Labo d'Interiors
Vous voulez changer la place de vos meubles ou la couleur de murs ? Vous allez emménager dans un nouveau domicile ? Interiors peut vous aider à vous faire une première idée de votre futur logement ou à faire des essais.. plus facilement qu'en poussant vos meubles ou vos murs ! Interiors, comme son nom l'indique, est un logiciel permettant de faire de l'architecture d'intérieur (organisation d'une pièce, rendu, etc.), et non pour faire les plans de toute une maison.
Le logiciel est fourni sur CD dans une boîte cartonnée, et est documenté par un manuel d'utilisation, en noir et blanc, comme les manuels d'il y a cinq ou dix ans, avec didacticiel et manuel de référence, que vous retrouverez en couleur dans l'aide en ligne. L'installation se fait en glissant simplement l'application dans le dossier application.
Interface
Au premier lancement, même sur OS X, on a l'impression d'une application OS 9 ; la faute à l'absence d'antialiasing sur la grille (c'est fou comme on s'y habitue...) et à à l'interface qui tranche avec le look OS X habituel des nouvelles applications.
Étonnamment, pratiquement tous les outils sont définis comme étant des plug-ins, comme si chaque développeur développait sa fonction de son côté et venait l'ajouter à l'application. Mais ainsi il est possible ainsi de choisir et regrouper les plug-ins à lancer en fonction de la puissance de sa machine et de l'étape dans laquelle on travaille. Par contre, aucun plug-in supplémentaire ne semble disponible sur le web, comme si Alsyd et Microspot offraient directement tous ceux qui étaient disponibles.
Chaque module étant indépendant, chacun apporte sa palette, ce qui à terme peut prendre beaucoup de place.
Heureusement, il est possible de regrouper ces palettes en glissant leur onglet de titre sur un autre onglet. Ainsi, on réduit la place sur un petit écran et on peut se faire facilement un environnement de travail personnalisé.
Murs
Il faut commencer par les murs en les construisant les uns à la suite des autres, en définissant pour chacun sa longueur, sa hauteur et son épaisseur, puis on glisse pour continuer le pan suivant, et ainsi de suite.
Interiors nécessite au départ quelques galops d'essai pour appréhender la meilleure utilisation du logiciel. Cela se retrouvera sur plusieurs items. Pour les murs, l'absence d'affichage dynamique des dimensions semble être un manque. En fait, à la souris, on ne donne que la direction du mur et au clic suivant on définit précisément sa dimension via une fenêtre éruptive. L'idéal est de partir d'un plan côté et de le reproduire. Il est possible de définir des murets indépendants au centre d'une pièce (pour un bar par exemple), par contre une importante limitation : dans Interiors les murs de la pièce doivent être perpendiculaires !
Les murs de la pièce formant un seul objet, il est également difficile de corriger un mur une fois la pièce définie.
Fenêtres et portes
Les fenêtres et portes sont des éléments d'une bibliothèque que l'on glisse sur les murs, puis on les positionne et dimensionne facilement via la palette suivante :
Attention, si les murs ne sont pas parfaitement joints, cette palette n'affiche rien et là, la mise en place des portes et fenêtres sur ces murs n'est plus du tout simple. Il faut utiliser la palette info, faire des calculs de distance, évaluer la bonne épaisseur et s'armer de patience.
Pour ce qui est du choix des fenêtres et des portes, on voit tout de suite qu'il s'agit d'un logiciel importé, car les modèles les plus représentés sont des fenêtres à guillotine ou petits carreaux, bien plus fréquentes en Grande-Bretagne ou aux États-Unis qu'en France. D'ailleurs, nos fenêtres classiques à deux vantaux sont malheureusement absentes.
Petit souci également : si une fenêtre est plus fine que l'épaisseur du mur dans lequel elle est posée, il est très difficile de la retrouver pour la corriger, d'autant qu'il n'y a pas de palette proposant la liste des objets en présence (bien que tous les objets puissent être nommés !)
