Microsoft voulait la peau de QuickTime
Récemment, nous rappelle RoughlyDrafted, Microsoft voulait également qu'Apple révise à la baisse ses ambitions pour QuickTime. À l'époque, le géant du logiciel souhaitait une alliance avec Cupertino dans ce domaine, afin de pouvoir mieux lutter face à RealNetworks qui disposait alors d'une part de marché de 85 % dans le domaine du streaming. Redmond espérait convaincre Apple d'orienter sa technologie vers les professionnels pour la création de contenus et qu'elle abandonne le développement de son lecteur QuickTime Player. En échange, Microsoft aurait été prête à laisser à la pomme le segment des logiciels de création de contenus multimédia.
Apple a bien entendu décliné l'offre et a dû faire par la suite à toute une série de manoeuvres de la part de son ennemi pour décrédibiliser QuickTime sur Windows. On se souvient par exemple que la version 4 d'Internet Explorer désactivait QuickTime et QuickTime VR. En juin 98, Redmond est revenu vers Apple une dernière fois pour la convaincre d'abandonner QuickTime et pour qu'elle adopte l'ensemble de ses technologies dans ce domaine (DirectX, AAF, la technologie de streaming de Microsoft). L'accord que Steve Jobs a refusé, voulait qu'Apple et Microsoft collaborent pour le développement de futurs codecs.
Apple a bien entendu décliné l'offre et a dû faire par la suite à toute une série de manoeuvres de la part de son ennemi pour décrédibiliser QuickTime sur Windows. On se souvient par exemple que la version 4 d'Internet Explorer désactivait QuickTime et QuickTime VR. En juin 98, Redmond est revenu vers Apple une dernière fois pour la convaincre d'abandonner QuickTime et pour qu'elle adopte l'ensemble de ses technologies dans ce domaine (DirectX, AAF, la technologie de streaming de Microsoft). L'accord que Steve Jobs a refusé, voulait qu'Apple et Microsoft collaborent pour le développement de futurs codecs.