En route vers Mac OS XI ?

La redaction |
Steve Jobs a précautionneusement choisi ses termes : en signifiant que le devenir de l'informatique était mobile et que le rôle de l'ordinateur, s'il ne devait pas disparaître, allait tout du moins s'amoindrir, l'inventeur de « l'informatique pour le reste d'entre nous » a tracé un sillon limpide. Mac OS ne dispose plus de sa complète attention. La société californienne, toujours précise dans l'allocation de ses ressources, va-t-elle poursuivre les efforts de développements entrepris voilà près de 25 ans, à la fondation de NeXT, la seconde société de Jobs ? Rien n'est moins sûr, mais on peut imaginer quelques scénarios pour l'avenir de Mac OS.

Quatre freins à la redéfinition de Mac OS
skitchedLes arguments en défaveur de Mac OS sont multiples. Le premier est stratégique : Jobs et son équipe ont compris quels étaient les ingrédients d'une recette réussie depuis l'iPod et le raz-de-marée de son succès. Ils sont divers, et chacun d'entre eux nécessite une concentration sans relâche : les problèmes de réception du dernier iPhone montrent combien cette attention doit être prenante. Dans la culture d'entreprise d'Apple, cela signifie donc que l'ensemble des troupes se doit d'être en ordre de bataille. Et si Jobs envisage une transformation rapide du secteur de l'informatique vers un monde numérique nomade et des fonctions informatiques « masquées », il devra redéployer ses troupes, ne laissant que quelques employés continuer à vanter les mérites des Mac. Après tout, l'iPod touch, l'iPhone et l'iPad représentent déjà plus des deux tiers du chiffre d'affaires d'Apple, et la croissance de la part de marché des Mac pourrait ne pas y changer grand-chose. Jobs préférera brûler ses vaisseaux, plutôt que de laisser un seul risque le faire dévier de son objectif : atteindre sa vision de l'avenir de l'informatique, conjuguant mobilité et connectivité. C'est la raison pour laquelle iPhone OS est devenu iOS et que Mac OS est désormais considéré par les observateurs comme une « iOS Development Platform », même si ce n'est pas le point de vue d'Apple. Ringardisé, le système d'exploitation de feu Apple Computer ?


Le deuxième argument provient du marché, et du grand public d'abord, qui se rue sur les solutions nomades d'Apple depuis l'iPod et la disponibilité de contenus au travers d'iTunes. L'App Store n'a fait qu'amplifier la tendance. Au-delà, les marchés institutionnels s'intéressent de plus en plus aux solutions d'Apple : depuis maintenant quelques années, des grands clients d'Apple, comme certaines entreprises ou des administrations demandent des outils plus légers. Empêtrés dans un véritable mille-feuille de technologies, ces grands comptes se sont rapprochées des commerciaux de la firme, à l'affût d'une solution, surtout depuis la présentation de l'iPhone, et plus encore depuis l'arrivée de l'iPad. La théorie selon laquelle les entreprises et les institutions viennent peu à peu à Apple sous la pression de leurs propres employés se vérifie un peu plus chaque jour. C'est déjà le cas avec l'iPhone, qui a fait son trou dans l'entreprise, et c'est là qu'il faudra attendre les effets de l'iPad, qui peut parfois remplacer un ordinateur. Face à cette demande, le Mac est chaque jour un peu plus obsolète.

Le troisième argument est logiciel, et a trait à la programmation de Mac OS, qui se fait dans des langages informatiques dérivés du langage C, et auxquels il manque une composante de programmation moderne : la gestion automatique de la mémoire. Apple a bien intégré une « astuce » qui joue le rôle de gestionnaire automatique, la fonction de ramasse-miettes ou « garbage collection ». Disponible depuis Mac OS X 10.5, l'implémentation de cette fonction a deux effets pervers. D'abord, elle coupe le parc de Mac en deux, car les machines fonctionnant sur une version antérieure de Mac OS X ne peuvent faire tourner les programmes utilisant la fonction. Mais ce n'est pas le plus grave : cette fonction a surtout tendance à utiliser plus de mémoire qu'un programme à gestion de mémoire manuelle. Elle est donc adaptée à Mac OS, qui n'a besoin que d'une réactivité « faible » (tout est relatif), et facilite le travail des développeurs. Mais elle n'est pas adaptée à iOS, d'abord parce qu'il a besoin d'une réactivité « forte », que seule une gestion manuelle de la mémoire permet, mais aussi et surtout parce que la mémoire vive est rare sur les iPhone, iPad et autres iPod touch (256 à 512 Mo), et on ne peut donc s'encombrer d'un ramasse-miettes moins économe en mémoire.

