Adobe lâche un peu plus Apple
Ce n'est pas le premier logiciel Adobe qui ne sera plus mis à jour pour le Mac, mais Adobe Premiere est un produit supplémentaire de la collection de l'éditeur de San Jose à être retiré de la liste des logiciels compatibles Mac. Adobe explique que cette décision est liée au développement de Final Cut Pro qui "résulte dans une part de marché trop petite pour un produit de développeur tiers". Il semble toutefois clair qu'entre la concurrence faite par Apple qui est en train de se faire une place sur le marché de la vidéo professionnelle et les poids lourds que sont Avid et Media 100 ( ce qui tend à contredire les propos d'Adobe) Adobe Premiere n'a jamais réussi à réellement convaincre les pros surtout depuis le passage au format numérique qui a d'ailleurs failli lui être fatal et pour lequel l'adaptation a été difficile.
Et si Apple se félicite de cette décision en affirmant que "après l'annonce du Power Macintosh G5 et de Final Cut Pro 4, il n'aura jamais été le meilleur moment pour les utilisateurs de Premiere de faire le switch" il est tout de même légitime de se demander si les affirmations de David Trescot, directeur des produits vidéo chez Adobe, qui explique que cette offre d'Apple "poussera de plus en plus les éditeurs de logiciels à éviter le Mac" correspond bel et bien à une réalité. En effet, les parts de marché d'Apple, liées au développement par la société de Cupertino de plus en plus d'applications spécifiques laissent-elles vraiment la place à des logiciels concurrents ? Adobe arrive certainement en tête des éditeurs qui se posent clairement cette question puisque des logiciels comme Photoshop Album, concurrent direct d'iPhoto ne verra pas le jour sur notre plateforme, qu'au niveau de la création DVD, le logiciel Encore concurrent de DVD Studio Pro n'existe pas non plus sur Mac et que finalement le nouvel Adobe Audition qui entre en concurrence avec les produits eMagic dont Apple est le nouveau propriétaire ne verra jamais le jour sur notre plateforme. D'un autre côté, l'offre logicielle d'Apple permet à la société d'offrir à ses clients une meilleure intégration et expérience utilisateur tout en s'assurant une meilleure indépendance face à des compagnies qui font rapidement le choix de la facilité et du profit à tout prix.
Et justement, Adobe n'abandonne pas pour autant le Mac dans le domaine de la vidéo. Si Premiere a fait un énorme plongeon, surtout depuis l'arrivée de Final Cut Pro, l'excellent After Effects a par contre réussi une parfaite transition vers le numérique et n'a jamais été abandonné par ses utilisateurs au profit d'autres logiciels concurrents (domaine pour lequel Apple n'apporte, pour l'instant, pas vraiment de solution concurrente). Pour Adobe, After Effects version Mac est toujours synonyme de profits ce qui, tant que l'éditeur y verra une source de revenus suffisante, assurera sa pérennité sur notre plateforme.
Adobe After Effects 6.0 reste donc le seul logiciel vidéo d'Adobe à fonctionner sur Mac. Vendu 999 dollars pour la version pro (comprends plus de 30 effets spéciaux, un outil de script avancé et une collection de plug-in d'éditeurs tiers) et 699 dollars pour la version standard, cette nouvelle version apporte notamment le support d'OpenGL ce qui permettra d'améliorer nettement les performances de l'application étant donné que c'est la carte vidéo qui prendra en grande partie la charge de calcul. Si l'éditeur n'a pas donné de précision quant au support du G5, il fait très peu de doute que le logiciel sera optimisé pour le nouveau processeur d'Apple. Mais les nouveautés ne s'arrêtent pas là puisqu'un nouveau moteur de création typographique qui permet notamment d'éditer des textes en temps réels fait son apparition. On voit également arriver des nouveaux outils de dessin vectoriel basé sur les technologies utilisées dans Photoshop. After Effects 6.0 sera disponible aux Etats-Unis et au Canada à la fin du mois prochain, la disponibilité des versions localisées n'a quant à elle pas encore été annoncée. La liste complète des nouveautés est disponible sur la page dédiée au produit.
