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TSMC : les usines américaines ne fabriqueront pas les puces les plus avancées

Félix Cattafesta

vendredi 17 janvier à 18:30

Ailleurs

Les plans de TSMC en Arizona semblent se dérouler au mieux. Le fondeur est en plein dans les préparatifs de sa troisième usine, tandis que les premières fournées semblent satisfaisantes sur les autres sites. Si ses fabriques américaines produisent depuis peu des processeurs d’Apple Watch, il ne faut pas s’attendre à ce qu’elles s'occupent des puces les plus avancées tout de suite. Le CEO de TSMC C.C. Wei a confié à que certaines spécificités américaines empêchaient ces nouvelles usines d’êtres aussi compétitives que leurs équivalents taïwanais.

L'intérieur d'une usine de TSMC. Image : TSMC.

Le CEO a par exemple déploré le manque de travailleurs qualifiés ainsi que des lacunes au niveau des chaînes de matériaux. Les coûts d'approvisionnement en produits chimiques aux États-Unis sont d’après lui cinq fois plus élevés qu'à Taïwan : TSMC s’est donc fait livrer de l’acide sulfurique taïwanaise à Los Angeles, qui a été acheminée par camions en Arizona.

La surcouche administrative américaine rendrait difficile l’utilisation rapide des dernières technologies en date. Un manque de réglementation pour la construction de ce type d’usines aux États-Unis aurait allongé le temps de procédure. Le CEO déclare que TSMC a dû embaucher des experts pour travailler avec les autorités locales sur certains aspects juridiques. La construction d’une usine prendrait donc deux fois plus de temps en Arizona qu’à Taïwan.

La pénurie de main-d'œuvre a également posé des problèmes. TSMC a dû faire venir des ouvriers texans en Arizona, ce qui a entraîné des coûts liés à l'hébergement. Les rumeurs voudraient que le chantier de la première usine ait été compliqué et ralenti par de nombreux accidents.

TSMC : il y aurait de nombreux accidents sur le chantier de l

TSMC : il y aurait de nombreux accidents sur le chantier de l'usine en Arizona

Tout n’est pas noir pour autant, d’autant plus qu’une partie des travaux sont désormais terminés. Le CEO s’est dit convaincu que l'usine d'Arizona produirait des puces de la même qualité qu'à Taïwan, et que l’accélération de la cadence se ferait sans accroc. La majorité de la production devrait cependant rester sur l’île, et surtout les puces les plus avancées. Taïwan y voit en effet une arme de dissuasion contre son voisin chinois (le « bouclier de silicium ») : une éventuelle attaque paralyserait la production des puces, et donc Apple ainsi qu’une partie des géants de la tech. L’usine américaine de TSMC fabrique actuellement des puces gravées à 4 nm utilisées dans les iPhone 15, là où Taïwan attaque la production de modèles à 2 nm que l’on trouvera sans doute dans l’iPhone 18 Pro.

Source : Reuteurs. Accroche : TSMC

Deezer a été optimisé pour les Mac Apple Silicon

Florian Innocente

vendredi 17 janvier à 17:30

Logiciels

C'est fait, l'application Deezer pour macOS est maintenant optimisée pour les processeurs Apple Silicon. Au bout de la quatrième génération de ces processeurs, des utilisateurs trouvaient le temps bien long.

Deezer devient universel. Image MacGeneration.

Il faut télécharger la version 7.0.1 de Deezer qui est désormais une app universelle pour Mac Intel et Apple Silicon. Conçue avec le framework Electron, la modernisation est effective aussi sur ce point. Comme nous l'a signalé un lecteur, Deezer est passé d'une vieille version 12 d'Electron à une 33.

A priori il n'y a pas de changements visibles, mais ceux qui utilisaient l'app sur un Mac Apple Silicon remarqueront probablement des progrès dans le confort d'utilisation ou le comportement général du logiciel.