L'augmentation de la mémoire dans de futures versions d'iPhone ne changera pas le problème : en ajoutant un ramasse-miettes à iOS, Apple prendra le risque de faire de l'iPhone un appareil moins rapide et moins réactif. Il s'agit donc bien d'un problème structurel : changer de langage de programmation ou ajouter à Objective-C un API destiné à la gestion automatique de la mémoire. Relevée par John Siracusa d'Ars Technica, l'absence de cette fonction pose la question d'une mise à niveau du langage Objective-C et donc de Mac OS. Mais elle implique aussi de séparer technologiquement iOS de Mac OS, et de diluer la capacité de travail apportée par les développeurs aux systèmes d'exploitation d'Apple. Pour disposer d'un point de vue plus technique sur la question, lisez également le blog de Robert Love, et l'analyse de David Quintana.

Enfin, le quatrième argument est commercial : si l'iPhone, l'iPad et iOS sont amenés à servir de fer de lance à la conquête d'un avenir nomade, Apple doit leur laisser le champ libre, et séparer plus drastiquement appareils iOS et Mac. L'augmentation du prix du Mac mini n'est peut-être pas autre chose, et il y a fort à parier qu'Apple appliquera une augmentation similaire à ses autres Mac dans les mois à venir, pour laisser plus de place aux différents modèles d'iPad. L'iMac pourrait être le prochain sur la liste.

La croisée des chemins
skitchedAu lancement de Mac OS X en février 2001, Steve Jobs avait insisté sur le fait que Mac OS X représentait les fondations d'Apple pour les 10 ans à venir. Ces dix ans sont désormais écoulés, et Apple se trouve face à plusieurs scénarios antagonistes. La question principale qui se pose dérange : faut-il vraiment poursuivre le développement de Mac OS ? Si la part de l'ordinateur doit peu à peu se réduire à peau de chagrin, la réponse est évidente. Mais si les ventes de Mac continuent de progresser, ne faut-il pas qu'Apple continue d'en profiter et soutienne ce nouvel engouement ? Le choix, forcément cornélien, trouve sans doute sa réponse dans une solution intermédiaire, à l'instar de ce que la société avait su faire au lancement du premier Mac, continuant en parallèle la commercialisation des différentes versions de l'Apple II.

Première voie : la firme poursuit sur sa lancée sans mettre à jour ou sans remplacer le langage Objective-C de programmation de Mac OS… car « le Mac est mort ». La croissance de l'iPad semble accréditer cette thèse : dans 2 ans, les ventes d'iPad pourraient avoir cannibalisé celles des ordinateurs conventionnels, à condition qu'Apple maintienne voire augmente la cadence de production. Selon les analystes, les netbooks pourraient bien être les premières victimes (lire : L'iPad et les tablettes : plus fort que les netbooks ? et : Les tablettes font vraiment mal aux netbooks).

Deuxième voie, la firme met à jour Mac OS et divise ses ressources en termes de développements. Apple entraînerait alors ses développeurs à faire un choix : soit sa plate-forme mobile iOS, soit une nouvelle plate-forme Mac OS. De quoi perdre les synergies patiemment construites qui permettent à Apple depuis 2008 d'attirer de plus en plus de développeurs, de bénéficier du lancement ou du portage de plus en plus d'applications (même sur Mac) et de l'attention de plus en plus de clients.

