Essai du colorimètre Spyder et du logiciel ColorPlus

Patrick Cazaux |
La solution de caractérisation d’écran composée du logiciel ColorPlus et du colorimètre Spyder est apparue l’année dernière, annoncée pour le Mac lors de l’Apple Expo.

Pour ce qui est de la dénomination, tout ça n’est pas très clair : la boîte porte la mention ColorPlus, la documentation publicitaire le titre Colorvision ColorPlus et le colorimètre lui-même est vu par le logiciel sous le nom de Spyder, tandis que la société qui produit ce matériel s’appelle Datacolor. Que de noms, que de noms !

Avant toute chose, rappelons à quoi servent ce matériel et le logiciel qui l’accompagne. Un colorimètre, que d’aucuns appellent aussi sonde d’écran, est un appareil destiné à caractériser (et non pas à calibrer, on verra plus loin la différence) un écran, en l’occurrence aussi bien CRT (traditionnel, à tube) que LCD, donc plat. La caractérisation est une opération destinée à établir la carte d’identité de l’ensemble écran et carte graphique dans des conditions données de réglage luminosité et contraste. Cette carte d’identité s’appelle un profil ICC. Elle contient des renseignements exploitables par des logiciels comme Photoshop, destinés à lui permettre de savoir comment se comporte ce matériel du point de vue de la couleur.




Un tel logiciel, pour simplifier les choses, envoie une série de signaux à l’écran et recueille le résultat via le colorimètre. En comparant le signal émis et le signal reçu, il est en mesure d’établir l’espace de travail du moniteur (et de sa carte graphique) et d’enregistrer cela dans le profil.

À partir de là, Photoshop, par exemple, saura que pour donner à voir telle nuance de couleur, il devra adresser au moniteur non pas le signal théoriquement correspondant, mais un signal légèrement différent afin de compenser la manière unique et personnelle qu’a l’écran d’afficher ce qu’on lui demande.



Passons à l’essai proprement dit. L’installation du logiciel ne pose pas de problème, elle se déroule de manière classique. Lorsque le logiciel se lance, il occupe tout l’écran d’un fond jouant sur des nuances de gris plus ou moins métal. Il se comporte d’une façon bien connue désormais, comme un assistant dont on n’a qu’à suivre les consignes d’étape en étape. Chaque étape fournit des conseils ou demande une action ou une réponse, du moins au début. Après avoir demandé s’il s’agit d’un écran CRT ou LCD, ce qui nécessite de mettre le socle adéquat au colorimètre. Si le colorimètre n’est pas branché, un dialogue demande de le faire au préalable.

L’écran passe donc ensuite par une série d’étapes, les premières composant la fameuse calibration (ou calibrage, je ne suis pas sûr de l’académisme de l’un ou l’autre terme, le premier m’évoquant malgré tout un calque de l’américain) : il s’agit de mettre le moniteur dans ses conditions de fonctionnement normales, en procédant à quelques réglages à la demande du logiciel. Dans un premier temps, il faut l’allumer et de le laisser chauffer au moins trente minutes, en ayant désactivé tout économiseur d’écran et toute interruption automatique de son fonctionnement. Il faut aussi veiller à ne pas faire subir au moniteur d’éclairage violent et direct, ce qui fausserait la mesure et gêne de toute façon une bonne perception des couleurs, ce qui est plutôt gênant lorsqu’on veut faire de la retouche…

Il s’agit ensuite de faire savoir au logiciel si le moniteur est de type CRT ou TFT, ce qui nécessite de changer le socle du colorimètre, et afin que le logiciel opte pour les bons choix de mesure, car ces deux types d’écran n’ont pas du tout les mêmes caractéristiques pour la luminosité, le contraste, la profondeur du noir et la saturation des couleurs.
Le panneau suivant affiche les caractéristiques actuelles du moniteur, et on peut noter que le logiciel lui a attribué son profil d’origine, même si on lui avait déjà associé un autre profil au préalable. À noter aussi que le gamma est de 2,2, même sur un Mac. J’ai toujours appris que le gamma standard pour un Mac était de 1,8, mais des spécialistes comme Bruce Fraser considèrent que le gamma 2,2 est, je cite, "perceptuellement uniforme" et donc recommandé, contrairement au 1,8. Dans la mesure où ça dépasse largement mes compétences, je laisse le lecteur juge.

