Thunderbolt : FireWire II, Fibre Channel VIII ou ePCIe II ?

Paul Tabéry |


Voilà maintenant plus d'un an que le premier MacBook Pro équipé d'un port Thunderbolt est arrivé sur le marché. L'offre en matériels compatibles reste timide, le PC s'y met à peine, et la frustration des utilisateurs Mac, privés de matériels Thunderbolt (rare et trop cher) ou USB 3 se fait sentir sur les forums. La sortie imminente des premiers Mac Ivy Bridge est l'occasion de faire un point sur le positionnement particulier de cette interface.


Contrairement à ce qu'on a pu lire, Thunderbolt n'est pas une évolution de Light Peak : c'est tout simplement son nouveau nom. On est loin des premiers prototypes, à base de fibre optique et de connecteurs USB, mais rien n'a fondamentalement changé. Le Thunderbolt reste la combinaison de deux technologies : le PCI Express pour les données, et le DisplayPort pour l'affichage. Les deux signaux sont multiplexés à la source et démultiplexés par l'appareil cible.



À la surprise générale, le Thunderbolt a finalement adopté le connecteur Mini DisplayPort. Dépourvu de son dans sa première version, apparue fin 2008 avec les premiers MacBook Pro Unibody, il fut pourtant rapidement adopté par l'association VESA comme connecteur alternatif pour le DisplayPort. Il gagna ensuite l'audio multicanal qui fait l’intérêt de l’interface originale, en plus de sa compatibilité avec les hautes définitions.



Le DVI et son proche cousin HDMI ne pouvaient aller beaucoup plus loin que les définitions HD. Une limitation qui compte, au moment où les écrans Retina semblent imminents. Rapidement finalisé, le Mini DisplayPort est discrètement devenu l'interface la mieux dotée en débit de sa génération (17 Gb/s en version 1.2). Les appareils Thunderbolt restent bien sûr compatibles avec les matériels Mini DisplayPort, mais avec des restrictions : un seul écran Mini DisplayPort par prise Thunderbolt, relié au Mac directement ou en bout de chaîne, par l'intermédiaire de tout périphérique Thunderbolt autre qu'un écran.


Sur les Mac Pro 2007, l'Utilitaire de logement d'extension se lançait automatiquement quand il fallait arbitrer la bande passante entre les emplacements PCI Express. L'opération s'est ensuite automatisée.



L'un des principaux intérêts de conjuguer les technologies PCI Express et DisplayPort est l'absence virtuelle de tout pilote : la plupart des plate-formes les reconnaissent déjà. L'astuce consiste à faire voir au système ces éléments comme s'ils étaient connectés localement, en faisant totalement abstraction des connecteurs Thunderbolt. Ainsi s'est ouvert le légitime débat sur la survie du Mac Pro, maintenant que la voie est ouverte pour les cartes PCI Express externes.


Avant le Thunderbolt, des systèmes PCI Express externes comme l'ExpressBox1 de Magma étaient indispensables pour rajouter des cartes additionnelles à une machine de bureau ou à un portable.

Le débat peut sembler nouveau, mais l'industrie audiovisuelle, un des marchés les plus intéressés par le Thunderbolt, a déjà une longue expérience dans l’externalisation des cartes d’extension. Qu’il s’agisse des grossiers châssis PCI externes des débuts ou d’interfaces PCIe plus récentes. Ces dernières sont reliées directement au bus PCI Express interne par l’intermédiaire d’une carte d’extension classique, ou d’une ExpressCard pour les portables.


La carte d'entrées-sorties vidéo HD externe Mojo DX d'Avid se connecte en PCI Express externe, via une carte PCIe ou ExpressCard spécifique. Le premier Mojo, limité à la vidéo de définition standard (SD), se connectait en FireWire.

Technique, mais transparent
Plusieurs schémas (ou "topologies") sont envisageables lors de la conception d'une interface. Celles que nous utilisons couramment sont les topologies en étoile (USB) ou en arbre (FireWire). Cette dernière, plus polyvalente, a été retenue pour le Thunderbolt, ce qui n'empêche pas de recourir à des concentrateurs (ou "hubs"). Pour chaîner jusqu'à 7 appareils (ordinateur compris), la contrainte est minime : les écrans doivent être repoussés en bout de chaîne, en particulier dans le cas d'un iMac utilisé comme moniteur ("Target Display Mode"). On a connu cette configuration sur Mac avec le SCSI et le FireWire (8 et 63 appareils, respectivement). Et comme eux, le Thunderbolt permet de transformer un Mac en simple disque externe par le biais du mode cible ("Target Mode").