De plus, quand une action demande du temps de calcul (positionnement d'une fenêtre et calcul de la transparence par exemple), le curseur n'indique pas qu'il est train de calculer : moralité, on pense qu'il n'a pas pris en compte la demande et on clique à nouveau, à nouveau... et on modifie plus que voulu (le test a été réalisé sur iMac G5, mais qu'en est-il sur une configuration plus modeste ? ou sous Mac OS 9 ?)
Mobiliers
Le mobilier s'ajoute facilement à partir de la bibliothèque rangée par thème. Certains thèmes sont étonnants ("démo" ? "jardin" (... pour Interiors) ? et dans "salon", peu de meubles classiques ou rustiques. Le style est clairement moderne. Heureusement, les objets sont relativement modifiables via l'excellente palette information, qui permet de modifier n'importe quelle dimension, position ou orientation d'un objet (saisie au millimètre possible), ou inversement de verrouiller certains paramètres. Ainsi, il est possible de verrouiller les coordonnées dans deux directions pour déplacer à la souris un objet sur un seul axe. La palette information permet également de modifier la couleur de base, la luminosité voire la transparence d'un objet.
Les textures de la plupart des objets sont modifiables, et il est même possible d'appliquer comme texture, une image JPG ou pict prise son disque. Il est donc possible de faire des photos de ses sols, murs ou meubles, puis de les appliquer à sa pièce virtuelle. Cela améliore grandement le réalisme obtenu !
La modification d'un objet peut aller relativement loin, en dissociant ses différentes composantes et en appliquant à chacune des nouvelles textures ou des changements de dimension.
Pour aller encore plus loin dans le réalisme, vous pouvez aussi acquérir Microspot Modeler (129 €) de la même société, seulement en anglais et basé sur le même moteur 3D, mais avec des outils dédiés ou utiliser un modeler 3D qui exporte au format 3DMF. Dans ce cas, il suffit d'importer l'objet via "Insérer..." dans le menu "fichier" (le menu "Importer" ne servant à rien). À noter qu'il est aussi possible d'ajouter une image de fond à votre scène 3D.
Navigation
Plusieurs plug-ins/palettes sont proposées permettant à chacun de trouver sa meilleure façon de se déplacer dans sa pièce virtuelle, chaque plug-in ayant ses avantages et défauts, et chacun ayant ses propres habitudes en 3D. Entre autres, la palette Navicam est bien faite pour définir une vue précise avec un clic pour la camera, un pour la visée, à la fois dans l'espace en X-Y et indépendamment dans la direction en Z.
Rendu 3D
Trois moteurs de rendu propriétaires sont disponibles et offrent de faire des vues 3D de plus ou moins bonne finition, le résultat donnant toujours une impression de dessin 3d, mais pas celle d'un vrai rendu "photo". Selon la machine, le temps de calcul peut s'avérer plus ou moins long. Le mode par défaut (interactif) est rapide et c'est l'état par défaut dès que l'on commence à modifier un objet, une position... ce qui permet une utilisation fluide du logiciel.
Une fois le plafond ajouté à sa pièce et les réglages (complets) des lumières artificielles (plusieurs sources, orientation...) et du soleil (position...) faits, le rendu donne de bons résultats, les vues pouvant être capturées et/ou imprimées directement depuis le logiciel.
Conclusion
Ce logiciel a l'avantage de permettre de faire rapidement une esquisse 3D d'une pièce carrée au style anglais sur une configuration modeste et un peu ancienne (version spécifique pour les Mac allant de Mac OS 7.5 à 9), mais aussi de faire des représentations plus réalistes, demandant bien sûr plus de puissance et de temps, surtout pour maîtriser les subtilités du logiciel.
Un regret sur la version française, réduite à un travail de traduction, alors qu'une adaptation de la bibliothèque d'objets au style de construction et de mobilier français aurait été la bienvenue. Mais, globalement, grâce aux outils de modification des objets, on arrive à obtenir un résultat correct. Le prix demandé n'est pas trop élevé en France (pratiquement le double pour le même logiciel en $), mais tout de même plus cher que les logiciels équivalents sur PC. De toute façon, il n'y a guère d'alternatives sur Mac.