À l’étape suivante, il faut indiquer au logiciel de quels réglages l’écran est équipé : luminosité, contraste, rétro-éclairage. Si ces réglages existent, le logiciel demandera à remettre ces réglages à leur valeur par défaut, ce qui consiste à passer le plus souvent par le panneau OSD via le bouton de menu de l’écran. En principe, on doit y avoir accès à un choix de type « remise aux réglages d’usine » (factory reset dans la langue de Bill Gates et de Steve Jobs). Ensuite, le logiciel demandera à régler la luminance du blanc puis du noir. Ces étapes seront sautées dans le cas d’un moniteur sans réglages.
C’en est fini de la calibration. On passe ensuite à la caractérisation, où l’on va se contenter d’attendre que le logiciel ait fini d’opérer, sans rien toucher ni ne rien faire sur l’écran. Prévoyez donc lorsque vous procédez à la création de votre profil de ne rien avoir à faire d’absolument urgent, car il y en a pour une dizaine de minutes à patienter.

Première étape et dernière intervention humaine : vérifier que le colorimètre est équipé du bon socle, selon le type d’écran, et le positionner sur la cible qui s’affiche, sous l’aspect d’une photo agrandie dudit colorimètre. Et là, il faut avouer que ce n’est pas très pratique. En effet, le colorimètre doit être absolument positionné bien à plat sur l’écran, afin qu’aucune lumière parasite ne vienne perturber ses mesures. Or, rien n’est moins simple ! Le système de contrepoids destiné à le suspendre à l’écran a tendance à se rebeller, le petit clip de plastique n’est pas pratique à caler au bon endroit, le cordon de suspension, en plastique transparent, tout mignon qu’il soit, ne demande qu’à se vriller légèrement. Quant au cordon USB, assez rigide aussi, il n’y met pas du sien, tirant latéralement sur le colorimètre et le faisant se redresser en biais. Bref, plutôt énervant. Je vous donne ma solution pour ce qu’elle vaut : après avoir tâtonné quelques minutes pour avoir un positionnement « presque bon », j’ai pris un gros bouquin bien lourd que j’ai posé à la verticale devant l’écran, appuyé sur le colorimètre pour le maintenir correctement et l’empêcher de bouger ! C’est ça ou attraper des crampes en le tenant à la main !
Ensuite tout se déroule sans intervention : le logiciel adresse à l’écran différents signaux à base de rouge, vert et bleu, et au bout d’une dizaine de minutes, voire moins, il vous annonce que vous pouvez ôter le colorimètre. À la suite de quoi, il vous explique qu’il a créé un profil nommé ColorPlus, qu’il l’a enregistré au bon endroit selon votre système d’exploitation et qu’il l’a attribué d’office à votre écran.

L’examen du fichier créé, à l’aide de l’utilitaire ColorSync, permet aux curieux et aux spécialistes de tirer quelques renseignements. Le premier d’entre eux est le poids du fichier. Celui de ColorPlus fait 28 Ko, à comparer aux 900 octets du profil Apple Cinema Display, par exemple, ou aux 1 348 du profil obtenu avec un autre colorimètre (je ne cite pas la marque, ce n’est pas un essai comparatif, et de toute façon c’est loin d’être le seul critère). Pour autant que j’aie bien compris, le poids nous rend compte du nombre de points de mesure enregistrés dans le profil. Si le profil est léger, il y a peu de points de mesure enregistrés, les points ignorés étant obtenus par calcul. Tandis que dans le cas inverse on a une « cartographie » plus précise. Deux méthodes, donc, l’une « bit-map » et l’autre « vectorielle », en quelque sorte. On peut penser a priori que la première est meilleure, mais en fait tout dépend de la qualité du calcul de la seconde, qualité du calcul due au CMM que l’on utilise (Apple ou Adobe sur Mac, en général, Microsoft ou Adobe sur PC).
Les autres renseignements sont vraiment destinés au spécialiste : valeur trichromatique du point blanc (celle de ColorPlus me paraît un peu plus neutre que les deux autres, car légèrement plus au centre de la zone blanche du diagramme), du point rouge, vert et bleu, et courbes de réponse des mêmes couleurs, en notant que pour ColorPlus le gamma est de 2,2.

