Alors que la polémique concernant Shein et ses produits disons... totalement hors des clous pour certains, Le Monde rapporte que l’Union européenne a décidé d’avancer son calendrier concernant la taxation des petits colis entrant dans l’Union, à la demande de la France.
Dans le viseur, les petits colis amènent très souvent des objets électroniques ne respectant pas les normes de sécurité. Image UFC-Que choisir.
Dans un premier temps, en novembre 2026, chaque colis de moins de 150 € entrant dans l’Union européenne devrait se voir greffer des frais de gestion de 2 €. Mais ce n’est pas le seul ajout : 2028 aurait dû voir apparaître une taxe supplémentaire sur ces petits envois, jusqu’ici exonérés de droits de douane. Paris ayant fait valoir l’urgence de la situation au vu de la montée des sites chinois tels Shein, Aliexpress ou encore Temu, les ministres des finances des 27 ont décidé d’avancer ces nouveaux frais de douane au premier trimestre 2026, soit dans une paire de mois maintenant.
La forme que prendront ces droits de douane sur les petits colis sera décidée le 12 décembre, lors de la prochaine réunion des ministres des finances de l’Union européenne. La Commission européenne souhaiterait un taux forfaitaire, variable selon la valeur du colis, quand la France milite pour un prélèvement fixe d’environ 5 € par paquet, faisant valoir que les sites chinois savent très bien diminuer la valeur indiquée de leurs produits pour faire baisser les taxes.
Si nombre d’utilisateurs de ces sites s’agaceront d’une taxe supplémentaire, le camp des régulateurs ne manque pas d’arguments non plus : ces colis de moins de 150 € arrivaient en moyenne à raison de 12 millions par jour dans l’UE en 2024, soit deux fois plus qu’en 2023 et trois fois plus qu’en 2022, et plus de 90 % viennent de Chine. Si la provenance majoritaire de l’Empire du milieu ne fait de mal qu’à la balance commerciale de l’UE à première vue, un autre chiffre inquiète, donné par Michael McGrath, commissaire à la justice : « jusqu’à 96 % des produits vendus sur ces plateformes ne respectent pas totalement nos règles et nos normes de sécurité ».
Dans un monde où les journées s’étirent devant l’écran, garder une bonne posture est devenu une question de santé comme de productivité. Pourtant, trop de professionnels et de particuliers s’habituent à l’inconfort, sacrifiant leur bien-être en oubliant de se soucier de ce point crucial. Sihoo s’est donné comme mission de prouver qu’il ne fallait pas trancher entre efficacité et design avec sa chaise C300. Certifiée selon les normes américaines BIFMA et les standards de qualité et de sécurité du TÜV allemand, elle embarque un soutien lombaire dynamique qui s’adapte naturellement aux mouvements de votre dos.
Sihoo est une marque spécialisée dans les sièges ergonomiques premium pensé pour les créatifs, entrepreneurs et autres télétravailleurs exigeants. Présente dans plus de 100 pays, elle accompagne déjà des millions de professionnels et a réussi à s’imposer grâce à ses produits bien finis ainsi que ses tarifs abordables. Sa vision est que chaque travailleur a le droit d’avoir une bonne posture derrière son écran, un point de vue qui se retrouve dans son slogan : « Obtenez le confort que vous méritez ».
L’installation est simple, le fauteuil étant livré avec tous les outils nécessaires à son montage et un manuel clair pour une manœuvre ne prenant qu’une trentaine de minutes. Une fois sur pied, le produit impressionne par son style professionnel et la sensation de fiabilité. Ce produit aux jolies finitions est disponible en blanc comme en noir pour s’adapter au mieux à votre intérieur.
La C300 embarque tout ce qu’il faut pour vous offrir une posture confortable et ergonomique grâce à son dossier flexible, son appui-tête doux et sa maille respirante. À travers une ingénierie avancée, la chaise est conçue pour épouser le corps et corriger naturellement la posture sans compromis sur le style. Le système de suivi des mouvements du corps maison BM Tracking System garantit que le soutien lombaire dynamique s'ajuste automatiquement à votre colonne vertébrale, maintenant votre dos confortable et soutenu dans toutes les postures. Aucun réglage manuel n’est nécessaire, un mécanisme de détection de poids s'assurant que vous puissiez changer de position et vous incliner sans effort. De plus, lorsque vous vous penchez sur le côté, le dossier profilé à structure triangulaire épouse les mouvements du dos pour un soutien continu. Chaque détail de la chaise Sihoo est pensé pour suivre l'utilisateur : elle s'adapte à vous, et pas l'inverse.
