2011 a été excellente pour Apple sur le plan financier. Un chiffre atteste de cette réussite : son chiffre d'affaires annuel 2011 (clos à la fin septembre) qui s'élève à 108 milliards de dollars. La firme de Cupertino fait désormais partie du club assez restreint des sociétés qui font plus de 100 milliards de CA.
Une réussite financière incontestable, mais paradoxalement une année assez calme en matière d'actualité produits. Pas de véritables nouveautés majeures comme ce fut le cas en 2010 par exemple avec l'iPad. Mais on ne peut pas faire la « révolution » toutes les années.

2011 a surtout été synonyme de renouveau logiciel avec OS X Lion et iOS 5, ainsi qu’un nouveau départ sur le plan des services avec iCloud ou Siri. Un « renouveau logiciel » contesté, car si iOS 5 est une sortie majeure ne serait-ce parce qu’il libère l’iPad, l’iPhone et l’iPod touch de la tutelle du Mac et du PC, OS X Lion est sans doute l’animal d’Apple qui fait le moins l’unanimité depuis longtemps.
2012 : sous le signe du hardware ?
Il y a deux éléments qui peuvent expliquer cette situation. Tout d’abord, le système d’exploitation n’avait pas évolué depuis plusieurs années en matière d’interface (Snow Leopard faisant quasiment du surplace), et a bousculé les habitudes des utilisateurs. Dans le même temps, la nouvelle proposition de travail est trop imparfaite. L’idée de ramener les innovations d’iOS sur OS X est intéressante en soi, mais sa mise en oeuvre est bâclée à certains égards. On a le sentiment d’avoir entre les mains une proposition en cours de maturation, qui ne sera « finalisée » qu’avec son successeur. Aura-t-on le droit à un Lion des neiges cette année ?
Les briques logicielles d’aujourd’hui feront-elles le succès des produits d’Apple de demain ? Jusqu’à présent, ce qui a fait la marque de fabrique de la firme de Cupertino, c’est sa capacité à maîtriser à la fois le logiciel et le matériel. Après avoir avancé (tant bien que mal parfois) ses pions sur le front logiciel, c’est sur le front du hardware que la société californienne est désormais attendue.

Si Apple réalise un chiffre d’affaires supérieur à 100 milliards de dollars, son catalogue de produits reste extrêmement restreint. Et si l’on se concentre sur les produits qui comptent vraiment, le catalogue l’est plus encore. À ce jour, les produits qui font la croissance d’Apple sont l’iPad, l’iPhone et le MacBook Air.
iPad : maintenir la concurrence à distance
C’est sans doute avec sa tablette qu’Apple a le plus gros à jouer. L’iPad reste majoritaire sur son segment, mais doucement (et sûrement), la concurrence commence à s’organiser. Le Kindle Fire d’Amazon semble rencontrer un vif succès aux États-Unis. Le géant du commerce en ligne affirme avoir vendu chaque semaine en décembre plus d’un million de Kindle. Et si l’on en croit le classement des ventes d’Amazon, le Kindle Fire est le modèle qui se vend le mieux. Selon la régie publicitaire Millenial, la tablette d’Amazon connaît des débuts encore plus fracassants sur le web que le premier iPad (lire : Kindle Fire : des débuts meilleurs que ceux de l'iPad).
Officiellement, chez Apple, on ne s’inquiète pas de ce nouveau concurrent. Au contraire, Tim Cook et Peter Oppenheimer estiment qu’il devrait ajouter de la confusion à la plate-forme Android (lire : Apple ne craint pas le Kindle Fire, bien au contraire). Une chose est certaine, Apple est toujours allergique avec le format 7 pouces, qui ne semble toujours pas d’actualité avec le successeur de l’iPad 2 (lire : Pas d’iPad 3 en janvier, pas d’iPad 7” non plus).