Le logiciel est fourni sur CD dans une boîte cartonnée, et est documenté par un manuel d'utilisation, en noir et blanc, comme les manuels d'il y a cinq ou dix ans, avec didacticiel et manuel de référence, que vous retrouverez en couleur dans l'aide en ligne. L'installation se fait en glissant simplement l'application dans le dossier application.
Interface
Au premier lancement, même sur OS X, on a l'impression d'une application OS 9 ; la faute à l'absence d'antialiasing sur la grille (c'est fou comme on s'y habitue...) et à à l'interface qui tranche avec le look OS X habituel des nouvelles applications.
Étonnamment, pratiquement tous les outils sont définis comme étant des plug-ins, comme si chaque développeur développait sa fonction de son côté et venait l'ajouter à l'application. Mais ainsi il est possible ainsi de choisir et regrouper les plug-ins à lancer en fonction de la puissance de sa machine et de l'étape dans laquelle on travaille. Par contre, aucun plug-in supplémentaire ne semble disponible sur le web, comme si Alsyd et Microspot offraient directement tous ceux qui étaient disponibles.
Chaque module étant indépendant, chacun apporte sa palette, ce qui à terme peut prendre beaucoup de place.
Heureusement, il est possible de regrouper ces palettes en glissant leur onglet de titre sur un autre onglet. Ainsi, on réduit la place sur un petit écran et on peut se faire facilement un environnement de travail personnalisé.
Murs
Il faut commencer par les murs en les construisant les uns à la suite des autres, en définissant pour chacun sa longueur, sa hauteur et son épaisseur, puis on glisse pour continuer le pan suivant, et ainsi de suite.
Interiors nécessite au départ quelques galops d'essai pour appréhender la meilleure utilisation du logiciel. Cela se retrouvera sur plusieurs items. Pour les murs, l'absence d'affichage dynamique des dimensions semble être un manque. En fait, à la souris, on ne donne que la direction du mur et au clic suivant on définit précisément sa dimension via une fenêtre éruptive. L'idéal est de partir d'un plan côté et de le reproduire. Il est possible de définir des murets indépendants au centre d'une pièce (pour un bar par exemple), par contre une importante limitation : dans Interiors les murs de la pièce doivent être perpendiculaires !
Les murs de la pièce formant un seul objet, il est également difficile de corriger un mur une fois la pièce définie.
Fenêtres et portes
Les fenêtres et portes sont des éléments d'une bibliothèque que l'on glisse sur les murs, puis on les positionne et dimensionne facilement via la palette suivante :
Attention, si les murs ne sont pas parfaitement joints, cette palette n'affiche rien et là, la mise en place des portes et fenêtres sur ces murs n'est plus du tout simple. Il faut utiliser la palette info, faire des calculs de distance, évaluer la bonne épaisseur et s'armer de patience.
Pour ce qui est du choix des fenêtres et des portes, on voit tout de suite qu'il s'agit d'un logiciel importé, car les modèles les plus représentés sont des fenêtres à guillotine ou petits carreaux, bien plus fréquentes en Grande-Bretagne ou aux États-Unis qu'en France. D'ailleurs, nos fenêtres classiques à deux vantaux sont malheureusement absentes.
Petit souci également : si une fenêtre est plus fine que l'épaisseur du mur dans lequel elle est posée, il est très difficile de la retrouver pour la corriger, d'autant qu'il n'y a pas de palette proposant la liste des objets en présence (bien que tous les objets puissent être nommés !)
De plus, quand une action demande du temps de calcul (positionnement d'une fenêtre et calcul de la transparence par exemple), le curseur n'indique pas qu'il est train de calculer : moralité, on pense qu'il n'a pas pris en compte la demande et on clique à nouveau, à nouveau... et on modifie plus que voulu (le test a été réalisé sur iMac G5, mais qu'en est-il sur une configuration plus modeste ? ou sous Mac OS 9 ?)
