Ni l'Airbus A380, ni Windows Vista, ni même le Coca zero. Non, pour l'hebdo américain TIME, l'invention de l'année 2007 est l'iPhone. Dans l'article expliquant ce choix, Lev Grossman commence par dresser la liste de ses défauts : trop gros, sans messagerie instantannée, trop médiatisé, trop lié à AT&T, etc… avant de s'attaquer à ses qualités.

D'abord le design, écrit le journaliste "chez Jobs un bon design est aussi important qu'une bonne technologie […] l'iPhone parle la même langue que nous dans un monde rempli de gadgets inutiles".

Vient ensuite l'interface tactile "Apple n'a pas inventé l'écran tactile mais elle a su quoi en faire et innover à nouveau après l'invention de l'interface graphique."

Puis arrive l'influence que peut avoir l'iPhone sur l'industrie "Jobs a réussi à obtenir d'AT&T toute liberté pour concevoir son téléphone alors que d'habitude ce sont les opérateurs qui décident ce qu'un téléphone peut ou ne peut pas faire. Ca pourrait donner des désirs de liberté aux autres fabricants afin d'innover eux aussi".

Loué également le choix de Mac OS X comme moteur de l'iPhone qui fait de l'appareil une véritable plateforme qui ne demande qu'à se développer grâce à une multitude d'applications et qui a déjà amené dans la poche des gens des applications, telles que Google Maps, auparavant confinées aux ordinateurs.

Enfin l'iPhone d'aujourd'hui n'est que l'amorce de quelque chose qui pourrait bien être énorme si l'on observe de quelle manière l'iPod a évolué depuis le premier modèle avec son petit écran monochrome…