La firme de Cupertino peut-elle s'engager sur une troisième voie ? Les rumeurs d'une nouvelle dénomination de Mac OS qui deviendrait iOS Desktop et iOS Server peuvent le faire croire (lire : Mac OS renommé iOS Desktop ?). Elles parient sur une transition du système d'exploitation de bureau vers une interface tactile introduite sur le système d'exploitation mobile. Il s'agirait d'une solution intermédiaire, qui aboutirait au « recyclage » de Mac OS par la révision de son interface graphique, le transformant en un système de nouvelle génération se débarrassant des traditionnels périphériques d'entrée et des dispositifs de pointage en les remplaçant par d'autres technologies.

Vers un iOS Desktop en guise de Mac OS XI ?
Écartons les deux premiers scénarios pour retenir le troisième, celui d'un hypothétique iOS. Quel paradigme celui-ci est-il susceptible de représenter, s'il ne fait pas évoluer Mac OS dans les profondeurs de son langage de programmation ?

On pense immédiatement à l'interface homme-machine. Trois innovations pourraient alors intervenir : la première concernant le Finder, métaphore du bureau qui n'a pas réellement changé depuis le premier Macintosh en 1984. S'il s'agit de modifier les périphériques d'entrée et de pointage, une transformation de l'interface de Mac OS impose un nouveau Finder, adapté à ces nouvelles méthodes d’entrées.

La deuxième innovation concerne donc l'entrée d'informations et le pointage : le passage à l'écran tactile paraît alors évident. Il a l'avantage de régler le problème de l'ergonomie des claviers, une difficulté récurrente qui avait été à l'origine du rachat par Apple de la société Fingerworks, et qui a permis l'introduction des écrans tactiles multipoints dans les produits d'Apple. Sur un Mac, l'utilisation d'un écran tactile conjointement avec un Finder et une interface revisitée est susceptible d'être adoptée facilement par un public plus large : la courbe d'apprentissage de l'utilisation des Mac en serait raccourcie.

La troisième innovation pourrait aller chercher du côté de la commande vocale et de l'utilisation de l'intelligence artificielle. Face à un ordinateur sans clavier ni souris, l'utilisation de la voix pour demander à la machine d'accélérer certaines tâches semble évidente. Cela tombe bien, Apple a justement racheté Siri, une start-up spécialisée dans l'intelligence artificielle il y a quelques mois (Apple rachète l'application de recherche Siri). Il y a fort à parier que cette acquisition n'est pas uniquement destinée à fournir de l'intelligence au seul iOS mobile. Les avancées de Siri trouveraient parfaitement leur place dans un iOS Desktop.