Par le biais de concentrateurs et de convertisseurs appelés à être de plus en plus flexibles, le Thunderbolt est le chaînon manquant au milieu d'interfaces disparates. Si ses atouts pour une machine de bureau sont évidents, elles le sont plus encore pour un portable : en utilisation nomade, la machine continue à se séparer de tout ce qui peut grever son poids et son autonomie (le lecteur optique étant probablement la prochaine cible). Et en mode sédentaire, elle bénéficie d'un connecteur universel, apte à la transformer d'un geste en poste de travail très puissant. Le meilleur exemple pour le coup ne vient pas d'Apple, mais de Sony qui, avec une version personnalisée du Thunderbolt, a conçu une prometteuse station d'accueil pour son VAIO Z.

VAIO Z Sony

La technologie étant récente, tout ne va pas sans heurts. En contrepartie, la rapidité du développement depuis les premières évocations de Light Peak a de quoi laisser pantois. Les dysfonctionnements qui touchent certains périphériques devraient être réglés entre leur constructeur et Intel, et les quelques limitations de Thunderbolt sous Windows (ni veille, ni démarrage à chaud) ne dureront que le temps d'une incorporation plus poussée dans Windows 7. Pour mémoire, le développement du FireWire avait connu quelques déboires, depuis longtemps oubliés au profit des qualités de l'interface.

Thunderbolt vs USB 3, le match truqué
À en croire une majorité mécontente sur les forums, ce qui manque le plus aux Mac actuels, c'est l'USB 3. Et le plus superflu sur les mêmes Mac, c'est le port Thunderbolt. Les deux interfaces n'ont pas la même vocation, mais l'absence de l'une et l'utilité encore relative de l'autre les ont rapprochées. Le tarif plutôt destiné aux professionnels ajoute encore au ressentiment d'une population qui, dans les faits, n'a pas encore l'usage d'un port aux telles performances. Mais s'agit-il d'une simple question de performances ? Pour l'USB 3, la question devrait être réglée de fait avec les premiers chipsets Ivy Bridge. On voit mal Apple s'amuser à brider l'USB sur ses nouvelles machines…

La carence d'USB 3, alors que l'interface est présente dans le commerce depuis plus d'un an, passe pour une volonté d'Apple d'obliger l'usager à patienter jusqu'à ce que le Thunderbolt, soudain rétrogradé au niveau de concurrent de l'USB 3, ait conquis des parts de marché. Il y a sans doute du vrai, mais il ne faudrait pas oublier la vocation première du Thunderbolt sur la machine de Monsieur Tout-le-Monde : le remplacement du câble DVI. Combien parmi les utilisateurs "lésés" utilisent au moins du FireWire de manière régulière ? Le fait est que dans beaucoup de cas, le besoin n'est pas avéré : les gros consommateurs de disques ont adopté le FireWire depuis lontemps. Et si le Thunderbolt était aussi indispensable, le marché du FireWire 800 serait florissant.

Pendant qu'Apple semble se livrer à cet horrible complot, Intel, principal promoteur de l'USB 3 comme du Thunderbolt, s'empresse de faire adopter le petit nouveau par la plate-forme dite "Ultrabook", destinée à exploiter le filon du MacBook Air. La taille des connecteurs est évidemment primordiale pour affiner au maximum ces machines, et le Thunderbolt est ouvertement présenté comme LA solution pour leur apporter des extensions. Et le fondeur de préciser pudiquement sur son site : "La technologie Thunderbolt est complémentaire d'autres technologies d'E/S qu'Intel continue à promouvoir".

L'expérience FireWire
Techniquement, Thunderbolt et USB ne jouent pas dans la même cour. Et en pratique, on ne pourrait plus se passer de l'interface USB, c'est aussi simple que ça. C'est un accroc de taille dans l'hypothèse d'un duel entre les deux. En fait, ce n'est pas à l'USB qu'il faudrait comparer le Thunderbolt, mais au FireWire. Non seulement les deux interfaces ont beaucoup en commun, mais elles semblent vouées à démarrer leur carrière de manière très similaire. À ses débuts, malgré d'évidents avantages techniques, FireWire n'a jamais prétendu rivaliser avec l'USB en termes de marché. Doté d'un contrôleur plus cher, il était réservé à des machines au moins milieu de gamme, et surtout à des usages encore balbutiants.