Les réglages sont nombreux et hautement personnalisables. L'appui-tête mécanique 3D offre des réglages dans trois directions : en hauteur, en profondeur et en rotation sur son axe, avec un système de verrouillage automatique pour un maintien précis. Sa surface extra-large offre un support complet, même lorsque vous posez la tête sur le côté.
Le dossier, lui, peut être basculé selon plusieurs angles (110°, 120° et 130°). Les accoudoirs 4D assortis, généreusement rembourrés et doux sous les bras, sont réglables en hauteur, en profondeur et pivotent à 75°. Ils peuvent également être synchronisés avec l'inclinaison du dossier, assurant ainsi un soutien optimal des bras et un soulagement des épaules, quelle que soit votre posture au travail.
Nous avons pu l’essayer une quinzaine de jours, et le produit nous a entièrement satisfaits. Son design passe-partout l’adapte à n’importe quel intérieur. L’ergonomie est efficace grâce aux multiples réglages faciles à ajuster. Plus besoin de se redresser tous les quarts d’heure ou de se lever de temps à autre pour ne pas finir la journée avec le dos en vrac. Difficile de revenir en arrière une fois qu’on y a goûté !
Est-elle faite pour vous ? La chaise Doro C300 de Sihoo s’adapte aux utilisateurs de 155 à 190 cm, et à ceux pesant de 50 à 100 kg. Elle offre un soutien continu qui vous gardera dans une position de travail optimale toute la journée, évitant des douleurs au long court et améliorant la productivité. Elle reste étonnamment abordable face aux fauteuils ergonomiques haut de gamme du marché, tout en offrant des fonctionnalités d’un niveau professionnel.
Cette chaise n’a jamais été aussi abordable qu’à l’occasion du Black Friday, du 1er au 30 novembre. Habituellement vendue 310 €, la C300 passe à 259,99 €. Et ce n’est pas tout : vous pouvez profiter de 6 % supplémentaires avec le code exclusif SihooMG, ce qui ramène son tarif à 244,39 €. Découvrez-la et toute la collection sur fr.sihoooffice.com.
Le fabricant parisien Striiiipes a récemment dévoilé un nouveau produit intéressant : un porte-cartes inspiré… de l’app Cartes ! Baptisé Wallet Wallet, l’accessoire reprend en effet le logo de l’app d’Apple et comporte 3 espaces pour cartes, permettant de garder avec soi les plus importantes. Le clin d’œil est assumé, l’objet étant presque une version physique de l’icône iOS.
Ce porte-cartes est réalisé à l’aide de chutes de cuir et ne fait que 3 mm d’épaisseur, un parti pris écologique qui lui donne au passage une texture légèrement unique d’un exemplaire à l’autre. Les dimensions sont de 10 par 9 cm, un format compact qui se glissera facilement dans une poche de veste ou un petit sac.
Cette édition limitée est faite en cuir de veau. Vous pouvez le commander pour 95 €, auxquels s’ajoutent 3 € de frais de port. Un prix qui reste dans la lignée des créations artisanales de la marque, fabriquées dans la capitale. Elle propose d’ailleurs d’autres objets en rapport avec Apple comme des autocollants pour chargeurs, des cache-webcam ou encore des pochettes à clefs USB.
Parmi tous les changements esthétiques apportés par macOS 26 au Finder, il y en a un qui me gêne plus particulièrement que les autres. Les favoris de la barre latérale qui sont associés à un service cloud comme Dropbox, OneDrive, Google Drive ou encore leur concurrent open source Seafile que l’on utilise chez MacGeneration dans mon cas, affichent l’icône de l’app associée au lieu de l’icône standard d’un dossier. J’imagine qu’Apple s’est dit que c’était une bonne idée de mettre en avant leur différence, de signaler visuellement que ces favoris dépendent d’un service tiers, mais le résultat est surtout très moche.
Le Finder de macOS 26 affiche par défaut l’icône de l’app Seafile pour les dossiers dans la barre latérale fournis par ce service de synchronisation concurrent de Dropbox. Image MacGeneration.