Source : Merci Jeremy

DSA : Google ne veut pas de fact-checking dans Search ou sur YouTube

Félix Cattafesta

vendredi 17 janvier à 16:00

Ailleurs

Si Bruxelles va bientôt renforcer ses lois visant à lutter contre la désinformation, Google a d’ores et déjà fait savoir qu’elle ne jouerait pas le jeu. L’entreprise a envoyé une lettre à la Commission européenne indiquant qu’elle n’ajouterait pas de fact-checkers à YouTube ou à son moteur de recherche. Dans cette missive consultée par Axios, le président des affaires internationales de Google déclare que l’intégration des vérifieurs d’informations « n'est tout simplement pas appropriée ou efficace » pour ses services.

Image MacGeneration / Pixabay

Le règlement européen sur les services numériques (DSA) a été mis en place depuis le 17 février 2024 : il vise à responsabiliser les géants de la tech sur ce qui se passe sur leurs plateformes. Un code de bonnes pratiques contre la désinformation a été instauré en 2018 avant d’être revu en 2022. Signé par Google, il cherche à garantir que les plateformes « utiliseront de manière plus cohérente la vérification des faits sur leurs services » tout en « garantissant des contributions financières équitables » pour le travail des facts-checkers, en plus d’un meilleur accès aux informations facilitant leur travail quotidien.

Ce code était jusqu’à présent non contraignant, mais va bientôt être intégré au DSA. Google indique qu’elle compte « se retirer de tous les engagements de vérifications de faits du code » avant qu’il n’entre dans la loi. Un tel code l’obligerait à afficher des éléments de fact-checking dans ses résultats et à côté de vidéos YouTube, tout en intégrant la vérification de faits à ses algorithmes classant les sites.

Google estime que son système actuel marche, prenant l’exemple des récentes élections américaines. Le représentant ajoute qu’une fonction de notes de communauté similaire à celui de Twitter (et bientôt Facebook) a été lancé l’année dernière : il déclare que celui-ci a « un potentiel significatif ». Google affirme également vouloir continuer à investir dans ses méthodes actuelles mettant en garde sur les contenus créés par IA, comme le filigrane Synth ID ou des avertissements sur YouTube.

SynthID : un filigrane de Google pour détecter les images générées par IA

SynthID : un filigrane de Google pour détecter les images générées par IA

Une quarantaine de plateformes ont signé le code de bonnes pratiques de l’UE : on y trouve Microsoft, Meta, Twitch ou TikTok. Twitter y était aussi, mais s’est retiré après son rachat par Elon Musk. Le projet n’est pas forcément une réussite. L’organisme en charge de la surveillance du fact-checking en Europe notait il y a un an que beaucoup ne respectaient pas leurs engagements. Difficile de savoir quand sera intégré le code lié à la désinformation au DSA, les derniers échos évoquent le mois de janvier 2025 au plus tôt.

Soldes : promo générale à Fnac sur de gros MacBook Pro M3 Pro

Florian Innocente

vendredi 17 janvier à 14:15

Mac

La Fnac déstocke ses MacBook Pro M3 et, en plus d'un prix spécial, elle propose aux titulaires d'une carte Fnac+ d'abonder leur cagnotte. Cette fois il s'agit de 10 € pour chaque tranche de 100 € dépensée, une somme qui devra être utilisée sous 30 jours. On peut ainsi récupérer entre 170 ou plus de 200 € dans le cas présent.

MacBook Pro 16. Image Apple.

La plupart de ces MacBook Pro soldés ne sont plus disponibles en ligne, mais une recherche par magasin montre qu'il y a du stock dans certaines villes. C'est assez variable d'un endroit à l'autre.

Parmi ces modèles encore disponibles ici ou là on trouve les suivants (d'autres configurations dépassent allègrement les 3 000 €. Dans ce cas autant aller voir un modèle M4) :

La carte adhérent Fnac+ est vendue 9,99 € puis, sauf résiliation, elle passe à 14,99 € la seconde année.