À la même époque, Wintel régnait en maître sur l'informatique, et faisait adopter "son" port à tout faire : l'USB. Ironiquement, bien que timidement présent sur le marché depuis 1996, ce format dut attendre le coup de poker de l'iMac et l'arrivée de périphériques pour véritablement supplanter les anciennes interfaces des PC. L'USB était alors tranquille : il fallut encore plusieurs années pour voir apparaître sur certains PC des ports FireWire à 4 broches. Dérivés de la version de Sony baptisée i.LINK, ils étaient dépourvus d'alimentation et voués à un usage vidéo.

Pourtant, tout ne tournait pas toujours rond entre Intel et Microsoft. Pour le géant du logiciel, l'USB n'était pas à la hauteur de l'interface d'Apple, qui remportait tous les suffrages dans le domaine professionnel. Microsoft inaugura même le réseau sur FireWire, une application a priori incongrue et maintenant abandonnée par Windows, mais qui prenait tout son sens sur cette interface à 400 Mb/s, à une époque où l'Ethernet intégré dans les machines culminait à 100 Mb/s. L'équivalent sur Thunderbolt est alléchant, mais n'a aucune raison d'arriver avant les câbles optiques, un réseau TCP/IP limité aux 2 mètres actuels de longueur de câble étant nécessairement réduit à de très rares usages.

Plus haut de gamme, visant la qualité plus que la quantité, le FireWire a souffert d'un changement de connecteur à mi-parcours. Pour le grand public, la messe était dite : c'était déjà trop compliqué. De plus, la feuille de route du FireWire n'a jamais été respectée : aux 400 et 800 Mb/s devaient succéder des versions à 1 600 puis 3 200 Mb/s. Malgré tout, ce port a su rester incontournable. Il est longtemps resté le plus rapide dans les faits, et le débit d'un FireWire 800 reste tout à fait d'actualité. De plus, sa notion de "débit garanti" le rend apte aux applications en quasi-temps réel, en particulier la vidéo jusqu'à un seuil donné. Petit bonus, sa puissance électrique a permis l'apparition de la première génération de périphériques autoalimentés (disques durs et graveurs), sans la contrainte du double branchement (câble données et câble alimentation) qu'on a longtemps connue avec l'USB. Le Thunderbolt sur cuivre lui emboîte maintenant le pas.



Au final, le FireWire est certainement une des plus belles réussites technologiques d'Apple. Nul doute qu'il aurait été supplanté par l'USB 2 s'il ne s'était pas imposé dans le milieu audiovisuel. Il représentait la seule interface utilisable sur quasiment toute la gamme des matériels, du grand public au professionnel, et c'est indéniablement ce qui lui a valu de faire une carrière très honorable.

Impossible de dire si le Thunderbolt lui succèdera sur ce terrain, mais les faits sont là : la nouvelle interface a tout ce qu'il faut pour remplacer le FireWire, et même d'autres interfaces couramment utilisées dans l'audiovisuel numérique. Parmi la douzaine de sociétés qui produisent déjà des équipements basés sur le Thunderbolt, un tiers appartient exclusivement à l'industrie audiovisuelle.

Fibre Channel, le véritable inspirateur
En dehors des applications très spécifiques de l'informatique, c'est justement l'audiovisuel qui est le principal prescripteur en matière de supports et d'interfaces à haute capacité. Ce marché exigeant a adopté il y a quinze ans une technologie très avancée : le Fibre Channel, qui s'écrit à l'anglaise (c'est-à-dire à la française, ironie de l'histoire). Outre son prix démesuré, la nature complexe du Fibre Channel a contribué à le maintenir dans un marché de niche. Difficile en effet de déterminer à quel club il appartient : un volume relié en Fibre Channel à un ordinateur constitue bien un périphérique. Mais qu'il vienne à s'éloigner et à passer par un réseau plus sérieux, et il est plus proche d'un NAS. Oui, mais un NAS qui utilise un protocole SCSI prévu à l'origine pour des périphériques. Oui, mais on peut utiliser le protocole IP, donc c'est du réseau. Oui, mais on ne parle alors plus de réseau, mais de SAN (Storage Area Network). Oui, mais… Pas évident. Un point à retenir : le Fibre Channel a mieux réussi que le FireWire. Il a trouvé et étendu son marché, et il a suivi sa feuille de route : en quinze ans, son débit a été multiplié par seize !

