@marc_os

Je ne suis pas là pour penser à la place de l'industriel qui est assez grand pour se driver seul. Seulement les alternatives existent. C'est mon propos.

https://meanwhile.boutique/blogs/news/cuir-vegan-cuir-vegetal-quelle-difference

Plus d'infos ici :)

@scanmb

avec le lien de @madaniso je comprend mieux, donc en fait le cuir vegan c'est plus vegetal que le cuir vegetal (qui n'est pas vegetal) par contre on a une chance d'avoir... du plastique.
finalement je n'etais pas loin, mais ya des "mais" :D

@raoolito

https://theveganreview.com/vegan-leather-what-is-it-10-things-you-need-to-know/

Donc, non, sauf exceptions. 😉

À ce sujet, je note que de tous les apôtres de la véganité, le seul qui m’ait jamais une réponse sincère et réfléchie à la question « pourquoi du faux cuir ? pourquoi du fake, si l’on rejette le vrai ? » a été Peter Singer, en marge d’une conférence, il y a de nombreuses années.
(Vous connaissez certainement Peter Singer, bioéthicien et philosophe très conséquent, que je respecte beaucoup, surtout quand je me trouve en désaccord avec ses positions.)
Singer a accordé que s’il fallait renoncer au cuir, comme à d’autres produits animaux, il fallait renoncer aussi à ce qui faisait leur attrait. Il ne fallait pas se leurrer. Il n’y a pas de simili-morale viable.

@max intosh

Il y a beaucoup trop de conservateurs dans la junk food 😁

@max intosh

"Cela dit les cimetières d’humains pourraient être une sacrée ressource…"

Soylent Green.
Nous n’en sommes pas bien loin, si nous continuons sur notre trajectoire actuelle.

@berrald

"mais je trouve assez incongru de dénigrer la motivation principale des vegans"

Merci de spécifier la souffrance animale.
1. Question souffrance, le spécisme à rebours de la plupart des végans que je rencontre me répugne au plus haut point. Et encore, il serait plus correct de parler de régnisme, voire de phyléisme, tant ils semblent obsédés par leur identification avec des mamifères, au large détriment d’autres phyla ou regna.
2. Si l’on construit son rejet de l’exploitation d’une autre espèce, d’un autre phylum, d’un autre regnum sur la base de la souffrance qu’on lui impute, donc pour une raison morale, je ne peux que constater l’ignorance crasse, parfois volontaire, de la doxa végane à l’égard de ce que les véganes se croient permis de consommer et, ne nous voilons pas la face, de tuer.
3. C’était le thème essentiel de ma discussion, brève mais instructive, avec Peter Singer (mentionné plus haut en réponse à @raoolito). Il a reconnu ne pas avoir de réponse immédiate au problème moral tel que je le posais. Depuis la douzaine d’années écoulée, je ne vois pas d’avancée dans ses écrits sur le sujet.
4. Connaissez-vous le genre Volvox, p.ex. V. globator ? Ce sont des algues vertes que je cultive et observe depuis quatre décennies. Je vous invite à vous familiariser avec leur comportement, leurs réactions, leur vie sociale, leur communication. (Le web conserve une multitude d’études et de documentaires à leur sujet.) Si, après les avoir soigneusement observées, vous estimez qu’il y a une différence de fond, irréductible, entre Volvox globator et Bambi, s’il est est moralement plus répréhensible de transformer l’un en steak ou en sac à main que l’autre en salade, alors (pour vous citer) je ne peux rien pour vous…
5. Ce qui nous ramène à la nuance que vous me pensiez incapable de saisir, disons crûment : entre vaches et pétrole. Je connais la nuance, ne vous déplaise, mais je formule mon objection de manière à provoquer les véganes afin qu’ils explicitent leur position morale, s’ils tiennent à une explication sérieuse. (C’est rarement le cas.)
6. Je cherche à provoquer le débat, car, jusqu’à preuve du contraire je considère le véganisme militant en vogue comme moralement injustifiable et écologiquement irresponsable — et surtout, inefficace à l’échelle planétaire. Or, il nous faut agir de manière efficace, durable, viable, responsable, rien que pour survivre.

@oomu

« ça évite l'usage d'animaux ce qui est toujours une bonne chose »

Lors d’un séjour auprès d’un groupe de Sámi près de Rovaniemi, les derniers de la région à parler leur langue particulière et à pratiquer leur culture, j’ai observé à quel point l’usage des animaux était radicalement différent de leur exploitation industrielle. Radicalement différent. L’usage, la proximité, l’échange avec une autre espèce, ce sont des pratiques qui humanisent.
La distance favorise l’ignorance, l’incompréhension, l’indifférence, l’irrespect, la cruauté.
À l’autre bout du spectre, l’absence d’usage et de familiarité crée le cadre de la sensiblerie anthropomorphisante et de la disneyfication.

@oomu

Comme dis aucun problème pour moi concernant ces produits. Seulement j’aime bien appeler les choses par leur nom. Donc si pour le steak c’est discutable étymologiquement (bien que dans le dico y a clairement écrit viande) c’est bien souvent galvaudé. La palme revenant au foie gras vegan (je précise que je ne mange ni l’un ni l’autre avant de me faire étiqueter « reac »). Et ce n’est pas nécessairement mauvais mais appelons ça du pois chiche aux marrons ce sera plus juste.

Concernant les enjeux, pas convaincu que le « cuir PU » donc du polyuréthane, soit plus écologique qu’un cuir tanné de façon respectueuse de l’environnement et qui tiendra 10 ans, 20 ans, 30 ans.
Avant ce greenwashing admirable on appelait ça du Skaï ou du similicuir et c’était de la merde par du tout résistante.
Maintenant ça s’appel cuir vegan et c’est « hype » mais c’est toujours de la merde.

oomu
steak vient de bifteck..
Ce n'est pas parce qu'une communauté d'industriel essaye de reprendre ce terme pour en dévier le sens de sa nature propre, qu'on doit l'accepter.
.
Disons que steak vegan, ce n'est pas un steak mais un condensé de quelque chose.
Les mots ont un sens. Même si je crois que c'est mort :-)

@v1nce29

Le steak est issu d’animaux 100% végétariens. 🤭
Quant au daim, c’est le synthétique qui pose problème.