
Pour NPD, la forte progression sur un an s'explique en partie par le fait qu'à la même période l'an dernier, la crise financière et économique était à son plus haut, et qu'Apple a bien mieux résisté à la crise que les autres fabricants. Début octobre, Apple a lancé ses nouvelles gammes de Mac mini et iMac, qui semblent très bien se vendre, tandis que Windows 7 a été lancé plus tard dans le mois, créant un léger décalage de croissance.
Un autre facteur qui aide dans ce cas précis est le prix moyen des Mac de bureau : 1.338 $ en octobre, contre 491 $ pour les PCs de bureau. Voilà de quoi expliquer comment Apple prend 45 % des revenus en ne vendant "que" 787.000 machines de bureau au dernier trimestre.
Sur le front des portables, la baisse relative des tarifs fait très légèrement baisser la part d'Apple d'un an sur l'autre, malgré des volumes autrement supérieurs. Ce qui fait dire à NPD qu'en vertu de la déclaration d'Apple sur une baisse progressive de ses marges pour permettre une politique tarifaire plus agressive, l'état de fait actuel, sur les deux segments, ne devrait plus tenir d'ici quelques trimestres. On peut tout de même penser qu'Apple se maintiendra autour des 30 %, à la faveur d'une augmentation de sa part de marché aux Etats-Unis.