"Et en plus les câbles sont trop chers !" entend-on aujourd'hui à l’encontre du Thunderbolt. En comparaison, pourquoi un câble USB, FireWire ou Ethernet est-il si économique ? Tout simplement parce qu'on n'est pas obligé de tricher pour y faire passer des informations : les câbles usuels restent en deçà des contraintes physiques, sans nécessiter un contrôle étroit des transmissions par de l'électronique embarquée.

Le Fibre Channel nécessitait déjà de tels contrôles pour des débits de 1 à 4 Gb/s. Avec ses 10 Gb/s bidirectionnels, sur deux canaux et sur une section plus réduite, le Thunderbolt en a plus besoin que jamais. Sans rentrer dans les termes trop techniques, on peut dire que les caractéristiques physiques d'un câble (longueur, section et résistance électrique, notamment) ont une influence directe sur la qualité du signal qui y circule. Au-delà d'un seuil fréquemment situé vers les 5 Gb/s (débit théorique de l'USB 3), on recourt systématiquement à des câbles actifs, qui ne sont plus de simples assemblages de câbles et de prises d'un format déterminé. De l'électronique vient alors se loger dans l'enveloppe des prises pour adapter le rapport signal-bruit aux caractéristiques du câble.

iFixit


Autre problème : l'électronique chauffe. Il faut donc des composants de qualité, pour éviter les fiascos des premières bornes AirPort Express, ou des MacBook Pro dotés de cartes graphiques NVIDIA GeForce 8600 GT. Les puces Gennum GN2033 identifiées par iFixit, qui a sacrifié un câble Apple pour en savoir plus, sont utilisées selon le fabricant pour les ordinateurs aussi bien que pour les périphériques, mais spécifiquement pour tout ce qui touche au quasi-temps réel. C’est à dire des clusters, câbles Thunderbolt, FireWire et USB, ainsi que pour des rallonges Thunderbolt qu'on n'a pas encore vues sur le marché.

Cuivre : la fausse polémique
Le choix du cuivre pour la première version du Thunderbolt a déclenché un quasi-scandale chez des néophytes alléchés par la fibre. Ironiquement, dans le monde bien établi du Fibre Channel, personne ne se soucie de savoir si le câble contient de la fibre ou du cuivre : le débit est là, et c'est tout ce qui compte. À courte distance (2 à 3 m), on utilise du cuivre, et ça marche très bien.

Dans le cas du Thunderbolt, le cuivre a même un avantage sur la fibre : sa capacité à alimenter un périphérique. Il délivre aujourd'hui 10 W sur un câble de cuivre, contre 45 W pour le FireWire et 2,5 pour l'USB (9 W en version 3). Étant donné le potentiel nomade du Thunderbolt, l'auto-alimentation reste séduisante, ne serait-ce que pour un concentrateur proche de l'ordinateur, qui le relierait à plusieurs appareils plus éloignés. Comme le Fibre Channel, le Thunderbolt sur fibre augmentera la portée de l’interface, mais sauf percée inespérée d’Apple, il perdra sa capacité d’alimentation.


La fibre, pour quoi faire et à quel prix ?
Sans tirer de plans sur la comète, comparons avec ce qui existe. Apple facture entre 69 et 89 € un câble Fibre Channel de 2,90 m (en cuivre, donc) destiné à relier un Mac Pro à un Xserve RAID ou équivalent.



Et il en faut deux. Et une carte Fibre Channel (540 à 900 € sur l'Apple Store). Reste que le bruit d'un gros système RAID rend son utilisation à portée de main illusoire. Solution : un câble de fibre type LC (ci-dessous), disons 25 m pour aller du poste où se trouve le Mac Pro jusqu'au local technique, en passant par les faux plafonds.





Les connecteurs intégrés au câble cuivre sont alors remplacés par des transmetteurs ("transceivers") où vient se loger la fibre, 109,95 € pièce sur l'Apple Store. Il en faut bien sûr un aux quatre bouts de chaque double câble optique, qu'Apple ne propose plus que sur son site américain (99,95 $ pour 25 m). On y trouve un unique commutateur Fibre Channel 16 ports pour la modique somme de 7 239,95 $. Il ne s'agit là que des tarifs d'Apple, mais ils sont représentatifs d'un marché de niche. Les équipements Thunderbolt affichent des performances bien supérieures, mais leur usage plus restreint et moins centralisé les rapprochera raisonnablement des équipements FireWire et SDI (vidéo numérique). On parlera en centaines plutôt qu'en milliers d'euros.