La quasi-absence de sessions Mac OS à la WWDC indique qu'Apple travaille d'arrache-pied sur son nouveau système, et n'a rien à montrer pour le moment. Les rumeurs du lancement d'un iMac tactile dès cet été semblent trop précoces : Apple n'a certainement pas eu le temps d'intégrer autant d'innovations, et d'aussi profondes, dans un Mac OS revisité. Il faudra vraisemblablement patienter encore de longs mois avant de voir un hypothétique iOS Desktop. Mais face à l'iPhone et surtout l'iPad, qui passera à l'iOS 4 cet automne, cela en vaudra-t-il encore vraiment la peine ?
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avatar pmphilipps | 
[b][NDLR] Les consignes sont faites pour être lues et respectées.[/b]
avatar françois bayrou | 
"La solution Objective-C sur iphone du reference counting est plus lente de beaucoup mais plus reactive. De plus, elle reagit tres mal a la concurrence, ajoutant une memory-barrier en write sur les Reads" Je ne savais pas que Jean Claude Van Damme faisait de l'objective-c
avatar rei_vilo | 
Avez-vous essayé d'utiliser un ordinateur de bureau à écran tactile avec les deux mains en l'air tout le temps ? Moi, je tiens 10 minutes, pas plus. C'est beau la technique, encore faut-il qu'elle soit utilisable...
avatar gazobu | 
14 commentaires intelligents et badaboum le 15ème qui vient se défouler d'on ne sait quel problème existentiel ! @Pmphilipps: vas hurler dans la rue, ici on essaie de comprendre ce que peut être l'avenir de Mac OS.
avatar Mr.20 | 
Au lieu de penser à un imac tactile ou un ordinateur avec un clavier physique plus un trackpad géant qui remplacerait la souris, on pourrait imaginer un trackpad retroeclairé qui servirait aussi de clavier à la manière du clavier virtuel de l'iPhone/iPod Touch... On basculerait le trackpad en mode texte ou en mode souris à la demande en appuyant sur un bouton. Et integrer des ports USB à ce peripherique.
avatar seishiro | 
Devant un tel branlage intellectuel je me demande ce qui peut vous passer par la tête pour écrire ce genre d'article. Ce n'est pas parce que Apple vend bien des appareils mobiles qu'il va du jour au lendemain changer complètement son coeur de métier pour un marché aussi incertain que celui des équipements mobiles. Ok le marketing a lancé l'idée d'unifier le nom des OS. Mais cela ne veut pas dire pour autant que la partie Desktop ou serveur va disparaitre. Je ne crois que ce que je vois. Et pour le moment ce que je vois c'est le marché des équipements mobiles en pleine transformation suite à la révolution Apple entamée avec l'iphone première génération et ce changement est loin d'être fini. Je me souviens il n'y a pas longtemps d'un Nokia tout puissant puis d'un Samsung et maintenant Apple. Et demain qui tiendra le haut du pavé? Ce marché est soumis à des modes à des tendance à un coté tellement fashion qu'il en est incertain et bien risqué pour qu'une société décide de tout miser dessus. A l'inverse le marché du desktop du serveur de l'os grand public et professionnel est ce qui a fait Apple et comme le disait une autre personne il y a encore de quoi faire ...
avatar pseudo714 | 
Il y a eu de l'amélioration dans snow leopard avec de nouvelles technologies donc le Mac ne sera pas abandonné. Mais c'est vrai que c'est difficile d'imaginer l'avenir des ihm pour les Mac.
avatar omega2 | 
"Le troisième argument est logiciel, et a trait à la programmation de Mac OS, qui se fait dans des langages informatiques dérivés du langage C, et auxquels il manque une composante de programmation moderne : la gestion automatique de la mémoire. Apple a bien intégré une « astuce » qui joue le rôle de gestionnaire automatique, la fonction de ramasse-miettes ou « garbage collection ». Disponible depuis Mac OS X 10.5, l'implémentation de cette fonction a deux effets pervers. D'abord, elle coupe le parc de Mac en deux, car les machines fonctionnant sur une version antérieure de Mac OS X ne peuvent faire tourner les programmes utilisant la fonction. Mais ce n'est pas le plus grave : cette fonction a surtout tendance à utiliser plus de mémoire qu'un programme à gestion de mémoire manuelle. Elle est donc adaptée à Mac OS, qui n'a besoin que d'une réactivité « faible » (tout est relatif), et facilite le travail des développeurs. Mais elle n'est pas adaptée à iOS, d'abord parce qu'il a besoin d'une réactivité « forte », que seule une gestion manuelle de la mémoire permet, mais aussi et surtout parce que la mémoire vive est rare sur les iPhone, iPad et autres iPod touch (256 à 512 Mo), et on ne peut donc s'encombrer d'un ramasse-miettes moins économe en mémoire." Heu, doit on comprendre que l'abscence d'un ramasse miette est un problème sur mac par ce que les appareils sous Ios n'aurait pas assez de RAM pour ce genre d'option? Soit ce paragraphe est mal tourné soit vous n'êtes vraiment pas clair dans votre opinion. Au fait, j'avais crus comprendfre qu'en régle générales les nouvelles API ont tendance à toutes empêcher le fonctionnement des programmes sur les anciennes version de MacOS. En quoi celle là est pire que les autres? Faudrait il se mettre à raler à chaque fois qu'apple divulgue une nouveauté? Ca serait idiot.
