Les résultats d’Apple pour le T2 2024 seront dévoilés le 2 mai
Vous pouvez bloquer votre soirée : les résultats du deuxième trimestre 2024 de l’année fiscale d’Apple seront dévoilés le 2 mai dans la soirée. Cette période concerne le début de l’année de l’entreprise et couvre les mois de janvier, février et mars. Tim Cook et le chef des finances de la boîte Luca Maestri discuteront pour l’occasion avec les investisseurs et autres analystes afin de donner quelques détails.
Le début d’année a été intéressant pour Apple étant donné qu’elle a lancé le Vision Pro aux États-Unis le 2 février. Cela sera donc l’occasion d’en savoir un peu plus sur les performances de l’appareil. Mis à part cela, Apple a également lancé une nouvelle déclinaison du MacBook Air, qui embarque désormais une puce M3.
Au dernier trimestre, Apple a affiché un chiffre d’affaires de 119,575 milliards de dollars : un gros chiffre étant donné que le trimestre couvre la période de Noël. Le T2 2023 avait engrangé 94,8 milliards, et les analystes voient venir pour cette fois un chiffre de 90,6 milliards.
Cette obsession des résultats trimestriels tellement caractéristique de la vision néo-libérale du monde.
Ces résultats purement comptables, donc basés sur des chiffres passés, ne disent rien de l’avenir. En plus ils consomment une énergie et des ressources dingues à produire et à contrôler, même au top niveau.
Je serais curieuses de savoir combien de temps Cook, et son équipe rapprochée, passe à recevoir, analyser, discuter, éventuellement négocier les résultats, puis à préparer la communication qui va avec. Et même avec ça, il fait une erreur à ½ milliard de dollars.
"Cette obsession des résultats trimestriels tellement caractéristique de la vision néo-libérale du monde"
c'est une obligation comptable à peu pret universelle de publier ses comptes. Les bilans annuels en tout ca,s les bilans par trimestre c'est pour les societes cotées en bourse et le "neo-liberalisme" (j'ai du mal à voir la difference avec l'ancien, c'est les meme bases et les memes injustices) n'a rien à voir avec cela.
@raoolito
« … une obligation comptable à peu pret universelle » (je cite avec la faute d’orthographe) est une obsession du capitalisme néo-libéral.
Tout ce qui est obligatoire n’est pas forcément positif, ni négatif d’ailleurs.
Pour avoir été durant près de 5 ans l’assistante directe d’un CEO d’une boîte côté au SMI, j’ai pu me rendre compte à quel point cette obligation de publication, et le contrôle qui va avec, était nocif à l’entreprise, ne serait-ce qu’en raison de la mobilisation incroyable de ressources internes juste pour satisfaire le « marché » dont l’irrationalité est pourtant largement démontrée.
Il serait bien plus utile d’obliger la publication annuelle d’indicateurs sur le développement durable, sur la satisfaction du personnel au travail, sur celle des fournisseurs, etc. pour mesurer l’impact social de l’entreprise et avoir également des indicateurs orientés vers le futur et non pas seulement sur le bilan et PxP du trimestre écoulé.
@Mac1978
ok ok "près" 😅
pour le reste, trop de biais et d'affect dans votre réponse pour réussir à échanger objectivement malheureusement
on ne sera pas d'accord.
@Mac1978
On attend avec impatience la présentation de ton entreprise, le business plan qui va avec et l'indicateur de bonheur de tes collaborateurs.
Ne surtout pas oublier le mail où envoyer les cv
@Mac1978
Ben faudrait peut-être comprendre que ta boîte elle existait grâce aux actionnaires qui ont mis de l’argent dedans, et c’est très rationnel que de savoir si elle se porte bien, et de mettre la pression sur son patron pour qu’il tienne ses promesses.
@Mac1978
Ce qui est bien avec ce système « neo-liberale » c’est que tu es libre de monter n’importe quel type de société, même une où tu investies tout ton fric et ton temps et tu donnes toutes les actions à tes employés en leurs demandant de bosser que 3 jours par semaines pour publier des indicateurs sur leurs bonheur.
Alors va y, montre nous le chemin.
@Mac1978
Une obsession qui se caractérise dès le premier commentaire sur les articles qui en parle :)
@Baptiste_nv18
+1
@Mac1978
« En plus ils consomment une énergie et des ressources dingues à produire et à contrôler, même au top niveau. »
Pour la petite histoire et en tout petit, on a la même chose dans les structures médicales, et ça s’appelle un bilan d’activité. Faut justifier les sous qu’on nous donne. Une faits, on y découvre nous mêmes plein de choses. Comme je suis à mi temps dans 2 structures, j’ai la chance d’en faire 2. Deux fois quelques nuits, puisque le jour faut faire le taff.