Reste encore une ombre au tableau pour Apple : Microsoft. En effet, la nouvelle gamme vidéo d'Adobe implémente le support pour Microsoft Windows Media 9 et les technologies qui l'accompagnent. Connaissant l'appétit de l'ogre de Redmond pour le marché de la vidéo et surtout pour la diffusion de ce média, il est tout à fait compréhensible qu'Adobe se soit allié avec le géant de l'informatique, mais cela ne fait que légitimer un peu plus les produits de Microsoft qui cherche à tout prix à faire adopter à l'industrie du cinéma ses technologies et imposer aux fabricants d'appareils de diffusion que sont par exemple les lecteurs de DVD l'utilisation de son format propriétaire.
Et si Apple se félicite de cette décision en affirmant que "après l'annonce du Power Macintosh G5 et de Final Cut Pro 4, il n'aura jamais été le meilleur moment pour les utilisateurs de Premiere de faire le switch" il est tout de même légitime de se demander si les affirmations de David Trescot, directeur des produits vidéo chez Adobe, qui explique que cette offre d'Apple "poussera de plus en plus les éditeurs de logiciels à éviter le Mac" correspond bel et bien à une réalité. En effet, les parts de marché d'Apple, liées au développement par la société de Cupertino de plus en plus d'applications spécifiques laissent-elles vraiment la place à des logiciels concurrents ? Adobe arrive certainement en tête des éditeurs qui se posent clairement cette question puisque des logiciels comme Photoshop Album, concurrent direct d'iPhoto ne verra pas le jour sur notre plateforme, qu'au niveau de la création DVD, le logiciel Encore concurrent de DVD Studio Pro n'existe pas non plus sur Mac et que finalement le nouvel Adobe Audition qui entre en concurrence avec les produits eMagic dont Apple est le nouveau propriétaire ne verra jamais le jour sur notre plateforme. D'un autre côté, l'offre logicielle d'Apple permet à la société d'offrir à ses clients une meilleure intégration et expérience utilisateur tout en s'assurant une meilleure indépendance face à des compagnies qui font rapidement le choix de la facilité et du profit à tout prix.
Et justement, Adobe n'abandonne pas pour autant le Mac dans le domaine de la vidéo. Si Premiere a fait un énorme plongeon, surtout depuis l'arrivée de Final Cut Pro, l'excellent After Effects a par contre réussi une parfaite transition vers le numérique et n'a jamais été abandonné par ses utilisateurs au profit d'autres logiciels concurrents (domaine pour lequel Apple n'apporte, pour l'instant, pas vraiment de solution concurrente). Pour Adobe, After Effects version Mac est toujours synonyme de profits ce qui, tant que l'éditeur y verra une source de revenus suffisante, assurera sa pérennité sur notre plateforme.
Adobe After Effects 6.0 reste donc le seul logiciel vidéo d'Adobe à fonctionner sur Mac. Vendu 999 dollars pour la version pro (comprends plus de 30 effets spéciaux, un outil de script avancé et une collection de plug-in d'éditeurs tiers) et 699 dollars pour la version standard, cette nouvelle version apporte notamment le support d'OpenGL ce qui permettra d'améliorer nettement les performances de l'application étant donné que c'est la carte vidéo qui prendra en grande partie la charge de calcul. Si l'éditeur n'a pas donné de précision quant au support du G5, il fait très peu de doute que le logiciel sera optimisé pour le nouveau processeur d'Apple. Mais les nouveautés ne s'arrêtent pas là puisqu'un nouveau moteur de création typographique qui permet notamment d'éditer des textes en temps réels fait son apparition. On voit également arriver des nouveaux outils de dessin vectoriel basé sur les technologies utilisées dans Photoshop. After Effects 6.0 sera disponible aux Etats-Unis et au Canada à la fin du mois prochain, la disponibilité des versions localisées n'a quant à elle pas encore été annoncée. La liste complète des nouveautés est disponible sur la page dédiée au produit.
Reste encore une ombre au tableau pour Apple : Microsoft. En effet, la nouvelle gamme vidéo d'Adobe implémente le support pour Microsoft Windows Media 9 et les technologies qui l'accompagnent. Connaissant l'appétit de l'ogre de Redmond pour le marché de la vidéo et surtout pour la diffusion de ce média, il est tout à fait compréhensible qu'Adobe se soit allié avec le géant de l'informatique, mais cela ne fait que légitimer un peu plus les produits de Microsoft qui cherche à tout prix à faire adopter à l'industrie du cinéma ses technologies et imposer aux fabricants d'appareils de diffusion que sont par exemple les lecteurs de DVD l'utilisation de son format propriétaire.
