Brevet : des batteries plus fragiles mais plus sûres
Les accumulateurs électrochimiques — oui, les « batteries » — sont de petites choses bien capricieuses : une décharge trop rapide ou trop longue, une surcharge ou un court-circuit et une réaction chimique dont le résultat est la formation de gaz prend place, avec à la clef un risque d'explosion.

Les batteries Li-Ion (Lithium ion) très populaires ces dernières années sont souvent équipées d'une petite soupape permettant le dégagement du gaz, ou au moins d'une partie du gaz : la batterie gonfle bien avant d'exploser. Les fabricants comme Apple utilisent cependant de plus en plus les batteries Li-Po (lithium polymère), dans lesquelles l'électrolyte est figé dans un gel polymère : les cellules ne sont plus forcément cylindriques (elles peuvent être plates comme dans les MacBook) et ne sont plus contenues dans une carcasse métallique (mais souvent dans une enveloppe plastique).

Ces accumulateurs sont donc plus pratiques d'un point de vue technique, plus légers, mais aussi, en général, plus sûrs : le gel limite les risques de fuite et l'électrolyte, plus stable, est moins sensible à la surcharge. Tous les risques ne sont cependant pas exclus, et ces batteries ne sont pas dotées d'un système de soupape du fait de leur construction.

Dans une demande de brevet publiée hier par l'USPtO (US 20110123844), Apple décrit un système qui pourrait résoudre ce problème : l'enveloppe des cellules serait fragilisée pour rompre au lieu d'exploser en cas de problème. Cette enveloppe, qui est comme une poche autour des cellules, pourrait être entaillée (encoches en V ou en demi-cercle, coins coupés), trouée (séries de trous microscopiques formant un chemin de découpe) ou fragilisée (zones stratégiques plus fragiles). En cas de problème et d'augmentation de la pression interne, ces zones plus fragiles céderaient rapidement, évitant l'explosion brutale.


Les batteries Li-Ion (Lithium ion) très populaires ces dernières années sont souvent équipées d'une petite soupape permettant le dégagement du gaz, ou au moins d'une partie du gaz : la batterie gonfle bien avant d'exploser. Les fabricants comme Apple utilisent cependant de plus en plus les batteries Li-Po (lithium polymère), dans lesquelles l'électrolyte est figé dans un gel polymère : les cellules ne sont plus forcément cylindriques (elles peuvent être plates comme dans les MacBook) et ne sont plus contenues dans une carcasse métallique (mais souvent dans une enveloppe plastique).

Une batterie de MacBook laissée déchargée a gonflé (© Lukian Wang)
Ces accumulateurs sont donc plus pratiques d'un point de vue technique, plus légers, mais aussi, en général, plus sûrs : le gel limite les risques de fuite et l'électrolyte, plus stable, est moins sensible à la surcharge. Tous les risques ne sont cependant pas exclus, et ces batteries ne sont pas dotées d'un système de soupape du fait de leur construction.

Dans une demande de brevet publiée hier par l'USPtO (US 20110123844), Apple décrit un système qui pourrait résoudre ce problème : l'enveloppe des cellules serait fragilisée pour rompre au lieu d'exploser en cas de problème. Cette enveloppe, qui est comme une poche autour des cellules, pourrait être entaillée (encoches en V ou en demi-cercle, coins coupés), trouée (séries de trous microscopiques formant un chemin de découpe) ou fragilisée (zones stratégiques plus fragiles). En cas de problème et d'augmentation de la pression interne, ces zones plus fragiles céderaient rapidement, évitant l'explosion brutale.