Et si Apple veut à court terme heurter la concurrence, une légère baisse des prix semble plus probable que l’apparition d’un format plus compact. Avec l’iPad 3, l’écran Retina semble de mise. Le reste des caractéristiques techniques est beaucoup plus flou, même si on pense que le successeur du A5 pourrait embarquer une architecture quadricoeur. On ne serait pas surpris également qu’Apple progresse de manière assez importante sur les batteries de ses terminaux iOS. Si les premières images de pièces supposées pour l’iPad 3 circulent depuis quelques semaines sur le web, rien n’a filtré pour le moment sur le plan du design.
iPhone : à quitte ou double ?
Si tous les indicateurs sont au vert concernant l’iPad, la situation d’Apple est sans doute moins confortable sur le front de l’iPhone. Si la société californienne devrait enregistrer un nouveau record de vente de ses téléphones durant les fêtes de fin d’année, Apple perd du terrain, notamment face à Samsung qui lui a grappillé des parts de marché en Europe ces derniers mois (lire : Apple et iPhone : résultats contrastés en Europe). L’iPhone 4S n’a semble-t-il pas réussi à inverser la tendance.
La problématique sur le marché des smartphones va être double pour Apple cette année. Dans un marché très volatil où les modes se succèdent, elle va devoir proposer un véritable successeur à l’iPhone 4/4S. Pour Apple, repenser le design d’un appareil ne signifie pas seulement changer sa forme, cela signifie redéfinir son concept, les usages qui en découlent…

Cela pourrait se faire en intégrant de nouvelles technologies comme la 4G ou la NFC. Autre question : Apple va-t-elle changer de format pour son téléphone et se mettre au 4 pouces comme bon nombre de ses concurrents ?
L’autre problématique pour Apple, c’est l’entrée et le milieu de gamme. Pour occuper ces segments, Apple jusqu’à présent positionne ses anciens terminaux. Cette tactique porte ses fruits aux États-Unis, si l’on en croit les dires des responsables d’AT&T. Mais cela semble être l’exception qui confirme la règle. Apple ne doit-elle pas développer des produits spécifiques pour ces segments un peu comme elle l’avait fait à l’époque avec l’iPod mini ?
La donne est plus complexe, il ne s’agit pas de réduire la taille de l’écran de ses terminaux, mais de parvenir à fabriquer un téléphone moins cher et qui suscite de l’envie. Car Tim Cook l’a répété à maintes reprises, il ne veut pas que l’iPhone soit un appareil confiné aux riches (lire : Un iPhone pas cher dans les tuyaux ?).
Le MacBook Air comme source d’inspiration ?
Fin 2010, le MacBook Air avait été présenté comme le futur des Mac. Et comme par hasard, sur le site d’Apple, les ordinateurs pour faire la promotion d’OS X Lion sont systématiquement des MacBook Air. L’année dernière, Apple a enfoncé le clou en dotant son ultraportable d’un processeur suffisamment puissant pour qu’il puisse être utilisé comme ordinateur principal.

Est-ce que « la révolution MacBook Air » va enfin contaminer le reste de la gamme ou va-t-elle s’étendre avec l’arrivée d’un nouveau modèle avec un écran 15 pouces ? On penche plutôt pour la deuxième hypothèse. Dans ce cas, reste à savoir si Apple va donner un « coup de jeune » à sa gamme professionnelle ou si elle va la laisser tranquillement vieillir et accélérer la transition vers le MacBook Air.
Les ordinateurs de bureau représentent moins de 30 % des ventes de Macintosh. Si Apple veut redynamiser ce segment, cela passera très certainement par l’iMac. Le monobloc d’Apple qui fut longtemps le moteur de la gamme Apple avec les MacBook Pro n’a plus connu d’évolution majeure depuis le passage au 21,5/27 pouces en 2009.
Les technologies à suivre de près en 2012
Quelles sont les technologies appelées à jouer un grand rôle en 2012 ? Si l’année dernière a surtout été marquée par Thunderbolt pour les Macs et le processeur A5 pour les terminaux iOS, 2012 pourrait être plus prolifique en matière d’adoption de nouvelles technologies.
Sauf si c’est véritablement un choix « politique », Apple devrait en toute logique adopter l’USB 3.0, lequel est intégré dans la plate-forme Ivy Bridge. La nouvelle plate-forme d’Apple attendu à la sortie de l’hiver bénéficie a priori d’un ratio Watt / Performance en net progrès. Outre des machines dotées d’une meilleure autonomie, cela devrait permettre à Apple d’aller plus loin dans ses designs.
Cantonnés à l’iPhone 4/4S, les écrans Retina pourraient prendre également leur envol. Si la chose semble entendue concernant l’iPad 3, on pourrait également assister à une augmentation sensible des résolutions. Apple travaille depuis un certain temps à la prise en charge du HIDPI dans Mac OS X. Ainsi, il n’est pas impensable que les prochains MacBook Pro disposent d'une définition portée à 2880x1800 (lire : Rumeur de MacBook Pro "Retina Display").

