays, afin que les gouvernements puissent mieux représenter leur population », a-t-il déclaré sur sa plateforme. Au-delà des mots, Elon Musk a relayé des montages graphiques de mauvais gout, associant le drapeau européen à un autre drapeau particulièrement en vogue dans les années 30.

L'affaire dépasse désormais le simple cadre de la régulation numérique pour prendre une dimension diplomatique. L'administration américaine a rapidement apporté son soutien à la plateforme. Marco Rubio, figure clé de la diplomatie américaine, a qualifié la sanction d'acte hostile envers l'industrie des États-Unis.

« L’amende infligée par la Commission européenne n’est pas seulement une attaque contre X, c’est une attaque contre toutes les plateformes technologiques américaines et le peuple américain par des gouvernements étrangers », a-t-il affirmé sur X. Il conclut en prévenant que « l’époque de la censure des Américains en ligne est révolue », sans que l’on comprenne bien de quelle censure il s’agit…

Le DSA à l'épreuve de la géopolitique

Ce bras de fer illustre la politisation croissante de l'application du DSA. Sur le plan technique, X reste sous pression : le réseau dispose de 60 jours pour revoir son système de certifications (les coches bleues) et de 90 jours pour soumettre un plan de transparence publicitaire conforme aux exigences bruxelloises.

Toutefois, l'intervention de l'exécutif américain laisse présager des tensions transatlantiques accrues. Si Bruxelles venait à appliquer la même sévérité envers d'autres géants comme Google, Meta ou Apple — notamment dans le cadre du DMA (Digital Markets Act) — il est fort probable que l'administration Trump ne se contente plus de simples déclarations d'indignation.

Départs : Srouji et Cook, les prochains sur la liste ? Qui restera à la fin ?

Greg Onizuka

samedi 06 décembre à 21:00

AAPL

Depuis quelques mois, c’est l’avis de tempête dans les hautes sphères d’Apple : les grands cadres historiques se ramassent à la pelle, nombre d’entre eux étant partis soit pour vérifier si l’herbe est plus verte ailleurs, soit prendre une retraite bien méritée. Si certains départs s’expliquent par l’âge des personnes, d’autres sont bien plus inquiétants pour l’entreprise... et les quelques têtes restantes réfléchissent pour certaines à leur départ, ce qui annonce d’autres fracas à venir, comme le rapporte Mark Gurman.

Il ne fait pas si beau que ça en ce moment à l’Apple Park... le vent souffle. Image Apple.

La fin d’une ère

La plupart des dirigeants de Cupertino sont, quand ils étaient dignes de rester en poste, tous à peu près de la même époque : la très grande majorité a entre 50 et 65 ans, à quelques exceptions près. Si ceux étant encore plus proche de la fourchette basse se sentent encore d’attaque pour faire bouger l’immense paquebot qu’est devenu Apple, d’autres plus vieux n’en ont plus vraiment la force, ni l’envie. Ces derniers ont donc décidé de prendre leur retraite, suivant l’exemple de Jeff Williams parti cette année, comme Kate Adams ou Luca Maestri.

Jeff Williams, COO et n°2 d’Apple, quittera son poste à la fin du mois

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Si c’était la majorité, alors pas d’inquiétude, ce serait juste un renouvellement générationnel. Mais si on regarde où partent les cadres dirigeants, malheureusement, c’est rarement pour la retraite : Alan Dye est parti chez Meta, Billy Sorrentino (son n°2) aussi, la loooooongue liste de l’intelligence artificielle avec Ruoming Pang, Ke Yang, Jian Zhang et bien d’autres ont quitté le pont pour aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs...

Meta récupère Alan Dye, responsable des interfaces depuis 2010 et n°2 du design d’Apple

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D’autres sont partis un peu « aidés » : le premier de cette courte liste est bien entendu John Giannandrea, pour qui l’entreprise avait perdu toute confiance, le mettant dans un placard doré en attendant de trouver le bon moment pour l’éjecter. C’est chose faite, l’annonce de son départ ayant été officialisée, et son remplaçant venant de chez Microsoft dévoilé. Lisa Jackson, de son côté, a la chance d’avoir un départ bien plus doux. Il faut dire que ce n’est pas un manque de compatibilité avec l’entreprise qui lui est reproché, et qu’elle a bien plus de bouteille que l’ex patron de l’IA. Non, pour elle, c’est l’arrivée à la Maison Blanche d’une nouvelle équipe totalement opposée à ses idées qui nécessite son départ.

Chaises musicales chez Apple : Lisa Jackson et la directrice juridique officiellement sur le départ en 2026

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Qui reste-t-il ? Et resteront-ils ?

Le petit groupe des anciens encore chez Apple se réduit donc comme peau de chagrin : Deirdre O’Brien, Greg Joswiak, Craig Federighi, Eddy Cue, Johny Srouji et... Tim Cook. C’est tout. Cinq vétérans, plus le CEO. C’est tout. Et si pour Craig Federighi et Eddy Cue tout va pour le mieux, les deux gagnant même de nouvelles responsabilités, pour les deux autres, c’est une autre histoire.