Oui, beaucoup d’énergie si on n’y pense pas toute l’année. J’imagine le cauchemar dans des grosses structures, et je suppose que dans des multinationales des gens dédiés y travaillent en permanence, non ? Donc beaucoup d’énergie mais aussi beaucoup de moyens face à des enjeux sûrement gigantesques, je me fais pas trop de soucis pour eux ;)
Ta proposition est cool, mais ça sent l’usine à gaz encore plus énergivore, et pour en faire quoi ?
@Bigdidou
Bilan = tourné vers le passé.
Le rôle d’un·e leader n’est-il pas d’être tourné vers l’avenir, d’anticiper et de construire le futur plutôt que de dépenser (dans tous les sens du terme) une énergie et des moyens disproportionnés à expliquer le passé.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas faire de bilan et rendre des comptes à ceux qui mettent des moyens à disposition. Que ce soit les actionnaires ou l’État dans le secteur public. Une fois par an, avec des chiffres audités, c’était suffisant pendant longtemps.
Mais la production des résultats trimestriels pour les sociétés cotées est devenue un gouffre disproportionné pour satisfaire des analystes financiers qui, souvent, ont des connaissances très restreintes du business modèle des entreprises qu’ils analysent et aucune vision stratégique.
Tout cela tend à faire croire qu’il y a beaucoup de rationalité derrière les choix d’investissements, à commencer par les recommandations des analystes, alors que depuis une quinzaine d’année il est largement démontré que les marchés financiers ne sont pas rationnels.
Il en va de même dans le secteur public avec l’explosion des contrôleurs, des contrôleurs qui contrôlent d’autres contrôleurs et qui finalement nourrissent un système qui s’auto-alimente au détriment de la production du service aux administrés et tue la responsabilité individuelle face à ce que l’employé délivre.
@Mac1978
« Bilan = tourné vers le passé.
Le rôle d’un·e leader n’est-il pas d’être tourné vers l’avenir, d’anticiper et de construire le futur »
Oui, tout bilan et tout audit étudié le passé, mais l’art de l’audit est d’informer sur le futur à partir du oassé.
Des tendances bilan après bilan, ce qui n’a pas été fait et reste à faire, ce qui n’est pas terminé.
Les variations budget R&D d’Apple m’informerait pas mal si j’étais actionnaire, comme mon activité de dépistage informe les autorités de tutelle à propos de certaines tendances de soins à venir.
Des ventes de matériels qui se maintiennent, augmentent (ou pas) face aux grandes tendances de leurs marchés globaux, c’est pas informatif d’un avenir ?
Si Apple achète une usine de matériel médical, ou moi, beaucoup plus modestement un échographe, on se doute un peu d’une partie du futur qu’on investit avec cet achat.
Ce que tu proposes est aussi tourné vers le passé ou informe du présent : la satisfaction au travail des « collaborateurs » comme on dit maintenant est bien fragile et n’informe pas plus sur le futur.
« Il en va de même dans le secteur public avec l’explosion des contrôleurs, des contrôleurs qui contrôlent d’autres contrôleurs et qui finalement nourrissent un système qui s’auto-alimente au détriment de la production du service aux administrés »
Ça…
On vient de vivre la situation d’une campagne absurde d’audit qualité menée par l’HAS mais par des auditeurs privés sans la moindre connaissance de notre activité et me demandant par exemple pourquoi nous ne nous inquiétons pas du projet professionnel d’usagers de CAARUD, qui sont des structures accueillant des crackeurs de la colline à Paris.
Ceux qui ont changé de ligne de métro à Stalingrad ont la réponse, je crois…
Bref…
Après, si on accompagne tout ça et qu’on joue le jeu puisque de toute façon il faut le faire, on y trouve des trucs positifs.
Oui, beaucoup d’énergie pour peu de choses, mais des choses utiles et qu’on ne mettrait pas en œuvre sinon, même si spontanément fait, ce serait bien moins energivore.
Ces audits sont utiles, ils le seraient plus et beaucoup moins energivore s’ils étaient plus ciblés et menés par des gens plus compétents, mieux formés sur les spécificités des structures auditées et surtout, je te rejoins là dessus, avec des objectifs mieux définis.
Ça sent pas bon 🤭
Je ne vois pas pourquoi, avec une clientèle qui n'est pas gênée par les marges faramineuses sur tous les produits !!! Tous ce qui est vendu par Apple est juteux ! Le flot de fric est continu, peut-être fluctuant, mais continu, et même si on ne comptait que l'iPhone, l'oncle Cooksou continuerait de nager dans sa piscine de pièces d'or ! C'est pas demain qu'Apple va aller mal ... sauf si la guerre USA-Chine commence bien sur ...
Quelques soient les résultats, les autres constructeurs aimeraient bien en faire autant ... et ils en sont loin !
il a vendu ses actions au bon moment Timy...