Toujours en pointe sur les questions de Wi-Fi, Apple pourrait se ruer sur le Wi-Fi 802.11ac. Encore au stade de brouillon, cette norme permettra en théorie d’atteindre des débits de l'ordre du gigabit par seconde. Cette nouvelle norme tire profit du multiplexage des données en émission et en réception (MIMO pour Multiple-In Multiple-Output) via quatre antennes. Broadcom a fait savoir qu’elle commercialiserait des puces compatibles avec cette norme dès le second semestre 2012.
En 2012, les processeurs ARM à quatre coeurs devraient également se généraliser (lire : Samsung veut talonner Nokia en 2012). Il n’y a pas de raison que le successeur du A5 échappe à cette règle. Voilà qui pourrait ouvrir de nouveaux horizons aux iDevices. Et pourquoi pas à certains ordinateurs ? Tôt ou tard, Apple va finir par sérieusement se poser la question de faire des infidélités à Intel pour certains modèles (lire : Un MacBook Air A5 en test chez Apple ?).

Tout semble en place pour que 2012 soit une année riche en nouveautés. C’est d’autant plus vrai que la concurrence n’est pas en reste. Microsoft joue par exemple très gros avec le lancement de Windows 8 qui doit intervenir cette année. De nouveaux marchés sont également appelés à connaître de grosses évolutions. C’est le cas de la télévision, qui semble plus que jamais être le prochain grand chantier d’Apple.
Une réussite financière incontestable, mais paradoxalement une année assez calme en matière d'actualité produits. Pas de véritables nouveautés majeures comme ce fut le cas en 2010 par exemple avec l'iPad. Mais on ne peut pas faire la « révolution » toutes les années.

2011 a surtout été synonyme de renouveau logiciel avec OS X Lion et iOS 5, ainsi qu’un nouveau départ sur le plan des services avec iCloud ou Siri. Un « renouveau logiciel » contesté, car si iOS 5 est une sortie majeure ne serait-ce parce qu’il libère l’iPad, l’iPhone et l’iPod touch de la tutelle du Mac et du PC, OS X Lion est sans doute l’animal d’Apple qui fait le moins l’unanimité depuis longtemps.
2012 : sous le signe du hardware ?
Il y a deux éléments qui peuvent expliquer cette situation. Tout d’abord, le système d’exploitation n’avait pas évolué depuis plusieurs années en matière d’interface (Snow Leopard faisant quasiment du surplace), et a bousculé les habitudes des utilisateurs. Dans le même temps, la nouvelle proposition de travail est trop imparfaite. L’idée de ramener les innovations d’iOS sur OS X est intéressante en soi, mais sa mise en oeuvre est bâclée à certains égards. On a le sentiment d’avoir entre les mains une proposition en cours de maturation, qui ne sera « finalisée » qu’avec son successeur. Aura-t-on le droit à un Lion des neiges cette année ?
Les briques logicielles d’aujourd’hui feront-elles le succès des produits d’Apple de demain ? Jusqu’à présent, ce qui a fait la marque de fabrique de la firme de Cupertino, c’est sa capacité à maîtriser à la fois le logiciel et le matériel. Après avoir avancé (tant bien que mal parfois) ses pions sur le front logiciel, c’est sur le front du hardware que la société californienne est désormais attendue.

