G5 2*1.8 GHz
Tenté au départ par l'achat du modèle de milieu de gamme, je me suis finalement décidé à prendre le modèle d'entrée de gamme comme base pour une configuration améliorée : 1 Go de RAM, disque dur de 160 Go, Bluetooth, et Radeon 9600 XT... Par rapport à la configuration 2*2GHz, 400 euros de moins pour 400 MegaHertz de moins...
De l'achat à la première utilisation, labo d'un Power Mac bi 1.8 GHz...
Réception difficile
Première agréable surprise : Il n'a fallu que quatre jours à l'Apple Store pour expédier ma commande. Malheureusement, il a fallu affronter quelques péripéties avant de recevoir ce Power Mac et de pouvoir l'utiliser...
TNT, le livreur auquel Apple est lié, ne semble pas vouloir prendre la peine de fixer un rendez-vous avec la personne à livrer. J'ai donc été surpris de trouver un soir un avis de passage m'invitant à appeler l'agence de livraison afin de ne pas rater un deuxième passage du livreur. Quand on attend avec impatience un ordinateur, il est assez décevant de constater que le livreur ne prend pas la peine de prévenir de son passage, et laisse le soin de le rappeler.
Un mauvais point pour TNT, donc, qui, à en croire quelques témoignages ici ou là, pourrait être plus fiable dans ses livraisons.
Comme à chaque achat de Mac, on reste impressionné par le soin apporté par Apple à la réalisation du packaging. Déballer un Power Mac G5 est un réel plaisir (même s'il me semble qu'Apple livrait à une époque un DVD vierge avec les Power Mac), prolongé par la découverte du Power Mac en lui-même.
Installation
C'est le principal problème quand on abandonne un portable pour un ordinateur de bureau : l'apparition de câbles, de fils et autres rallonges devient très vite insupportable. clavier, souris, écran (alimentation), enceintes, auxquels il faut ajouter (selon les cas) imprimante, iPod, appareil photo : la liste est longue, et on aimerait que le Power Mac dispose de plus de trois ports USB .
D'autant plus que ma souris optique Microsoft (qui remplace celle d'Apple) ne fonctionne que de manière intermittente lorsqu'elle est branchée sur le port USB du clavier...
Une fois l'ordinateur installé, il convient de passer par le processus de configuration de Mac OS X, avant de pouvoir utiliser le nouvel ordinateur.
Ma première déception est vite arrivée : je comptais sur le nouvel assistant fourni par Apple pour récupérer mes données et mes configurations réseau sur mon PowerBook afin d'en profiter tout de suite sur le Power Mac. Malheureusement, après trois essais infructueux (soldés par autant de kernel panic), j'ai dû me résoudre à abandonner cette solution.
La récupération des données a donc été un peu plus longue que prévu, et surtout plus fastidieuse...
À l'utilisation
Au premier démarrage, la différence avec mon PowerBook est flagrante (le contraire aurait été étonnant, mais il faut quand même le signaler), à tous points de vue. Afin de ne pas fatiguer mon portable, j'avais pris des habitudes d'utilisation (peu de fenêtres ouvertes en même temps, redémarrage fréquent) dont je dois maintenant me défaire !
C'est le premier sentiment à l'utilisation : celui de n'être limité à aucun moment dans les actions que l'on a envie de faire avec Mac OS X... Cela peut sembler normal, mais cela permet de redécouvrir des fonctionnalités que l'on n'utilisait plus, car elles étaient trop gourmandes en ressources. Je n'utilisais plus la fonction de recherche intégrée au Finder, bien trop gourmande, ou bien certains logiciels, longs à se lancer et difficilement utilisables sur mon Titanium (Proteus, iPhoto).
Pas de tels problèmes ici, et le Power Mac supporte comme on pourrait s'y attendre sans aucun problème une utilisation poussée. Il est à noter (et ce n'est pas négligeable) que dans le cadre de mon utilisation, les ventilateurs ne se sont lancés à plein régime qu'une ou deux fois, en plein après-midi. En dehors de cette occasion, l'ordinateur est réellement silencieux (plus que le PowerBook).
Sans faire de tests poussés, voici quelques données chiffrées sur cet ordinateur. L'encodage en AAC (128kbps) d'un CD de 49 minutes se fait en 3 minutes environ. en fin de CD, la vitesse d'encodage donnée par iTunes est de 23x (mon Titanium 400 atteint 7x en pointe). Le reste est à l'avenant : iPhoto et iTunes se lancent en un bond (selon une méthode de quantification de la puissance des Mac désormais bien connue); iMovie, GarageBand en 2 bonds. iDVD, lui, nécessite 4 bonds pour se lancer.
L'accès à la RAM ou aux ports PCI est très aisé. Ici, rien n'a changé par rapport à la première génération de Power Mac G5. L'ajout d'une carte TV Miglia (dont nous reparlerons par ailleurs) s'est fait sans problème (si ce n'est un changement de slot lié à l'épaisseur de la carte, qui ne rentrait pas dans le slot PCI du haut).
Rien à signaler, mais...
Inutile de dire qu'il y a peu de choses à reprocher à cet ordinateur... Hormis pour des utilisations très spécifiques, une telle puissance permet de voir venir sereinement les prochaines évolutions de logiciels ou systèmes d'exploitation.
On peut néanmoins faire quelques remarques à propos de cette nouvelle génération. La première concerne la RAM. La quantité proposée par défaut est ridiculement faible, cela a déjà été constaté à de maintes reprises. Il semble à l'utilisation qu'un Go de mémoire vive soit, sur un bi-processeur, un minimum. Dans le même ordre d'idées, il convient de rappeler que la carte graphique proposée par défaut est un peu légère pour un ordinateur de ce prix et de cette puissance). N'étant pas un joueur invétéré, je ne peux porter un jugement complet sur la Radeon 9600. Les quelques jeux que j'ai lancés se sont très bien comportés et ne m'ont pas permis de déceler une faiblesse de la carte graphique.
Le principal défaut de mon Power Mac (je n'ai pas assez de témoignages pour en faire une généralité) est la présence d'un bruit de fond assez gênant sur les deux sorties son analogiques (à l'avant et à l'arrière de l'ordinateur). Si le son est élevé, il couvre ce bruit, mais ce n'est pas toujours le cas. Il est à noter que ce bruit est plus important sur la sortie située à l'avant de l'ordinateur.
C'est pour le moment le seul point noir d'une deuxième génération qui tient pleinement ses promesses sur ce qui est censé être son point fort : la puissance.