Un ancien d'Apple et RIM investissent dans le paiement mobile

Anthony Nelzin-Santos |
Le nom de Bob Borchers, pourtant diplômé de Stanford et du MIT et cité dans 30 brevets, ne doit pas évoquer grand-chose. Son visage, peut-être : il est l'homme des visites guidées de l'iPhone.

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Avant d'être le démonstrateur le plus écouté du monde, Bob Berchers a été vice-président marketing de Nokia, en charge de la division de luxe Vertu, puis a travaillé à l'accord entre Apple et Nike et à l'intégration de l'iPod dans les automobiles. Il a quitté Apple l'an dernier pour rejoindre Opus Capital, un fonds d'investissement dans les « jeunes pousses », où il est chargé de superviser les investissements dans les services et les applications mobiles — un poste où sa connaissance du marché et son carnet d'adresses chez Apple doit servir.

Il vient d'effectuer son premier investissement de taille dans Payfone, une société développant des services autour du paiement sur mobile. Ce sont 11 millions de dollars qui ainsi été levés, venus d'Opus Capital donc, mais aussi du BlackBerry Partners Fond, le fonds d'investissement de RIM. Avec cet investissement, Bob Berchers est entré au conseil d'administration de Payfone, tout comme Kevin Talbot pour RIM. L'ancien d'Apple connaît bien l'App Store, dont le système de micro-paiement est certainement celui qui a connu le plus de succès sur mobile.

Les autres boutiques d'applications ont pour la plupart mis en place des systèmes hybrides : alors qu'Apple regroupe les achats dans une facture pour limiter les frais bancaires et centralise la collecte des fonds et leur redistribution, c'est le développeur qui est directement payé par l'intermédiaire de Google Checkout sur l'Android Market. Le système de Payfone est entre les deux : votre numéro de téléphone est transmis au vendeur, et c'est votre opérateur qui est l'interface du paiement, centralisant les factures et vous demandant à la fin du mois de bien vouloir les régler. Cet investissement montre en tout cas que le paiement mobile est un des secteurs assez « chauds » du moment, la clef étant certainement la simplicité du système pour l'utilisateur.
avatar Caramel10 | 
Je me souviens très bien de lui :) Un secteur chaud, c'est le moins qu'on puissent dire : le paiement mobile, c'est une multitude de tentatives avec autant de bides derrières (à part au Japon). Je lui souhaite bonne chance même si j'ai de gros doute quand à son succès. Souvenez vous de Monéo, c'était pourtant un principe simple : utiliser sa carte de crédit pour payer en petites coupures. Et flop ! Pour ma part, pour payer un café ou une baguette de pain, je ne me voir pas sortir mon téléphone, lancer une app, saisir le code pin (ou celui du téléphone ou les deux) qui sécurisera la transaction... Une pièce suffit. Et comment le commerçant saura-t-il qu'il est payé ? Un terminal de plus ? Un service payant ? Et le petit paquet qu'il se met de côté au passage ? Et les mendiants, ils peuvent crever ?
avatar azgard | 
les mendiants ? lol
avatar Le_iPodeur | 
A l'université de Toulouse la carte étudiante fait monéo, et on paye au tarif réduit au RU avec cette carte. On peut aussi payer au distributeur de boisson en monéo et d'autres services étudiants, et c'est très pratique.
avatar Jerry Khan | 
Je ne sais pas si c'était le démonstrateur le plus écouté du monde mais c'était pas loin d'etre le plus antipathique. Le Gérard Miller de l'iPhone.
avatar lekos | 
Il y a une énorme faute dans le titre ;)
avatar françois bayrou | 
Aaaaaaah c'est donc lui l'homme en plastique !
avatar HAL-9000 | 
@ Le_iPodeur Toulouse c'est bien la campagne, dix ans de retards... A Paris, non seulement la carte étudiante fait monéo, tarif réduit au RU avec, moyen de paiement au distributeur de boisson en monéo et autres services étudiants, mais en plus celle-ci permet d'effectuer de belles lignes blanches, longues et fines (mais pas trop) sans difficultés...
avatar norman | 
@Hal9000 Une paille...
avatar ispeed | 
Il faudra cacher son tél dans le slip ou dans les chaussettes pour parer tout vol
avatar iDanny | 
@ lekos : Ouaip, très jolie faute :B
avatar USB09 | 
Le principe est intéressant mais cela ne revient il pas a donner du pouvoir aux opérateurs ? Vous taxant encore pour un soi-disant service.
avatar ricchy | 
Un service facturé sur la facture de l'opérateur. Il y avait déjà ce système chez swisscom avec le service "clickandbuy" qui a été abandonné le 31 juillet 2009 Suffit de se laisser aller, et bonjour la facture. ^.^

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