Au final, quelle conclusion peut-on tirer de l’essai de ce produit ? Je vous livre la mienne, qui ne vaut que ce qu’elle vaut : cet appareil fait bien ce qu’on lui demande, et fournit un profil donnant des couleurs bien équilibrées, aussi bien sur écran TFT que LCD (j’ai testé sur l’écran de mon Powerbook, sur un Apple Cinema Display 20 pouces ancienne génération et sur deux écrans PC, un Dell et un sans marque). Je ne prétends ni à l’exhaustivité ni à l’objectivité. Mais ce n’est pas le premier colorimètre que j’essaie et je classe celui-ci parmi les bons. D’autant plus qu’il se destine à un public non professionnel et que sa mise en œuvre est particulièrement simple. On ne saurait donc lui reprocher de manquer d’options et de réglages.

Ses défauts sont le revers de la médaille de sa destination grand public : des matériaux de qualité très courante pour le dispositif d’accroche et de branchement, mal étudiés sur le plan fonctionnel et d’aspect fragile. L’emballage lui-même évoque lourdement les logiciels à 15 euros sur les présentoirs des supermarchés.

Commercialement parlant, il est remarquablement positionné, avec un prix très agressif. Il me paraît être tout à fait en mesure de contenter toute personne, professionnelle ou amateur, qui cherche à améliorer sa chaîne graphique, mais dont le but et les moyens ne justifient pas d’investir dans du matériel coûteux. Dans le même esprit, la société qui produit ColorPlus annonce un spectrocolorimètre qui viendra compléter l’offre en permettant de caractériser son système d’impression. J’ignore si elle contiendra aussi des chartes et un logiciel destinés à caractériser un scanner, mais si cette solution globale existe, à un prix aussi intéressant, je gage qu’elle fera des heureux !