@Steekus
Tim n'est plus là dans 2 ans... Si tout dégringole ça permettra de se reprendre quelques actions pour moins chères.
@bhelden
ça m'étonnerais que Timy achète des actions aapl, quel que soit le prix, vu qu'il a touché les siennes "cadeau".
@Mac1978
Mesurer la satisfaction du personnel ?
Mais sur quels critères objectifs voulez-vous mesurer une chose pareille ? Avec tous les biais culturels que cela comportent… et même sans ça encore faut il avoir une idée de comment ça se passe ailleurs et même avec ça, en général les mieux lotis sont les moins satisfaits (je parle de vécu pour avoir fait pas mal de boîtes)
Développement durable ?
Suffit de regarder l’historique des comptes.
Paiement des fournisseurs ?
En général, ceux qui ont du poids sont les plus mauvais payeurs, ce qui enverrait un mauvais signal au marché.
Le marché n’est pas vraiment irrationnel, il traduit juste la bataille entre les acheteurs et les vendeurs. N’oublions pas que ce sont eux qui ont financé les parts de l’entreprise, et avoir un droit de regard sur les finances est la moindre des choses.
On peut critiquer le libéralisme mais c’est grâce à lui que le monde a connu beaucoup d’avancées sur le plan technique. Quant à la satisfaction du travailleur, les syndicats sont là pour ça, il ne faut pas tout mélanger.
Ceci étant dit, je ne connais pas la situation en Suisse, mais j’invite les travailleurs français à s’indigner, à se mobiliser et à se rendre compte du pouvoir qu’ils auraient s’ils étaient plus solidaires (et syndiqués !) plutôt qu’à suivre l’elan individualiste vers lequel la société tant à nous faire pencher. Cela fera partie du monde qu’on laissera à nos enfants.
Sur ce, bon week-end.
@LvLup
Satisfaction du personnel : il existe des manières de faire des enquêtes internes et nombre d’entreprises en font, mais garde souvent les résultats pour elles quand elles prennent conscience du résultat.
Efficience des marchés : je vous invite à lire les publications de Daniel Kahneman et Amos Tversky, prix Nobel d’économie 2002, Robert J. Shiller, prix Nobel d’économie 2013, Richard H. Thaler, prix Nobel 2017, et ceux que je préfère, Hersh Shefrin et Meir Statman qui eux n’ont pas (encore ?) reçu le prix Nobel. Tous ces auteurs et bien d’autres ont démontré à quel point la décision d’investissement n’était pas rationnelle. Ils ont ouvert une nouvelle voie qu’on appelle la finance comportementale.
Quand j’ai fait mon catéchisme à HEC au début des années 80, on ne parlait que de la théorie des marchés efficients basée sur les travaux de FAMA dans les années 60, et de la manière de construire des portefeuilles d’actifs sur cette base. On se basait notamment sur les travaux de Scholes, prix Nobel en 1997, et dont les conseils et les modèles ont amené le fonds LCTM à la faillite quelques années plus tard.
Mesure de durabilité : si vous pensez que les chiffres comptables sont
les meilleurs indicateurs à la durabilité d’une entreprise, il vous reste en grande marge de progression.
Libéralisme : est sans doute le moins mauvais système d’organisation de la vie économique. Cela n’empêche pas que les croyances aveugles en la main invisible d’A. Smith ou l’équilibre général de L. Walras relève de la religion bien davantage que de la science, même sociale. Pour cette raison, on peut accepter le libéralisme mais en corriger les dérives et ne pas lui porter une foi aveugle.
👍
@Mac1978
« Pour cette raison, on peut accepter le libéralisme mais en corriger les dérives et ne pas lui porter une foi aveugle. »
Oui!!! Et c’est le rôle de l’Etat que d’imposer des limite en créant des taxes sur la pollution par exemple afin garantir la durabilité de sa société.
Les enquêtes internes sont intrinsèque à l’entreprise et ne peuvent se comparer avec autre chose. Raté 😚
@LvLup
Elles peuvent se comparer à elles-mêmes dans le temps.
Faire une enquête une fois et puis plus rien ne sert à rien. C’est pour cela que les entreprises qui les font, les renouvellent tous les 3 à 5 ans.
Raté
@Mac1978
C’est hors sujet mais ce que vous dîtes n’est pas faux cette fois ci. 😉
@Mac1978
En partant d’un regret qui est la mobilisation importante de ressources pour évaluer la situation économique d’une société vous arrivez à la mobilisation importante de ressources pour évaluer des critères sociaux.
L’évaluation de certains de ces critères sociaux est déjà en place, elle est parfois même obligatoire.
Mais au fond ça ne fait que dépenser des ressources supplémentaires et renchérir les coûts.
Je pense que ce trimestre ne vas pas être bon cette fois-ci.....!!! (au vu des prévisions de ventes de portables iPhone d'analystes surtout en Chine).