Mobiliers
Le mobilier s'ajoute facilement à partir de la bibliothèque rangée par thème. Certains thèmes sont étonnants ("démo" ? "jardin" (... pour Interiors) ? et dans "salon", peu de meubles classiques ou rustiques. Le style est clairement moderne. Heureusement, les objets sont relativement modifiables via l'excellente palette information, qui permet de modifier n'importe quelle dimension, position ou orientation d'un objet (saisie au millimètre possible), ou inversement de verrouiller certains paramètres. Ainsi, il est possible de verrouiller les coordonnées dans deux directions pour déplacer à la souris un objet sur un seul axe. La palette information permet également de modifier la couleur de base, la luminosité voire la transparence d'un objet.
Les textures de la plupart des objets sont modifiables, et il est même possible d'appliquer comme texture, une image JPG ou pict prise son disque. Il est donc possible de faire des photos de ses sols, murs ou meubles, puis de les appliquer à sa pièce virtuelle. Cela améliore grandement le réalisme obtenu !
La modification d'un objet peut aller relativement loin, en dissociant ses différentes composantes et en appliquant à chacune des nouvelles textures ou des changements de dimension.
Pour aller encore plus loin dans le réalisme, vous pouvez aussi acquérir Microspot Modeler (129 €) de la même société, seulement en anglais et basé sur le même moteur 3D, mais avec des outils dédiés ou utiliser un modeler 3D qui exporte au format 3DMF. Dans ce cas, il suffit d'importer l'objet via "Insérer..." dans le menu "fichier" (le menu "Importer" ne servant à rien). À noter qu'il est aussi possible d'ajouter une image de fond à votre scène 3D.
Navigation
Plusieurs plug-ins/palettes sont proposées permettant à chacun de trouver sa meilleure façon de se déplacer dans sa pièce virtuelle, chaque plug-in ayant ses avantages et défauts, et chacun ayant ses propres habitudes en 3D. Entre autres, la palette Navicam est bien faite pour définir une vue précise avec un clic pour la camera, un pour la visée, à la fois dans l'espace en X-Y et indépendamment dans la direction en Z.
Rendu 3D
Trois moteurs de rendu propriétaires sont disponibles et offrent de faire des vues 3D de plus ou moins bonne finition, le résultat donnant toujours une impression de dessin 3d, mais pas celle d'un vrai rendu "photo". Selon la machine, le temps de calcul peut s'avérer plus ou moins long. Le mode par défaut (interactif) est rapide et c'est l'état par défaut dès que l'on commence à modifier un objet, une position... ce qui permet une utilisation fluide du logiciel.
Une fois le plafond ajouté à sa pièce et les réglages (complets) des lumières artificielles (plusieurs sources, orientation...) et du soleil (position...) faits, le rendu donne de bons résultats, les vues pouvant être capturées et/ou imprimées directement depuis le logiciel.
Conclusion
Ce logiciel a l'avantage de permettre de faire rapidement une esquisse 3D d'une pièce carrée au style anglais sur une configuration modeste et un peu ancienne (version spécifique pour les Mac allant de Mac OS 7.5 à 9), mais aussi de faire des représentations plus réalistes, demandant bien sûr plus de puissance et de temps, surtout pour maîtriser les subtilités du logiciel.
Un regret sur la version française, réduite à un travail de traduction, alors qu'une adaptation de la bibliothèque d'objets au style de construction et de mobilier français aurait été la bienvenue. Mais, globalement, grâce aux outils de modification des objets, on arrive à obtenir un résultat correct. Le prix demandé n'est pas trop élevé en France (pratiquement le double pour le même logiciel en $), mais tout de même plus cher que les logiciels équivalents sur PC. De toute façon, il n'y a guère d'alternatives sur Mac.
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MacGeneration
Les plus :
- modification des objets en dimension et en aspect
- les différents modes de navigation
- personnalisation de l'interface
Les moins :
- les murs uniquement perpendiculaires
- bibliothèque d'objets non adaptée
- un seul niveau d'annulation
- lenteurs pas toujours affichées par le curseur