avatar Anonyme (non vérifié) | 
Et ben mon cher Imaginus, tu fais preuve d'ouverture..... bon chacun son truc, mais j'ai un 24" dell et franchement il est bien plus que correct, j'utilise Xrite comme calibration écran et impression, c'est pas mal, mais je suis pas encore trop satisfait, c'est chiant à utiliser. Je sais pas trop quoi acheter pour remplacer mon xrite et que ça soit un peu plus plaisant à configurer....
avatar Anonyme (non vérifié) | 
JE cite : "Un véritable amateur de photographie numérique retouche ses images dans une ambiance de lumière contrôlée, donc pas besoin de ce feature". Tout le monde sait qu'un "véritable amateur" dispose d'une pièce spéciale dans son appartement dans laquelle il peut contrôler la lumière. A moins que le "véritable amateur" ne retouche que la nuit, lorsqu'il allume la lumière :-( Je suis un peu affligé de voir ce genre de propos.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Tiens, voici l'occasion de saluer l'ami Patrick Cazaux au passage...<br /> Pour le Huey de Pantone, je signale qu'il sera assez omniprésent sur Apple Expo 2006 (et au besoin, le demander en prêt au stand de Création numérique/Pixel, et trouver l'exposant disposé à installer le logiciel pour tester les écrans qu'il vend). Effectivement, à prix voisin, le Spyder est une alternative. J'ai juste eu un truc avec le Huey... J'avais deux écrans, un CRT et un LCD couplés. J'ai juste installé le logiciel, mais je n'ai pas fait de réglages. Au redémarrage, quelques problèmes.<br /> Il faut penser à débrancher l'un des deux (ou trois) moniteurs, si on en a deux sur une même carte, avant d'installer.Ce ne serait pas plus mal si la doc succinte l'indiquait en gros caractères dans les toutes premières pages.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Fantastique !
avatar uber | 
bonjour, perso, j'utilise depuis environ un an le colorimètre "GretagMacbeth Eye-One Display 2", disponible par exemple sur l'Apple Store, mais en préférant le logiciel "blue eye V3.2.4" de LaCie à celui fourni d'origine - la compatibilité est totale, puisque LaCie s'équipe en capteurs auprès de GretagMacbeth - on en parle dans un article intéressant d'Hardware.fr sur les colorimètres : http://minilien.com/?LRB4K1GRQg dans ce même article, ils testent d'ailleurs le Spyder 2, et, cela n'engage qu'eux, ils ne semblent pas trop l'apprécier... j'y suis allé aussi de mon petit test (:-) en comparant ce que donnent une fois calibrés avec un "Eye-One Display 2" les écrans d'un iMac G5 17", d'un iMac G5 20" et d'un iiyama HM903DT (cathodique) - c'est par là : http://minilien.com/?6UZcYngAat @+
avatar Bilbo | 
Heuuuu. LCD et TFT, c'est la même chose. Les écrans à tubes sont des CRT. Ces acronymes en informatique, c'est d'un chiant. :D
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Question, est ce qu'il est possible d'utiliser ce matériel afin de pouvoir déterminer quels sont les réglages "manuels" (à effectuer dans les menus de l'écran) à appliquer ? En gros je ne veux pas d'un fichier de profil en sortie, je préfererai un processus qui me guide pas à pas afin de modifier le réglage de l'écran (ce qui permettrait de "calibrer" une télévision aussi). Merci :)
avatar wildfrog | 
>Aurélien ce que tu décris c'est la phase de calibrage expliquée dans l'article. Ce n'est qu'un premier pas pour mettre l'écran dans un "certain" état de référence. Après, et c'est là que la sonde et le logiciel restent irremplaçables, c'est de mesurer et noter comment l'écran "déforme" les couleurs en fonction de ce qu'il lui est demandé d'afficher. Par exemple, si ton écran tire vers le rouge, la sonde va mesurer de combien exactement, le noter dans le profile ICC et photoshop (ou tout logiciel utilisant ColorSync) pourra afficher un couleur qui va compenser cette dérive vers le rouge. Ainsi l'image affichée sur ton écran "rougeatre" sera exactement la même que celle affichée sur un autre matériel, posé côte à côte, utilisant son propre profile. Tu es donc obligé de passer par la sonde et les mesures. Tu ne peux rien corriger sur ton écran et quand bien même tu en aurais la possibilité (comme sur une vielle télé) il te faut toujours la sonde pour savoir de combien corriger.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Je ne sais pas si le grand public se préocuppe vraiment de la gestion des couleurs ou s'il a des connaissances en matière de colorimétrie mais pour le graphite/photographe exigent et passionné et dont le budget est limité, c'est la fin d'un cauchemar. Bonne initiative d'autant plus que pour le prix le produit est satisfaisant si je m'en fie à l'auteur du test.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Les novices, il y en a toujours :-) alors je pose ma question: OK, pour calibrer l'écran, mais comment faire pour que l'image à l'impression (imprimante laser couleur ou à jet d'encre) reproduise fidèlement les couleurs affichées ? Ou faut-il passer dans le sens contraire: comment afficher les couleurs qui sortirons sur imprimante ? Merci d'éclairer ma lenterne
