Dessinez-moi un écran. Un rectangle noir encadré de bordures, un pied, un câble… C’est bien un écran ! Puisque c’est un rectangle noir de 15,6" de diagonale encadré de bordures, le ZenScreen Go MB16AWP ressemble à votre dessin. Mais Asus troque le pied pour une béquille, et surtout coupe le cordon. Le dernier membre de la famille ZenScreen intègre une batterie et une puce Wi-Fi pour permettre les connexions sans-fil avec les protocoles Miracast et AirPlay. Ce que cela change après quelques mois d’utilisation ? La réponse dans notre test.

Comme son matricule l’indique, le ZenScreen Go MB16AWP est une déclinaison wireless du ZenScreen MB16AP que nous avions testé juste avant que le mot « coronavirus » sorte des dictionnaires médicaux. Une version plus affutée, aussi, puisqu’il n’est plus question de déplier une « couverture » pour poser l’écran sur le bureau. Une béquille permet d’incliner la dalle de 15 à 35°, des patins évitant que l’écran ne dérape, et un pas de vis ¼" permet de surélever l’écran avec un trépied de table, comme le petit Manfrotto Pixi.

Le MB16AWP perd le trou dans lequel on pouvait glisser un stylo pour améliorer la stabilité de l’écran, et reprend le joystick du MB16AMT permettant de naviguer dans le menu à l’écran. Puisque la couverture disparait, Asus fournit maintenant une housse en tissu et faux cuir. L’écran lui-même pèse à peine plus d’un kilogramme, mais est plus lourd qu’un MacBook Air une fois glissé dans sa housse, doublée d’une couche protectrice de mousse.

Le premier allumage trahit la véritable nature de cet objet : le ZenScreen Go MB16AWP n’est pas un écran, mais un ordinateur, qui vous invite à rejoindre un réseau Wi-Fi temporaire. L’interface de configuration est rudimentaire, mais sert essentiellement à connecter l’écran à votre propre réseau Wi-Fi. Les appareils compatibles avec les protocoles de diffusion Miracast et AirPlay pourront alors diffuser leur affichage sur le MB16AWP sans le moindre fil.