Intelligence artificielle : zéro pointé !

Jean-Baptiste Leheup |

Pomme d’avis, c’est la rubrique dans laquelle la rédaction de MacGeneration vous partage son point de vue sur l'actualité informatique. Alors que même les machines à laver ont leur dose d'intelligence artificielle depuis quelques années, Jean-Baptiste est pour le moins dubitatif quant aux progrès réels de ces « intelligences » qui vivent dans les ordinateurs.

Pour commencer cet article sous forme de billet d'humeur, j’ai voulu me documenter un peu sur l’histoire de l’intelligence artificielle. Je voulais commencer par une accroche dans le genre « Cinquante ans, ça fait cinquante ans qu’on nous saoule avec l’intelligence artificielle ». Et puis je me suis dit « pourquoi cinquante plutôt que soixante ou trente, hein, d’abord ? »

Et c’est là que je suis tombé sur un document qui fête justement ses cinquante ans cet été, le Lighthill Report, un rapport universitaire qui renvoyait à leurs labos tous les chercheurs qui — déjà à l’époque — pariaient sur la capacité des ordinateurs à imiter le fonctionnement de notre cerveau, de ses neurones, voire de sa psychologie.

avatar Bigdidou | 

« Apple Watch, dont le modèle a été gavé de millions d'électro-cardiogrammes, sait détecter des troubles du rythme cardiaque qui nécessitaient jusqu'alors des appareils ultra-sophistiqués. »

Genre un tensiomètre électronique à 40 euros ?

Ah, ces geeks :D

avatar TheRV | 

Merci pour cet billet que je partage à 1000% ! Je peste depuis qq années avec ces appellations commerciales de neural engine et intelligence artificielle à tout va. Il n’y a pas d’intelligence juste des processus de mémorisation et d’algorithmes de comparaison de plus en plus sophistiqués, soit essentiellement de la puissance de calcul. Rien de plus. « L’IA » n’existe pas.

avatar frankynov | 

Super article :)
Je me permets de compléter en postant cette vidéo parlant d’intelligence artificielle et de recréation de « vie » organique par ordinateur (super chaîne si vous aimez le dev par ailleurs !) :

https://youtu.be/FOv1mN7D9TA

avatar tempest | 

Excellent article. Petit correctif :
Si vous tapez plusieurs fois un mot d’une certaine façon sur votre iPhone, celui-ci va en retenir l’orthographe (même fausse) et la ressortir à chaque fois. C’est extra mais le corollaire c’est que si vous vous trompez à plusieurs reprises sur un mot à cause d’une faute de frappe, alors ensuite l’iPhone vous ressert ce mot « merdique » à chaque coup. Il faudrait pouvoir éditer ce dictionnaire personnel.

avatar DG33 | 

@tempest

Arf mon prénom systématiquement écrit Dénis malgré des dizaines de corrections !

avatar Cyrille50 | 

"Mais renommez ou déplacez trois fois de suite des fichiers du Finder : jamais celui-ci n'aura l'idée de vous proposer de continuer pour vous. Téléchargez les cinq premiers liens d'une page web : jamais le navigateur ne vous proposera de charger les suivants. Commencez à supprimer les photos où l'on voit votre belle-mère : aucun logiciel ne vous proposera de la faire disparaître de toute votre photothèque. Vous pourrez corriger vingt-cinq fois le même mot sur le clavier de votre iPhone : si le mot lui est inconnu, il continuera de vous imposer sa propre correction, car il n'apprend pas de ses erreurs."

C'est tellement ça, merci MacGe

avatar DahuLArthropode | 

J’y reviens: l’Intelligence Artificielle est un domaine de recherche où l’on utile les prouesses du cerveau (humain ou même animal) pour inspirer des sujets de recherche. Cela inclut à un moment donné tout ce que l’animal ou l’homme fait très bien, et la machine très mal. À une époque, cela incluait parler, entendre et interpréter, lire un texte imprimé, reconnaître un visage, analyser une phrase, raisonner...
Dans tous ces domaines, les progrès ont été fulgurants et les résultats sont à la portée du grand public et/ou des chercheurs (le théorème de Fermat, sans les ordinateurs, restait une conjecture).
Donc: la frontière bouge. Ce que la recherche trouve n’est plus de la recherche.
Et ce que la recherche en Intelligence Artificielle trouve, ce n’est pas intelligent. Mais ça ne prétend pas l’être.

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