Tout va bien pour Hair Force One, qui gagne encore en fonctions, récupérant l’IA. Image Apple.

Pour Deirdre O’Brien, si rien n’est annoncé officiellement, les choses s’activent en silence selon Mark Gurman. Ainsi, les équipes se renforcent sous la DRH d’Apple, et des têtes sont élevées afin de préparer sa succession, signe qu’elle ne devrait pas trop tarder à être annoncée. Il faut dire qu’après plus de 35 ans chez Apple, celle qui a toujours été considérée comme une DRH plus près de l’entreprise que de ses employés n’a plus grand chose à prouver : elle n’est certes pas la plus humaine des directrices, mais a su remettre de l’ordre après la période fashion d’Angela Ahrendts, et surtout la catastrophe qu’avait représenté John Browett avant elle.

Vanessa Trigub prend la direction des Apple Store

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De son côté, Greg Joswiak devrait suivre le même chemin que sa collègue des RH, ses équipes suivant le même schéma que celles de Deirdre O'Brien. Si le successeur n'est pas encore publiquement connu, les choses bougent et les rumeurs bruissent jusqu'aux oreilles du fuiteur de Bloomberg, tendant à indiquer un départ en retraite à venir.

Johny Srouji, une figure clé probablement sur le départ

Le cas le plus inquiétant reste Johny Srouji : le patron de l’électronique chez Apple, c’est lui. L’ère moderne, avec la création de l’A4, l’intégration de l’équipe de PA Semi, le passage d’Intel aux SoC Mx sur les Mac, et dans sa globalité toute la feuille de route du succès d’Apple dans les puces, c’est lui. Et selon Mark Gurman, il ne fait pas grand mystère de ses envies de départ, non pas pour la retraite, mais pour une autre entreprise.

Son départ, et surtout pour aller à la concurrence, serait terrible pour Apple. Image Apple.

Si tel était le cas, et c’est ce qui semble se profiler, Apple pourrait fortement s’inquiéter : le départ de la tête pensante de toute la stratégie SoC de l’entreprise serait déjà un coup dur, mais le voir partir offrir ses services à un concurrent pourrait être plus terrible encore, tant l’homme est un atout majeur. Preuve en est les tentatives de Tim Cook pour le garder dans le giron de Cupertino : une paie fortement réévaluée, des responsabilités élargies (le poste de Chief Technology Officer lui aurait été proposé) en faisant le n°2 de l’entreprise,... mais rien n’y fait. Johny Srouji semble sur le départ, ne souhaitant pas continuer sous un autre CEO que Tim Cook. Apple va probablement devoir faire sans lui, ou pire, le retrouver face à lui.

La fin du Mac Intel, un « 27 » type Snow Leopard et un départ un peu (trop) anticipé : la semaine Apple

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Tim Cook, un départ de plus en plus proche

Car oui, l’une des dernières clés de ces départs à la chaîne, c’est lui : le CEO d’Apple. Si certains récemment l’ont vu partir dans les six mois à venir, ce qui n’est pas encore dit, d’autres ont remonté une certaine fatigue chez le patron de Cupertino. Il faut dire qu’à 65 ans, dont quasiment 15 ans passés à la tête de l’entreprise, il y a de quoi être épuisé, d’autant que les dernières années n’ont pas été de tout repos.

Nouvelles spéculations sur la succession de Tim Cook… et sur sa santé

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Si, ou plutôt quand l’actuel boss annoncera son départ, son successeur semble déjà désigné. Certes, certains jouent des coudes ou des relations pour tenter de devenir Calife à la place du Calife, comme Tony Fadell, mais l’idée semble plus improbable qu’autre chose : John Ternus est là, et tient largement la corde pour remplacer Tim Cook à la tête d’Apple. C’est d’autant plus probable qu’Apple ne semble pas être dans l’idée d’aller chercher son futur dirigeant en externe, et que Fadell n’est pas des mieux vus par certains hauts placés.

La fin de la dream-team ?

D’autres ont eu à gérer ces départs à répétition et un changement d’ère après avoir été sur le toit du monde. Avec plus ou moins de succès... Image Ferrari.

Apple semble à un tournant clé de son histoire : entre départs pour la concurrence, pour des raisons d’âge, ou de compatibilité, toute une génération de cadres clés de l’entreprise prend petit à petit ses bagages pour quitter l’entreprise. Si le recrutement de personnes brillantes pour les remplacer ne devrait pas être une trop grosse difficulté étant donné la confortable trésorerie de l’entreprise, reste à leur prouver que les projets à venir sont motivants, et surtout, à reconstruire une ambiance propice à innover, encore et toujours. Le virage n’est pas facile à prendre, et la moindre erreur peut mener à une sortie de piste qui sera difficile à rétablir.