Bill Gates, Tim Cook, Elon Musk ou encore Marc Benioff et bien d'autres dirigeants vont offrir leurs suggestions à l'équipe emmenée par Jared Kushner pour moderniser différents secteurs de l'administration américaine.
Nommé haut conseiller à la présidence en janvier par son beau-père Donald Trump, Jared Kushner, 36 ans, avait été également choisi pour suivre de près les dossiers israélo-palestinien, les relations avec le Mexique, la Chine, le Moyen-orient et le Canada. Apparemment tous ces sujets peuvent être menés de front par un seul homme, qui a comme avantage de faire partie de la famille, au sens propre du terme.
Usant d'un vocabulaire que ne renierait pas Donald Trump, Jared Kushner a déclaré hier au Washington Post que le « gouvernement doit prétendre à l'excellence. Il doit être géré comme une grande entreprise américaine. Notre espoir est de concilier réussites et efficacité pour nos clients, qui sont les citoyens ».
Ces grands patrons sont supposés alimenter la réflexion d'un "bureau de l'innovation" sur les moyens de moderniser quelques-unes des activités de l'administration fédérale. Le quotidien cite en exemple les prestations offertes aux anciens combattants ; les systèmes d'information dans les différentes agences, les programmes de formations des employés gouvernementaux, l'accès au haut-débit pour tous les américains et d'autres thèmes comme la lutte contre la dépendance aux opiacés. Il s'agit de voir également si certaines missions ne devraient être déléguées au secteur privé.
Ni Cook ni Gates n'ont fait de déclaration quant à la nature exacte de leur participation. Marc Benioff, le patron de Salesforce rappelle qu'il n'est pas pour autant un soutien affiché de l'équipe en place (il a ouvertement soutenu Hillary Clinton, comme Cook) « Bien sûr cela doit être fait en bon accord avec les valeurs et les principes correspondants. Nous ne sommes pas d'accord sur tout. J'espère que Jared travaillera en bonne intelligence avec notre industrie pour aller de l'avant. Lorsque je discute avec lui, il me rappelle beaucoup les jeunes entrepreneurs qui avaient envie d'en découdre et que j'ai financés ».
Le même Jared Kushner a accepté de répondre prochainement à un comité sénatorial qui enquête sur les rencontres qui se sont tenues durant la campagne présidentielle entre des proches de Donald Trump et l'ambassadeur russe aux États-Unis.