Trade In Apple Store : quels tarifs de reprise pour les anciens iPhone, iPad, Mac…

Florian Innocente

vendredi 17 janvier à 12:30

Mac

La période des fêtes derrière nous, Apple a réajusté ses tarifs de reprise — Trade In — pour ses appareils, dont les iPhone et iPad. Ces dernières semaines, les prix proposés pour une ancienne tablette avaient été relevés un peu plus, mais l'opération s'est achevée le 15 janvier.

Image Apple.

Ces offres de reprise peuvent être intéressantes — en dépit de certaines valeurs proposées — lorsqu'on ne veut pas s'enquiquiner à trouver un acheteur réglo pour son ancien matériel. C'est quelque chose d'assez pratiqué en Apple Store où on se charge en plus du transfert des données sur le nouveau modèle acheté. Pour certaines personnes, cette opération serait compliquée sans une assistance. Il n'y a toutefois pas d'obligation d'achat immédiat, le crédit-reprise peut prendre la forme d'un virement ou d'une carte cadeau. Vous pouvez évaluer votre appareil (iPhone comme Mac ou autre) sur le site du partenaire d'Apple.

Source Apple.

Les tarifs de reprise ont baissé sur quasiment tous les modèles à l'exception des familles 15 et 15 Pro… et de l'iPhone SE 2 qui est repris 5 € plus cher à 75 €. Une autre option peut être d'en faire changer la batterie et de l'offrir à quelqu'un qui aura besoin d'un iPhone tout simple.

Ce type d'offre est plus adapté au remplacement d'anciennes générations plutôt que de l'avant-dernière, même si Apple le propose aussi. Le très populaire iPhone 11 vaut désormais jusqu'à 150 €, au lieu de 175 € précédemment. Un iPhone X est valorisé 70 € au lieu de 80 (ou alors on garde comme collector le premier iPhone avec Face ID…). Pour le grand XS Max vous pouvez espérer 130 € contre 135 € il y a quelques jours. On remarque que l'iPhone 8 a disparu de la grille de janvier, ne laissant que la version Plus à 55 € au lieu de 70 € récemment.

Ces valeurs s'entendent pour des iPhone qui sont en bon état général. Si la vitre est brisée ou le dos, ou qu'il montre des traces de corrosion à l'intérieur (s'il a fait un plongeon un jour) la valeur sera vite amoindrie ou réduite à néant.

Évaluation pour la reprise de notre iPhone 14 Pro Max. Image iGeneration.

Dans le cas de notre iPhone 14 Pro Max, en mettant tous les critères de vérification au vert, son estimation est de 595 € (il s'agit d'un modèle de 1 To, mais le volume de stockage n'influe malheureusement pas quand il s'agit d'une reprise). La grille s'avançait plutôt un maximum possible de 610 €. Si on indique par exemple que les boutons ne marchent pas ou que le boitier est abîmé, sa valeur tombe à 0 €. Mais s'il n'y a que l'écran qui n'est pas en bon état, tout n'est pas perdu, il vaut encore 155 €.

Les autres gammes reprises par Apple, telles que les Apple Watch et les Mac ont vu également une révision de leurs tarifs. Autour de Noël, Apple avait exceptionnellement relevé les montants pour les iPad en particulier.

Valeurs de reprise pour les Apple Watch. Source Apple.
Valeurs de reprise pour les Mac. Source Apple.

Là aussi leur cote est maintenant à la baisse. Un iPad Pro pouvait être repris jusqu'à 680 € c'est désormais 645 €. Pour un iPad mini, cela pouvait grimper à 280 €, c'est maintenant 265 €. Apple poussait naturellement vers ces deux familles qui ont été renouvelées l'an passé. Pour les iPad Air et iPad, la reprise est maintenant de 325 et 245 € respectivement au lieu de 330 et 255 € précédemment.

Image Apple.