Le problème est renforcé quand l’icône de l’app ne respecte pas le carré aux bords arrondis exigé par macOS Tahoe, ce qui est le cas du client macOS de Seafile. Résultat, ce n’est même pas l’icône de l’app qui s’affiche dans la barre latérale, c’est son icône dans la « Squircle Jail », ce carré gris imposé par le système. Pour ne rien arranger, on ne peut pas modifier cette icône : j’ai essayé le nouveau système introduit avec macOS 26 pour créer un dossier personnalisé avec une couleur et une icône, mais cela ne fonctionnait pas. Même la bonne vieille astuce de l’inspecteur1 n’a rien donné, le Finder force un retour à l’icône de l’app dès qu’il en a l’occasion.
J’avais fini par abandonner l’idée de changer ces icônes, quand j’ai écouté le dernier épisode d’Accidental Tech Podcast. Dans l’épisode précédent, Casey Liss se plaignait du même problème avec l’app Synology Drive. Un auditeur a répondu que c’était possible de le corriger en utilisant des liens symboliques. Ni une ni deux, j’ai vérifié sur mon Mac et en effet, cela fonctionne parfaitement : la barre latérale du Finder est enfin uniforme, comme avant.
En remplaçant les dossiers directement fournis par Seafile par des liens symboliques, on peut se débarrasser de l’icône de l’app dans la barre latérale ! Image MacGeneration.
Les liens symboliques sont un héritage des fonctions UNIX de macOS, une très vieille fonctionnalité qui permet de créer un lien vers un autre emplacement. Précisons qu’il ne s’agit pas des alias du Finder, ceux-là affichent la même icône fournie par l’app et ne corrigent pas le problème. En revanche, les liens symboliques travaillent à un niveau inférieur sur le plan technique, si bien qu’ils dupent pour ainsi dire l’explorateur de fichiers de macOS. Du point de vue de l’utilisateur, rien ne change, c’est le bon dossier qui s’ouvre en cliquant dans la barre latérale.
Pour obtenir ces liens symboliques, il faudra passer par le terminal ou utiliser une app capable de les créer, ce que je recommande surtout si vous débutez. Il y a de nombreuses options, j’ai utilisé pour ma part l’excellente app Supercharge, un outil à tout faire pour macOS qui ajoute notamment un service nommé « Make Symlink » pour réaliser cette tâche.
J’ai utilisé ce service pour mes trois dossiers fournis par Seafile, en utilisant le menu contextuel du Finder puis le sous-menu « Services ». Le fichier est généré au même endroit et vous pouvez l’y laisser ou le déplacer ailleurs : dans tous les cas, il est important de garder ce fichier quelque part, sous peine de casser le lien. Pensez à le renommer et vous pouvez d’ailleurs choisir un nom différent, si cela vous arrange, un autre bénéfice de la manœuvre. En revanche, si vous les modifiez après les avoir ajoutés à la barre latérale, vous couperez le lien.
Création du lien symbolique pour l’un des dossiers synchronisés par Seafile, ici avec le service de l’app Supercharge. Image MacGeneration.
Une fois que le lien symbolique existe, supprimez le favori initial de la barre latérale du Finder et glissez/déposez le lien à la place. Vérifiez que tout fonctionne en cliquant dessus : le contenu du dossier synchronisé par le service cloud de votre choix devrait s’afficher comme avant sur la droite.
Les liens symboliques sont un outil puissant et très pratique, même s’ils peuvent aussi être dangereux, notamment avec les services de synchronisation de fichiers. Néanmoins, on les utilise ici uniquement pour les favoris du Finder et non pas pour synchroniser d’autres emplacements, si bien que cela ne devrait avoir aucun effet négatif sur le fonctionnement normal du service de cloud.
Si vous l’ignorez, macOS permet depuis bien des années de changer les icônes des dossiers et des apps en ouvrant l’inspecteur du Finder avec ⌘I ou un clic secondaire et en collant une autre image sur celle qui s’affiche en haut à gauche de l’inspecteur. ↩︎
Prizmo Remix (abo ou achat in-app) est la dernière app de Creaceed et le studio belge s’intéresse de nouveau à la numérisation de documents, avec cette fois une idée originale. Cette app se présente comme Raccourcis d’Apple, avec des gros carrés colorés qui activent chacun une routine spécifique. Le principe est de définir comment gérer les fichiers numérisés par son scanner, en fonction de ses besoins : pour l’un, on pourra extraire le texte à l’aide d’un outil de reconnaissance optique des caractères (OCR), tandis que pour l’autre, on pourra demander un fichier JPEG avec des caractéristiques précises ou encore archiver le PDF généré dans un dossier en fonction du contenu.
