Honneur aux grands titres de la presse américaine, leurs journalistes spécialisés ont disposé en priorité du MacBook Air et ils livrent leurs premières impressions d'utilisateurs.

Une excellente machine, mais très ciblée pour Edward Baig de USA Today où article est complété d'une vidéo.

Les points forts
"Une machine épatante et très belle. Un clavier très confortable avec un large écran comparé aux autres machines de cette catégorie et une impression de solidité".

"La fonction d'installation à distance a bien fonctionné via un iMac distant". Il a eu quelques problèmes avec un PC dont le firewall logiciel a nécessité quelques réglages.

"Une machine suffisamment puissante pour toutes les tâches courantes".

Livré avec Leopard, un système sans virus "qui fait honte à Vista" et la suite iLife.

Tout l'équipement sans fil nécessaire. Il raconte au passage qu'Apple avait envisagé d'intégrer une puce pour utiliser les réseaux sans fils de téléphonie mobile avant d'abandonner l'idée. À la fois pour des raisons d'encombrement matériel et de dépendance aux opérateurs.

Les compromis
Impossible de remplacer soi-même la batterie lorsqu'on est de ceux qui en emmènent toujours une seconde. Car si l'autonomie n'est pas mauvaise, il l'a trouvé en deçà des 5h vantés par Apple. 3h40 de surfs sur Internet, de traitement de texte et d'utilisation de la fonction remote Disc et 2h40 en lecture de film.

Pas de lecteur optique intégré, même si Apple a tenté de compenser son absence par des moyens détournés. Baig pointe ainsi vers la location de films sur iTunes si l'on regrette ses DVD vidéos. Pour l'installation de logiciels il souligne qu'il est devenu courant de les télécharger ou à défaut on utilisera la fonction d'installation à distance, ou au pire le lecteur SuperDrive spécial Air vendu en option (89€).

Une connectique très limitée : 1 seul port USB, pas de FireWire pour les caméscopes même si le montage vidéo n'est pas le principal usage que l'on fera de cette machine. Pas d'Ethernet non plus obligeant à s'équiper d'un adaptateur USB qu'il faudra aussi trimbaler avec soi.

Une capacité disque de 80 Go un peu légère au vu des standards actuels.

En définitive, pour Baig c'est un excellent choix, pas donné, mais à un tarif correct au vu des prestations, mais plutôt pour deux catégories, ceux qui voyagent beaucoup et les étudiants.


Superbe, fin, mais avec des compromis pour Walt Mossberg dans le Wall Street Journal



Les points forts
"Il est difficile de décrire par des mots le plaisir et la surprise qu'on ressent lorsqu'on a cette machine entre les mains. C'est un choc lorsqu'on la voit aussi fine et qu'on l'ouvre pour découvrir son grand écran et son clavier."

"La machine était plaisante à utiliser et rapide, même avec plusieurs programmes ouverts". Et de louer lui aussi les qualités de Leopard, d'iLife et l'absence de virus.

Sa mesure d'autonomie l'a amené à 3h24 min avec aucun réglage d'économie d'énergie activé, le Wifi allumé et une lecture iTunes en continu.

Les compromis
Là aussi l'impossibilité d'ôter soi-même la batterie est mise à l'index quand elle vient à se vider et que l'on n'a aucun moyen sur le moment de la recharger.

Absence de lecteur optique et de nombreux connecteurs.

Obligation d'acheter un adaptateur USB/Ethernet pour les situations ou les accès sans fil sont absents.

Un seul connecteur USB qui impliquera pour certains de se balader avec un hub en plus.

Mossberg a aussi rencontré quelques problèmes avec l'installation à distance via un PC, toujours du fait de firewall logiciel. Il rappelle l'obligation d'avoir le lecteur optique externe si l'on veut installer Windows, la fonction Remote Disc ne le permettant pas.

Il cite un détail lors d'une utilisation en avion, l'écran étant de bonne taille, il peut être difficile à ouvrir en plein avec le siège du passager avant rabaissé. Problème courant avec les portables mais moins avec les ultra-portables classiques aux écrans plus ramassés.

En conclusion, il loue son confort d'utilisation, mais le déconseille à ceux qui ont besoin d'une ample connectique, qui aiment enquiller la lecture de DVD dans les transports ou qui ont toujours besoin d'une seconde batterie.


Apple n'est-elle pas allée trop loin sur la finesse se demande Steven Levy dans Newsweek (l'article est accompagné d'une vidéo visible sous Firefox uniquement).

Les points forts
"Il est tellement fin qu'on peut même le glisser sous une porte. Lorsque je le mets à la place de mon MacBook Pro dans ma sacoche, j'ai l'impression qu'elle est vide."

"Un écran lumineux" de bonne taille et un clavier confortable.

"Il est livré avec Leopard, un système supérieur à celui de Microsoft."

"On peut l'utiliser partout et en toutes occasions, de la table de café au canapé à la maison. Il ne chauffe pas particulièrement, moins que les autres MacBook en tout cas."

"Son look et surtout son volume rendent obsolète la question de savoir si on emporte ou pas son portable avec soi".

"Les nouveautés amenées par le trackpad multi-touch dans la manipulation d'éléments à l'écran surclassent les méthodes qu'on utilisait jusqu'à présent".

Les compromis
Les critiques sont les même que ses confrères sur le nombre de connecteurs et l'absence de lecteur optique.

Il a lui aussi rencontré des problèmes avec les firewalls logiciels qu'il faudra veiller à régler au minimum pour utiliser l'installation à distance.

Il trouve également faible la capacité disque de 80 Go pour stocker de volumineuses bibliothèques iTunes ou iPhoto. Le stockage en ligne pourrait pallier cette faiblesse mais il est encore trop tôt pour raisonnablement pouvoir s'appuyer sur Internet à cet effet.

Pour son usage le MacBook Air est davantage perçu comme une luxueuse machine d'appoint. Et il s'interroge sur la pertinence de son rapport prix/capacité de stockage. Toutefois, en dépit des quelques points faibles de cette machine, il estime que les compromis faits l'ont été pour produire un bon portable et il ne cesse tout au long de l'article de s'extasier sur sa minceur.

[MAJ] Retrouvez notre test du MacBook Air !