Si Apple réalise un chiffre d’affaires supérieur à 100 milliards de dollars, son catalogue de produits reste extrêmement restreint. Et si l’on se concentre sur les produits qui comptent vraiment, le catalogue l’est plus encore. À ce jour, les produits qui font la croissance d’Apple sont l’iPad, l’iPhone et le MacBook Air.
iPad : maintenir la concurrence à distance
C’est sans doute avec sa tablette qu’Apple a le plus gros à jouer. L’iPad reste majoritaire sur son segment, mais doucement (et sûrement), la concurrence commence à s’organiser. Le Kindle Fire d’Amazon semble rencontrer un vif succès aux États-Unis. Le géant du commerce en ligne affirme avoir vendu chaque semaine en décembre plus d’un million de Kindle. Et si l’on en croit le classement des ventes d’Amazon, le Kindle Fire est le modèle qui se vend le mieux. Selon la régie publicitaire Millenial, la tablette d’Amazon connaît des débuts encore plus fracassants sur le web que le premier iPad (lire : Kindle Fire : des débuts meilleurs que ceux de l'iPad).
Officiellement, chez Apple, on ne s’inquiète pas de ce nouveau concurrent. Au contraire, Tim Cook et Peter Oppenheimer estiment qu’il devrait ajouter de la confusion à la plate-forme Android (lire : Apple ne craint pas le Kindle Fire, bien au contraire). Une chose est certaine, Apple est toujours allergique avec le format 7 pouces, qui ne semble toujours pas d’actualité avec le successeur de l’iPad 2 (lire : Pas d’iPad 3 en janvier, pas d’iPad 7” non plus).

Et si Apple veut à court terme heurter la concurrence, une légère baisse des prix semble plus probable que l’apparition d’un format plus compact. Avec l’iPad 3, l’écran Retina semble de mise. Le reste des caractéristiques techniques est beaucoup plus flou, même si on pense que le successeur du A5 pourrait embarquer une architecture quadricoeur. On ne serait pas surpris également qu’Apple progresse de manière assez importante sur les batteries de ses terminaux iOS. Si les premières images de pièces supposées pour l’iPad 3 circulent depuis quelques semaines sur le web, rien n’a filtré pour le moment sur le plan du design.
iPhone : à quitte ou double ?
Si tous les indicateurs sont au vert concernant l’iPad, la situation d’Apple est sans doute moins confortable sur le front de l’iPhone. Si la société californienne devrait enregistrer un nouveau record de vente de ses téléphones durant les fêtes de fin d’année, Apple perd du terrain, notamment face à Samsung qui lui a grappillé des parts de marché en Europe ces derniers mois (lire : Apple et iPhone : résultats contrastés en Europe). L’iPhone 4S n’a semble-t-il pas réussi à inverser la tendance.
La problématique sur le marché des smartphones va être double pour Apple cette année. Dans un marché très volatil où les modes se succèdent, elle va devoir proposer un véritable successeur à l’iPhone 4/4S. Pour Apple, repenser le design d’un appareil ne signifie pas seulement changer sa forme, cela signifie redéfinir son concept, les usages qui en découlent…

Cela pourrait se faire en intégrant de nouvelles technologies comme la 4G ou la NFC. Autre question : Apple va-t-elle changer de format pour son téléphone et se mettre au 4 pouces comme bon nombre de ses concurrents ?
L’autre problématique pour Apple, c’est l’entrée et le milieu de gamme. Pour occuper ces segments, Apple jusqu’à présent positionne ses anciens terminaux. Cette tactique porte ses fruits aux États-Unis, si l’on en croit les dires des responsables d’AT&T. Mais cela semble être l’exception qui confirme la règle. Apple ne doit-elle pas développer des produits spécifiques pour ces segments un peu comme elle l’avait fait à l’époque avec l’iPod mini ?
La donne est plus complexe, il ne s’agit pas de réduire la taille de l’écran de ses terminaux, mais de parvenir à fabriquer un téléphone moins cher et qui suscite de l’envie. Car Tim Cook l’a répété à maintes reprises, il ne veut pas que l’iPhone soit un appareil confiné aux riches (lire : Un iPhone pas cher dans les tuyaux ?).
Le MacBook Air comme source d’inspiration ?
Fin 2010, le MacBook Air avait été présenté comme le futur des Mac. Et comme par hasard, sur le site d’Apple, les ordinateurs pour faire la promotion d’OS X Lion sont systématiquement des MacBook Air. L’année dernière, Apple a enfoncé le clou en dotant son ultraportable d’un processeur suffisamment puissant pour qu’il puisse être utilisé comme ordinateur principal.

