La représentant d'Apple était Catherine Novelli, vice-président en charge des relations gouvernementales. Elle s'en est tenu aux déclarations précédentes de la firme de Cupertino en la matière : « Apple ne surveille pas la position de votre iPhone. Apple ne l'a jamais fait et n'a aucune intention de le faire à l'avenir. » Google s'est aussi limité à un exercice de répétition, rappelant que la partage de la localisation sur Android se faisait « sur demande de l'utilisateur, avec un avertissement clair et des mécanismes de contrôle ».
La firme de Mountain View a cependant rappelé qu'elle n'avait pas et ne pouvait pas avoir « de contrôle sur le comportement des applications tierces, ou sur la manière dont elles gèrent les informations de géolocalisation […] ». Une différence fondamentale entre iOS et Android : alors que Google ne peut que se contenter d'appeler les développeurs à la plus grande responsabilité, Apple passe chaque application au crible lors de son processus de validation.
Des déclarations insuffisantes pour les autorités américaines : « je pense que chaque utilisateur d'appareil mobile s'attend à un minimum de vie privée, et malheureusement cette attente n'est pas satisfaite » a commenté le sénateur John Rockfeller IV. Notant que le secteur était complètement « dérégulé », il a fortement sous-entendu qu'il n'était pas contre un renforcement de la législation dans le domaine.