Le Centre national d’études spatiales fait flotter les ballons à internet de Google

Anthony Nelzin-Santos |

Le Centre national d’études spatiales aidera Google à développer le projet Loon de « ballons internet ». Selon Le Figaro, « les équipes de Google ont sollicité l’agence spatiale française au printemps dernier et l’accord de coopération a été bouclé cet été. »

La firme de Mountain View bénéficiera ainsi de l’expertise du Cnes en matière de ballons stratosphériques, alors que l’agence spatiale profitera des moyens et des mesures de son partenaire. « Le Cnes aidera Google à développer son expertise, à analyser les vols et à concevoir un ballon de nouvelle génération pour le projet Loon », explique un porte-parole de Google : « en échange, les résultats des tests menés par Google en Nouvelle-Zélande et au Brésil et ceux de la nouvelle campagne de 2015 seront partagés avec le Cnes. »

Le projet Loon a connu des hauts et des bas — littéralement, certains ballons ayant causé de lourds dommages en s’écrasant de manière imprévue. Il passe donc aujourd’hui à la vitesse supérieure, loin de ses débuts qui avaient tout l’air d’une blague.

Pour preuve, Google confiera la conception de nouveaux ballons à une filiale de la Nasa, tandis que le Cnes fera fabriquer les siens près de Toulouse. Et alors que la firme de Mountain View continuera à étudier la viabilité de son projet de couverture des « zones blanches » de l’internet par les airs, l’agence française mènera des tests d’instruments pour satellites et des observations astronomiques.

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avatar tsarsmirnoff | 

Ou comment gâcher de l'hélium qui est pourtant si précieux....

avatar Le_iPodeur | 

NOOOOOOOOOOO (cri que je fais en voyant l'hélium disparaitre)
Je vais aller me faire un rail de Krypton tiens.

avatar finaleSportivo | 

backdoor inside ...

avatar Anonyme (non vérifié) | 

Quel gâchis.

avatar zoubi2 | 

Où est le gâchis ? Que l'idée vienne de Google ou de Duschmurtz, la tentative de couvrir les zônes blanches par des ballons stratosphériques ne me semble pas débile.

avatar Orus | 

C'est une excellente idée. Et aussi une bonne nouvelle que Google fasse appel à la technologie française.
Gâchis d'hélium ? Non, mais Mdr.

avatar Mrleblanc101 | 

@Orus :
Mdr ?
L'hélium devient très rare rapidement...
D'ici quelques années ils sera extrêmement difficile à trouver

avatar pat3 | 

Je n'arrive plus a me défaire de l'impression que Google = Skynet. Cette boîte à trop vite, n'importe comment, emportée par son idéal post-humaniste. Cette impression demeure maintenant quel que soit le projet, même si celui-ci paraît inoffensif…

avatar Oncle Sophocle | 

En bon français, ça porte un nom : le mariage de la carpe et du lapin : pour le célèbre mÔÔteur de recherches, 4 milliards d'internautes supplémentaires, une manne de nouvelles recettes de pub et de données personnelles, pour le CNES, la gloire...

avatar i-han | 

Google veux le bien des petits africains ou indiens isolés , loin du web et de la consommation ?
Gageons qu'il leurs vendra du data, des portables et de la pub.
L'idée est délicieuse.

avatar tsarsmirnoff | 

De plus sachant que ce gaz est utilisé dans de très nombreux domaines (recherche, médecine, aérospatiale, etc...) il serait judicieux de l'utiliser avec parcimonie et non dans des projets tout aussi grotesque que des google Glass ou autre. Les apprentis sorciers que sont Google n'ont pas fini de faire des bêtises....et que le CNES s'associe à ça je trouve choquant...

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