Microsoft n'est pas resté les bras croisés concernant Skype depuis son acquisition. Un chercheur en sécurité a dévoilé que la firme de Redmond a changé des éléments dans l'infrastructure du service de VoIP.
Skype fonctionne en peer-to-peer (P2P) : chaque logiciel est un client et un serveur. Dans ce réseau, il y a des « supernodes » (super-noeuds) qui sont indispensables au fonctionnement, car ils permettent notamment de connecter deux clients entre eux. Ces supernodes ont d'ailleurs été en cause dans la panne générale de Skype qui s'était produite fin décembre 2010 (lire : Skype s'explique sur le plantage général du 22 décembre).

Microsoft a introduit, il y a deux mois, des milliers de box Linux spécialement conçues pour résister aux attaques les plus communes, afin de remplacer les machines clients. Skype se repose donc maintenant en partie sur 10 000 serveurs hébergés par la firme de Redmond.
Un porte-parole de Microsoft a expliqué qu'ils ont développé ces supernodes localisés dans des datacenters pour améliorer l'expérience utilisateur de Skype. « Cela n'a pas changé la nature sous-jacente de Skype qui est l'architecture P2P, dans laquelle les supernodes permettent simplement aux utilisateurs d'en trouver un autre (les appels ne passent pas par les supernodes). Nous croyons que cette approche a des avantages immédiats en termes de performance, d'évolutivité et de disponibilité pour les centaines de millions d'utilisateurs qui composent la communauté Skype. »
Skype fonctionne en peer-to-peer (P2P) : chaque logiciel est un client et un serveur. Dans ce réseau, il y a des « supernodes » (super-noeuds) qui sont indispensables au fonctionnement, car ils permettent notamment de connecter deux clients entre eux. Ces supernodes ont d'ailleurs été en cause dans la panne générale de Skype qui s'était produite fin décembre 2010 (lire : Skype s'explique sur le plantage général du 22 décembre).

Microsoft a introduit, il y a deux mois, des milliers de box Linux spécialement conçues pour résister aux attaques les plus communes, afin de remplacer les machines clients. Skype se repose donc maintenant en partie sur 10 000 serveurs hébergés par la firme de Redmond.
Un porte-parole de Microsoft a expliqué qu'ils ont développé ces supernodes localisés dans des datacenters pour améliorer l'expérience utilisateur de Skype. « Cela n'a pas changé la nature sous-jacente de Skype qui est l'architecture P2P, dans laquelle les supernodes permettent simplement aux utilisateurs d'en trouver un autre (les appels ne passent pas par les supernodes). Nous croyons que cette approche a des avantages immédiats en termes de performance, d'évolutivité et de disponibilité pour les centaines de millions d'utilisateurs qui composent la communauté Skype. »