Campus 2 : du retard à prévoir ?

Mickaël Bazoge |

Faire sortir de terre un campus comprenant un immense bâtiment circulaire de 26 hectares, un parking souterrain d’une jauge de 2 400 véhicules, un centre de fitness de 9 000 mètres carrés, un auditorium de 11 000 mètres carrés et d’autres installations encore n’est certainement pas une partie de plaisir. C’est ce qu’Apple a entrepris du côté de Cupertino, dans un chantier pharaonique au coût qui ne l’est pas moins, puisque le campus 2 va laisser une ardoise de 5 milliards de dollars. Et d’après le Silicon Valley Business Journal, il n’est pas impossible que la petite note soit encore plus salée.

Apple a embauché un nouvel entrepreneur pour les travaux de l’intérieur de la structure du « vaisseau spatial ». DPR Construction et Skanska USA, qui devaient gérer cette partie du chantier, en plus des fondations et de la structure extérieure, auraient été remplacés par Rudolph & Sletten. L’affaire est un peu floue encore, puisqu’il n’est pas établi clairement que les deux précédentes entreprises avaient aussi dans leur contrat l’intérieur du donut.

Néanmoins, l’impression donnée par l’embauche récente de Rudolph & Sletten n’est pas très positive et semble préparer le terrain à de possibles délais dans la livraison finale du bâtiment, qui doit normalement atterrir en 2016. L’administration municipale de Cupertino n’a en tout cas pas été informée d’un potentiel retard dans les travaux.

Les amateurs de chantiers géants peuvent depuis peu visiter en FlyOver les travaux en cours (lire : Flyover : de nouvelles villes en Europe et le Campus 2 d'Apple).

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avatar rolmeyer (non vérifié) | 

Vraiment ? Contracteur ? Yo man ! Anglicisme bien pourrit, quelques clics auraient donné le bon mot.

avatar moon21 | 

"pourri" avec un "t" ... c'est la limite des correcteurs d'orthographe. Quelques bon clics n'y auraient rien changé !

avatar CNNN | 

@moon21 :
Au féminin on dit bien pourrite ? Donc le T est à sa place :)

avatar aldomoco | 

@CNNN ...Au féminin on dit bien pourrite ?

..... on ne doit pas avoir les mêmes Bescherelle !

avatar mfams | 

@CNNN :
La pomme est pourrie... pas Apple mais une autre pomme.

avatar Martin Faynot | 

@CNNN :
Joli fail !

avatar Mickaël Bazoge | 
Ce n'est pas pourri, c'est un québecisme. Alors, un peu de respect, tabernak.
avatar Jeff Tremblay | 

soit dit en passant le sacre se prononce "tabarnak" même s'il vient du terme religieux "taberncale" ...

avatar mfams | 

@_io_ :
Ciboire, comme dans; "Tabarnak, c'est un gros chantier ça!"

avatar frankm | 

C'est toujours comme ça les travaux !

avatar RValiasMacUser | 

+1 frankm ! #FacteurPi

avatar moon21 | 

si les archi avaient reçu leurs AW, ils auraient mieux géré le projet.

avatar Ginger bread | 

Qui a déja vu un projet finir à temps?
E.T n est pas prêt de s'envoler !

avatar amnesic | 

Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude dans le bâtiment ;-) (Asterix Mission Cléopâtre)

avatar thebarty | 

Pour dans 3 mois ? Avec combien de mois de retard ? ;-)

avatar Jeff Tremblay | 

Apple n'a pas à rendre publique les raisons motivants sont changement d'entrepreneur général (contracteur).

Due à sa taille, la pratique courante pour ce genre de projet est de scinder les étapes de construction et de les octroyer par contrats. Le gros avantage pour le maître d'œuvre (représentant du client) est qu'il contrôle mieux les coûts en diminuant le risque. Car le risque (impondérable) est facturable et son coût et augmente selon la durée, puisque l'on ne peut prédire les soubresauts des coûts des matériaux.

Il y a d'autres facteurs comme la confiance envers l'équipe d'exécution et/ou de gestion, les capacités financières de l'entrepreneur général pour ses garanties financières envers les banques, ...

avatar jipeca | 

Et franchement, on s'en bat la lance... ca indifère à un point !

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