Comparons deux systèmes haut de gamme: celui décrit ci-dessus, sans fibre, coûte au minimum près de 700 euros, juste pour relier le Mac Pro au système RAID. Pour une capacité doublée et un débit presque quadruplé, un RAID Thunderbolt actuel, relié par un câble unique à 49 €, vaut moitié moins que le plus abordable des anciens Xserve RAID, sachant que le prix des disques contenus dans les systèmes RAID est assez secondaire. Autrement dit, des équipements inaccessibles il y a encore deux ans se retrouvent soudain à la portée de petites structures, voire de professionnels indépendants. Faut-il vraiment s'offusquer de ne pas les trouver déjà en solde ? Si le prix des premiers câbles Thunderbolt risque de mécontenter le grand public encore un moment, il n'a pas fini de faire la joie des professionnels, conscients d'une baisse des coûts inimaginable il y a peu.

Intel promet les câbles optiques pour cette année. On verra forcément un jour une deuxième génération du port Thunderbolt, mais ce n'est pas pour tout de suite : de cuivre ou de fibre, le câble contient l'électronique nécessaire pour communiquer avec le port. Au moins sur les premières fibres courtes, la longueur devrait être le seul moyen de distinguer le type de support. La fibre étant plus fine et plus fragile, le câble a de bonnes chances de garder la même épaisseur pour la protéger. Et son avantage sur le cuivre reste indéniable : la longueur, bien sûr, mais surtout le potentiel d'évolution, Intel visant déjà les 100 Gb/s. Énorme, mais réaliste, compte tenu de l'évolution du Fibre Channel.

Les jeux sont faits
Comme pour la majorité des technologies apparues depuis 1984, Apple joue les early adopters. Si le monde du PC s'y met véritablement, FireWire et Fibre Channel auront un digne successeur multiplateforme, et l'USB 3 se positionnera comme toujours en milieu de gamme, pratique et incontournable. Et avec l'arrivée imminente des architectures Ivy Bridge, plus d'excuse pour Apple : ses clients en bénéficieront enfin. Gageons que se tairont du même coup beaucoup de détracteurs du Thunderbolt, pas forcément clients de cette technologie a priori, mais frustrés de ne pouvoir transférer leurs fichiers à grande vitesse. Ironiquement, la plate-forme Ivy Bridge apportera l'USB 3 au Mac en même temps que le Thunderbolt au PC.