avatar Macinlove | 
Article super intéressant mais il y a un hic... Sur le site de Colorvision, c'est une usine à gaz pour coisir son produit : http://www.colorvision.ch/fr/products/cat_digitalimaging.php Le Labo parle de Spyder, le fabriquant de Spyder 2... Je ne vois rien qui corresponde au prix de 99 euros... HELP ?!?!? Comment et ou commander le matériel du labo ?????????
avatar xardoc' | 
-> macinlove : là peut être : http://www.macway.com/index.php?promo_id=786&cat_1=1138
avatar Anonyme (non vérifié) | 
@floque Bonne question. par définition, un profil d'impression CMJN a un espace couleur nettement plus réduit que son homolgue écran. On obtiendra jamais en réalite les couleurs sur moniteur sur papier. Mais on peut éviter les mauvaises surprises en optant pour une gestion des couleurs d'où l'intérêt de la calibration. La plupart des imprimantes, on des profils couleurs RVB, d'autres CMJN. ces profils spécifiques suivant les marques ou le modèle sont stockés dans le dossier colorsync de la Library. Il suffit de les choisir dans l'onglet périphériques de l'utilitaire colorsync qui gère la correspondance des couleurs (profils par défaut des docs) ou dans les préférences couleurs de photoshop par ex.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Pour l'imprimante c'est ici : http://www.colorvision.ch/fr/products/prod_printfixpro.php On imprime un mot croisés de couleur sur un TYPE de papier, et on fait "touché" "coulé" avec l'appareil et à la demande du logiciel, si le mot croisé à 400 cases de couleurs, 400 touché-coulé,tout çà et enregistré, et photoshop se débrouille... On recommence pour chaque type de papier, belles soirées en perspective !
avatar Macinlove | 
> xardoc, merci pour l'info, mais sur Macway il n'y a que Colorvision Spyder2 (Colorimetre Spyder2 , Logiciels De Calibrage Et Couleurs) au prix de 196,02€ TTC (163,89€ HT)
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Le tarif de 99 € était valable lors de l'Apple Expo. Il s'agissait d'une offre promotionnelle de lancement.
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Vous trouvez la dernière version lançée pour le salon de la photo sur le site de ColorVision: www.colorvision.ch/fr/products/prod_spyder2express.php Elle remplace le ColorPlus. Fonctionne aussi bien sur Mac que sur PC et utilise le même hardware que les versions plus élevée, assure donc une excellente précision. Le prix reste le même: 99 € !!!!
avatar Michel Poulain | 
J'utilise le Pantone Huey qui fait la même chose, coûte le même prix et règle en permanence en fonction de la luminosité ambiante. http://www.northlight-images.co.uk/reviews/pantone_huey.html
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Sauf que cette fonction de "lumière ambiante" est pour moi totalement abberante. J'ai essayé le Huey, je déteste voir mon écran se modifier par rapport à la lumière entrant ou non dans ma pièce. C'est très énervant lorsqu'un fait de la retouche photo. Un véritable amateur de photographie numérique retouche ses images dans une ambiance de lumière contrôlée, donc pas besoin de ce feature. Une personne qui fait juste de la retouche "comme ça pour s'amuser" ne sera pas sensible à la justesse de son écran et ne sera pas intéressée de le calibrer. Je reste pro du Spyder2express, qui pour le même prix contient une sonde et un logiciel de plus grande de qualité....
avatar Anonyme (non vérifié) | 
Juste un petit détail parmi d'autres : en aucun cas Photoshop (ou tout autre logiciel de retouche) n'adressera "un signal légèrement différent afin de compenser…" C'est le profil, issu de la calibration de l'écran via le colorimètre ou un spectro, qui assurera l'affichage correct de la valeur envoyé par le logiciel à l'écran dans la mesure de ce qu'il est capable d'afficher. L'établissement d'un profil ICC sert surtout à s'assurer d'un affichage le plus précis qui soit dans le gamut qu'est capable de reproduire un écran (LCD ou CRT) tout en sachant que les écrans ne sont pas tous capable de couvrir le même gamut… Dans un monde idéal, plus le gamut de l'écran est bon, mieux l'utilisateur se portera… tout en espérant que le gamut couvert par son imprimante soit au moins aussi grand !
avatar Imaginus | 
Conseiller la Spyder est la deuxieme boulette de la semaine. Tout comme dire que les ecrans Dell meritent un 8/10 en moyenne et en faire un edito. Achetez un vrai outil de calibration professionnel (Lacie...)que l'on se marre un coup... De pareils betises ca fait peur.

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