Prizmo Remix en action, ici avec un document transmis par mon scanner ScanSnap. Image MacGeneration.
L’app est fournie avec 14 routines, qui donnent une bonne idée de ce que l’on peut faire. Vous pourrez modifier ces automatisations existantes ou en créer de nouvelles. L’interface d’édition ne ressemble pas à celle de Raccourcis, elle est adaptée aux besoins de Prizmo Remix. Pour résumer, on a deux grands modes de fonctionnement : « Traiter » est le plus complet, avec la possibilité de modifier les images pour les nettoyer et exploiter l’OCR pour identifier le contenu ; « Renommer » est plus simple et sert, vous vous en doutez, à modifier le nom des fichiers en sortie. En fonction de ce premier choix, vous aurez ensuite plus ou moins d’options qui seront activées.
La liste des fonctionnalités proposées est trop longue pour les énumérer toutes. Prizmo Remix essaie de répondre à tous les scénarios envisageables, si bien qu’il y a de nombreux réglages pour affiner son comportement. Par exemple, l’app peut analyser le scan en quête de métadonnées, comme une date ou encore un titre. Cette analyse se fait localement grâce à Apple Intelligence sur les Mac compatibles ou alors en se basant sur le texte fourni par l’OCR. Ce dernier peut également se contenter d’un traitement local pour les langues les plus courantes, tandis qu’une option cloud gère davantage de langues et les écritures manuscrites. Dans la longue liste de fonctions, on trouve aussi la possibilité de classer automatiquement les documents grâce à une IA intégrée qui tourne directement sur le Mac.
L’interface d’édition d’une routine à gauche, l’éditeur de document numérisé à droite. Image MacGeneration.
Selon les besoins, vous pouvez activer une option qui affiche une interface avec toutes les données identifiées par l’app et la possibilité de les modifier si c’est nécessaire. Par défaut, les fichiers générés par la routine iront automatiquement vers la destination de votre choix, que ce soit un dossier sur le Mac, une autre app ou même un script, qui pourra alors effectuer d’autres traitements plus ou moins sophistiqués sur le scan. Parmi les options, on peut notamment transmettre le fichier à Prizmo du même éditeur, une app plus complète qui pourra notamment modifier l’image fournie par le scanner.
On peut utiliser Prizmo Remix en lançant une routine, puis en sélectionnant n’importe quel fichier dans le Finder. On peut aussi glisser/déposer un document sur une routine pour la lancer. Si vous disposez d’un scanner dédié, vous pourrez probablement le configurer pour qu’il transmette les scans à une autre app et il sera alors possible de choisir celle-ci. De quoi fluidifier les opérations : les fichiers scannés apparaissent au fur et à mesure dans une barre latérale et il suffit d’un clic pour lancer une routine. Autre option, lancer la routine, puis scanner le document avec le périphérique. J’ai testé avec le modèle ScanSnap S1300i de Fujitsu qui est sur mon bureau et cela a très bien fonctionné.
Voici comment configurer un scanner ScanSnap pour créer un profil dédié à Prizmo Remix. Image MacGeneration.
Prizmo Remix est une app gratuite au téléchargement et que l’on peut aussi utiliser gratuitement pour la tester. On se limitera alors aux traitements en local et les fichiers en export afficheront des marquages, soit visuels sur les PDF et photos, soit textuels sur les sorties d’OCR. Pour s’en débarrasser, il faudra payer avec deux options : un achat in-app facturé 99,99 € supprime les marquages et active toutes les fonctionnalités, uniquement en local. Un abonnement à 9,99 € par mois ou 49,99 € par an ajoute les fonctionnalités qui dépendent du cloud, essentiellement pour la reconnaissance optique de caractères de plus de langues et de l’écriture manuscrite.
Quelle que soit la formule choisie, Prizmo 5 est associée à Prizmo Remix et vous aurez ainsi accès aux deux apps sans avoir à payer plus. Ajoutons que les abonnés à Setapp, ce service qui offre un accès à de nombreuses apps macOS contre un paiement régulier, peuvent accéder à Prizmo Remix dans le cadre de leur abonnement.
L’interface est traduite en français et macOS 14 est nécessaire, même si les fonctionnalités fournies par Apple Intelligence exigent un Mac Apple Silicon et macOS 26.