Est-ce que « la révolution MacBook Air » va enfin contaminer le reste de la gamme ou va-t-elle s’étendre avec l’arrivée d’un nouveau modèle avec un écran 15 pouces ? On penche plutôt pour la deuxième hypothèse. Dans ce cas, reste à savoir si Apple va donner un « coup de jeune » à sa gamme professionnelle ou si elle va la laisser tranquillement vieillir et accélérer la transition vers le MacBook Air.
Les ordinateurs de bureau représentent moins de 30 % des ventes de Macintosh. Si Apple veut redynamiser ce segment, cela passera très certainement par l’iMac. Le monobloc d’Apple qui fut longtemps le moteur de la gamme Apple avec les MacBook Pro n’a plus connu d’évolution majeure depuis le passage au 21,5/27 pouces en 2009.
Les technologies à suivre de près en 2012
Quelles sont les technologies appelées à jouer un grand rôle en 2012 ? Si l’année dernière a surtout été marquée par Thunderbolt pour les Macs et le processeur A5 pour les terminaux iOS, 2012 pourrait être plus prolifique en matière d’adoption de nouvelles technologies.
Sauf si c’est véritablement un choix « politique », Apple devrait en toute logique adopter l’USB 3.0, lequel est intégré dans la plate-forme Ivy Bridge. La nouvelle plate-forme d’Apple attendu à la sortie de l’hiver bénéficie a priori d’un ratio Watt / Performance en net progrès. Outre des machines dotées d’une meilleure autonomie, cela devrait permettre à Apple d’aller plus loin dans ses designs.
Cantonnés à l’iPhone 4/4S, les écrans Retina pourraient prendre également leur envol. Si la chose semble entendue concernant l’iPad 3, on pourrait également assister à une augmentation sensible des résolutions. Apple travaille depuis un certain temps à la prise en charge du HIDPI dans Mac OS X. Ainsi, il n’est pas impensable que les prochains MacBook Pro disposent d'une définition portée à 2880x1800 (lire : Rumeur de MacBook Pro "Retina Display").

Toujours en pointe sur les questions de Wi-Fi, Apple pourrait se ruer sur le Wi-Fi 802.11ac. Encore au stade de brouillon, cette norme permettra en théorie d’atteindre des débits de l'ordre du gigabit par seconde. Cette nouvelle norme tire profit du multiplexage des données en émission et en réception (MIMO pour Multiple-In Multiple-Output) via quatre antennes. Broadcom a fait savoir qu’elle commercialiserait des puces compatibles avec cette norme dès le second semestre 2012.
En 2012, les processeurs ARM à quatre coeurs devraient également se généraliser (lire : Samsung veut talonner Nokia en 2012). Il n’y a pas de raison que le successeur du A5 échappe à cette règle. Voilà qui pourrait ouvrir de nouveaux horizons aux iDevices. Et pourquoi pas à certains ordinateurs ? Tôt ou tard, Apple va finir par sérieusement se poser la question de faire des infidélités à Intel pour certains modèles (lire : Un MacBook Air A5 en test chez Apple ?).

Tout semble en place pour que 2012 soit une année riche en nouveautés. C’est d’autant plus vrai que la concurrence n’est pas en reste. Microsoft joue par exemple très gros avec le lancement de Windows 8 qui doit intervenir cette année. De nouveaux marchés sont également appelés à connaître de grosses évolutions. C’est le cas de la télévision, qui semble plus que jamais être le prochain grand chantier d’Apple.