avatar omega2 | 
"La quasi-absence de sessions Mac OS à la WWDC indique qu'Apple travaille d'arrache-pied sur son nouveau système, et n'a rien à montrer pour le moment. " QU'elle n'avait rien à montrer d'accord, mais qu'elle travaillait déjà d'arrache pied (et donc à fond) sur le prochain MAcOS/X, j'en doute. Ios4 venait à peine de sortir et Une révision de macOS/X 10.6 était proche de la sortie. Il ne devait pas rester grand monde chez Apple pour bosser à plein temps sur la 10.7 . oliviou > Rien ne dit que SJ utilise encore un ordinateur. Peut être arrive t'il à son contenter d'un iphone et d'un ipad et que le reste de ses besoins est géré par sa secrétaire ou un de ses adjoint. Du temps de Jules Verne, ce qu'il écrivait était de la fiction. Aujourd'hui on appelle ça de l'anticipation. la différence, c'est qu'on est maintenant capable de faire ce qu'il avait imaginé. C'est peut être ça le problème de la fiction, ça peut devenir réalité. Mais bon, les chances que SJ dise de but en blanc "mac user, vous me faites BIP, j'en ai marre de votre MacOS, maintenant place à l'iOS version bureau avec commande orale" est quasie nulle. Il sera juste beaucoup plus subtil et passera par des successeur en plus grand de l'ipad et ça prendra juste quelques années et non pas quelques mois.
avatar Julobox | 
Tiens, cet article aurait pu être écrit par un des nombreux commentateurs qui voient arriver la fin du mac. Je n'y crois pas une seconde. Car à la base des iDevices, il y a le mac. Dont l'OS est tiré, dont l'ergonomie est reprise et sans lequel ils ne peuvent pas fonctionner. Oui, l'iPad est en vente, mais qui va remplacer son MacBook Pro ou son iMac pour une tablette orientée loisir et mobilité? Je crois qu'on mélange un peu tout parce que l'on est pas habitué à voir Apple se lancer sur plusieurs vecteurs. Mais on ne parle pas là de Microsoft, la firme de Cupertino est bien mieux structurée et reliée. Le Mac et ses évolutions existeront tout autant que les iDevices, au moins à moyen terme, avant une convergence annoncée, mais comme dirait l'autre, c'est pas demain la veille...
avatar Almux | 
@antibo +1
avatar arturus | 
sans rire, je pourrai jamais me séparer d'un clavier mécanique. Avec le virtuel de mon ipod touch je fais trop de fautes d'orthographe. J'ai testé sur un ipad mais c'est la même, il n'y a pas de retour de force alors impensable pour moi. Le tout virtuel je pourrai pas. Mais imaginons...un macbook air ultra-fin avec son clavier virtuel illuminé et un écran tactile sous iOS. Je lance une appli pour la photo, et hop, le clavier virtuel disparait pour laiisser place a une "tablette graphique" avec une touche sur l'écran pour switcher vers le clavier virtuel... (petit délire du soir, bonsoir)
avatar totorino | 
Vos articles sont souvent bons. Mais là c'est un peu n'importe quoi.
avatar 6ix | 
J'ai un peu de mal à suivre le fil rouge de cet article… L'impression que cela me donne, c'est un empilement de raisons aussi diverses que variées pour arriver à dire que le prochain Mac OS sera peut-être complètement différent. Peut-être bien, et même sûrement, qu'à moyen terme, Mac OS va évoluer plus radicalement. Mais justement, je le vois plutôt se rapprocher d'iOS sur les fonctions de base ou certains API tout en se détachant du point de vue de l'interface graphique. Partager les ressources, n'est-ce pas là le meilleur moyen pour Apple d'éviter de perdre du temps à faire les choses à double, tout en proposant un même socle pour les développeurs ? C'est d'ailleurs ce qu'elle a fait jusque-là et que d'autres auraient peut-être dû faire avant… Concernant Objective-C, je ne vois pas très bien ce que cela vient faire là-dedans, comme si c'était un frein principal ! A lire l'article, le langage est dépassé et n'est pas à la hauteur pour Mac OS… pourtant iOS a exactement les mêmes fondations ! Faudrait-il donc [b]tout[/b] revoir ? Et que proposez-vous alors comme alternative qui soit tellement mieux ? D'ailleurs Apple montre plutôt tout le contraire, avec la sortie "récente" d'Objective-C 2, l'arrivée prochaine de Xcode 4 qui apportera de très bonnes choses et l'implication dans Clang/LLVM.

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