Si le succès est au rendez-vous, les prix suivront leur habituelle courbe descendante. Dans les deux ans, pour le prix des premiers disques FireWire de 75 Go, il sera alors possible d'exploiter le volume et les performances de feu le Xserve RAID depuis une machine aussi légère qu'un MacBook Air. Intel et Apple auront alors gagné le pari de l'externalisation et de la miniaturisation des périphériques à haute performance, et de l'abstraction de l'unité centrale. Pour les adeptes du Mac Pro, ce sera malheureusement une raison de plus de redouter un destin funeste pour ce qui reste le dernier pied d'Apple dans l'informatique traditionnelle : celle où le PC joue le rôle de "camion".
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avatar Frodor | 
Merci pour cet très bon article Erwan et bienvenue à toi !! :)
avatar AppleForLife | 
Excellent article !
avatar noooty | 
Bravo et merci pour cet article
avatar Deuxbase | 
Bon article. Et travaillant régulièrement avec des SAN en FC, je suis d'accord avec votre analyse. Mais une chose m'intrigue. Le titre parle d'ePCI II, mais je n'en vois pas la trace dans l'article. Un oubli (ou j'ai la berlu) ?
avatar Mathias10 | 
Bravo! Et n'ayant jamais vu ton nom et au vu du premier commentaire, je dirais aussi bienvenue.
avatar youpla77 | 
Merci pour cet article. Cependant ce que je ne comprends pas, c'est que pour vous la vocation du thunderbolt c'est de remplacer le câble dvi. On a déjà du mal à trouver des disques thunderbolt alors des écrans... S'il faut passer une fois de plus par des adaptateurs, ça craint.
avatar Deuxbase | 
@Mathias10. Merci. Je parcours bcp de site (même orientés mac) mais souvent m'inscrire pour un commentaire me gonfle (il faut dire que je picore) ^^. @youpla77. Vrai, à part chez apple, c'est une gageure de trouver ces écrans. Et vu le prix pratiqué, j'ai préféré aller à la concurrence... avec câble DVIx2. Et les adaptateurs coûtent quoi. 100€ ? gromff
avatar melaure | 
Ce qui me manque le plus c'est du Firewire 3200, voir peut-etre 6400 ;)
avatar Nutellash | 
Moi ce qui m'inquiète, c'est les rumeurs de la suppression du FireWire sur les nouveaux Macs. Pourquoi? Dans le monde professionnel, beaucoup d'appareils utilisent ce connecteur. Audio et vidéo je parle. Son retrait, si l'on s'offre un nouveau Mac dépourvu de cette connectique, nous bloquerait donc l'utilisation de nos matériels FireWire. Et pas question d'attendre des nouveaux matériels Thunderbolt... Pas les moyens pour les moins riches. Je trouve la transition trop brutale, et personnellement je m'en tape d'un MacBook Pro plus fin, les actuels sont parfaits, et c'est pourtant Apple qui a dit qu'ils feraient évoluer le design si ça avait un réel avantage technologique. Pour moi, le rendre plus fin, c'est tout l'inverse. Plus de chauffe, moins de connecteurs, etc... Ceux qui veulent de la réelle mobilité prendront le MacBook Air. Apple ne doit pas négliger ses utilisateurs pro ou ceux qui n'ont pas un Mac pour la pomme et surfer avec 2 doigts...
avatar Karamazow | 
Article très intéressant ! J'espère que le FireWire va rester sur nos macs encore quelques années, ou que sera développé un câble d'adaptation thunderbolt FireWire !
avatar nonocnonoc | 
Bravo pour cet article !
avatar G4lover | 
Super article en effet, hyper complet et précis ! Je confirme pour le FireWire , ma carte son Presonus Firepod est en FireWire et beaucoup de collegue musiciens utilisent aussi cette interface ... Ça serait vraiment dommage qu'Apple le sacrifie sur les prochains mac,.,
avatar gloupsy | 
Article fort détaillé. Je n'aurai qu'un seul reproche à faire, mais il est de taille : la conclusion qui prédit l'adoption du thunderbolt grâce à la chute des prix : c'est tout simplement faire abstraction de la réalité. Lorsque thunderbolt est apparu tout le monde s'est ébahi devant le peu de choix et les prix des périphériques/cables, mais on a voulu nous rassurer en nous promettant que le choix allait se diversifier à l'été 2011 et que cela s'accompagnerait d'une chute des prix : cela fait presque un an et on est trés loin du compte. Le fait est que thunderbolt est déjà mort : son adoption est trop lente en raison de ses caractéristiques : prix, rareté, besoin d'adaptateurs ... sans compter que mettre un port thunderbolt sur les imacs alors qu'il reste inutilisable dans l'immense majorité des cas a été une trés grosse erreur commerciale : sentiment de frustration au vu des promesses et perte de confiance en ce format. Les utilisateurs n'aiment pas avoir l'impression de s'être fait avoir et ce sera un lourd fardeau à porter pour le thunderbolt.
avatar toy64 | 
