Un poste est désormais vacant chez Google, celui de Visual Design Lead, une sorte de patron du design, appliqué ici aux applications web du moteur de recherche (Gmail, Calendar, Blogger, etc). Douglas Bowman, qui l'occupait depuis sept ans a rendu ses crayons et il livre quelques explications sur son blog.
En résumé, le design chez Google serait devenu une affaire d'ingénieurs et non de designers "Sans une personne aux commandes qui comprenne les principes du Design, une société finit par ne plus avoir de raisons de prendre de décisions de cette nature […] Sans convictions, le doute s'installe. L'instinct fait défaut […] lorsqu'une société est remplie d'ingénieurs, cela revient aux ingénieurs de débrouiller le problème. Retirez toute subjectivité et ne regardez que les chiffres. Les données sont en votre faveur ? Ok, vous lancez le produit. Les données révèlent quelques points négatifs ? Retour à la planche à dessin"
Un schéma de fonctionnement qui, selon lui, finit par paralyser les décisions et empêche de faire preuve d'audace. Il cite en exemple un cas où une hésitation entre deux tons de bleu a conduit les équipes à tester 41 dégradés de chacun d'eux afin de trouver celui qui marcherait le mieux.
Il se dit fatigué de travailler dans un environnement où les plus minuscules décisions doivent être soupesées. Comme de devoir justifier son choix pour une interface où la question était de savoir si la bordure devait avoir une épaisseur de 3, 4 ou 5 pixels "Il y a des questions de design beaucoup plus excitantes à régler".
Pour autant il convient que cette appétence de Google à vouloir tout quantifier et tout analyser s'est plutôt traduite par d'excellents résultats et que cette société propose un cadre de travail hors du commun. Mais il conclut "Une chose qui ne me manquera pas c'est cette philosophie du design qui ne jure que par les chiffres."
En résumé, le design chez Google serait devenu une affaire d'ingénieurs et non de designers "Sans une personne aux commandes qui comprenne les principes du Design, une société finit par ne plus avoir de raisons de prendre de décisions de cette nature […] Sans convictions, le doute s'installe. L'instinct fait défaut […] lorsqu'une société est remplie d'ingénieurs, cela revient aux ingénieurs de débrouiller le problème. Retirez toute subjectivité et ne regardez que les chiffres. Les données sont en votre faveur ? Ok, vous lancez le produit. Les données révèlent quelques points négatifs ? Retour à la planche à dessin"
Un schéma de fonctionnement qui, selon lui, finit par paralyser les décisions et empêche de faire preuve d'audace. Il cite en exemple un cas où une hésitation entre deux tons de bleu a conduit les équipes à tester 41 dégradés de chacun d'eux afin de trouver celui qui marcherait le mieux.
Il se dit fatigué de travailler dans un environnement où les plus minuscules décisions doivent être soupesées. Comme de devoir justifier son choix pour une interface où la question était de savoir si la bordure devait avoir une épaisseur de 3, 4 ou 5 pixels "Il y a des questions de design beaucoup plus excitantes à régler".
Pour autant il convient que cette appétence de Google à vouloir tout quantifier et tout analyser s'est plutôt traduite par d'excellents résultats et que cette société propose un cadre de travail hors du commun. Mais il conclut "Une chose qui ne me manquera pas c'est cette philosophie du design qui ne jure que par les chiffres."