@ nutellash Je pense que tu as pu remarquer que de toute façon Apple néglige maintenant les pros, c'est un fait (Xserve, MacPro qui tarde, pas d'option mat sur les moniteurs, ces %@$* de rumeurs de disparition du FW)..... J'suis aussi dans la vidéo, je n'achète pas mon matos pour le fruit et pourtant j'me sens un peu abandonner, des mois que je retarde l'achat de ma station, mes rendus mettent des plombes, etc... heureusement qu'un MacPro c'est solide !!!!
avatar Lecompas | 
Très intéressant!
avatar béber1 | 
Je n'aurai qu'un seul reproche à faire, mais il est de taille : la conclusion qui prédit l'adoption du thunderbolt grâce à la chute des prix : c'est tout simplement faire abstraction de la réalité. C'est oublier que cette fois Intel va y mettre tout son poids en développant des series de cartes-mères TB http://www.clubic.com/materiel-informatique/connectique/ actualite-491970-thunderbolt-cartes-meres-intel-msi-asus-debut-juin.html http://www.pcinpact.com/news/70980-intel-thunderbolt-road-ends-dz77re75k.htm Il faut aussi ajouter Asus http://www.pcworld.fr/2012/05/22/materiel/carte-mere/deux-cartes-meres-thunderbolt-asus/528037/ En fait on va vers une double connectique générique dans les terminaux de demain, de l'USB pour les périphs communs, et le TB pour tout le reste. La question alors se pose sur les hubs multi-protocole qui assureront la transition, comme le : http://www.belkin.com/pressRoom/releases/uploads/BelkinThunderbolt_010812.html Le frein majeur étant leurs prix. Mais on peut parier que ceux-ci se réviseront à la baisse au fur et à mesure de la diffusion des terminaux dotés de ports TB, et de la concurrence inévitable entre accessoiristes qui s'ensuivra inévitablement pour investir ce marché
avatar PetrusM | 
Moi ce qui m'embête, c'est pourquoi on ne colle pas deux câbles en cuivre à côté d'un câble en fibre, juste pour l'alimentation. Car c'est bien le transfert des [b]données[/b] qui ne supporte pas la longueur (rapport signal/bruit), l'[b]alimentation[/b] est bien moins sensible...
avatar jethro2009 | 
Superbe article ! Merci d'avoir fait le point pour tout le monde, y compris les pros... JLM
avatar béber1 | 
"On voit quand même que le TB est très orienté niche et pro, pas du tout grand public. Le problème vient sans doute de là." Pour l'instant, car toute technologie nouvelle est plus onéreuse à ses débuts et souffre à la fois de méconnaissance dûe à sa rareté conjoncturelle, mais aussi à ses évolutions/déclinaisons (comme l'ajout futur de la fibre optique) pour stabiliser Mais les avantages du TB sont indéniables, et ils s'imposeront d'eux même dans l'esprit du GP toujours adepte des solutions pratiques, pourvus que cela lui soit plus aborda. Il suffit d'une seule connection pour qu'un portable, par exemple, soit raccordé immédiatement (grâce à des hubs multiprotocoles :HDMI/DVI, USB3, FW, eSata, PCIe, Ethernet, etc...) au réseau local, au net, aux périphs divers (Moniteurs, TV, DD, Scanner, imprimantes, etc...
avatar béber1 | 
[i]oups, désolé, posté trop vite à cause d'une fausse manœuvre...[/i] Pour l'instant, car toute technologie nouvelle est plus onéreuse à ses débuts et souffre à la fois de méconnaissance dûe à sa rareté conjoncturelle, mais aussi à ses évolutions avant que celle-ci se stabilise dans ses diverses déclinaisons (variantes sur la connectique, comme l'ajout futur de la fibre optique, et génération suivante avec puissance accrue, etc.. ) Mais les avantages du TB sont indéniables, et ils s'imposeront d'eux même dans l'esprit du GP toujours adepte des solutions plus simple,s directes et pratiques, pourvus que cela lui soit plus abordable financièrement. Il suffira d'une seule connection pour qu'un portable, par exemple, soit raccordé immédiatement (grâce à des hubs multiprotocoles :HDMI/DVI, USB3, FW, eSata, PCIe, Ethernet, etc...) au réseau local, au net, aux périphs divers (Moniteurs, TV, DD, Scanner, imprimantes, etc...)
avatar JoKer | 
En clair ce qu'on peut faire maintenant avec un iMac (ou un portable) et du thunderbolt dans le domaine du montage vidéo par exemple était beaucoup plus cher voir impossible à faire avant l'arrivée du thunderbolt.
avatar Nydao | 
Un peu perdu au début, j'ai vite repris le fil ! Très bon article, merci !
avatar Pepoto | 
Merci pour cette article. Dès que le Thunderbolt est sorti, j'ai été convaincu que le Mac Pro tel que nous le connaissons allait subir une énorme évolution dans son concept. Si le Thunderbolt est une grosse évolution au firewire de par son mode de chaînage arborescent n'oublions pas qu'il a intégré la notion d'affichage. Donc ça veut dire que le Mac Pro aura un GPU intégré à la carte mère, plutôt costaud d'ailleurs puisqu'il y aura forcément plusieurs ports TB. Je vois bien un "radiateur" assez compact (genre un carré de 4 Mac minis) avec du SSD en barrette, 4 ports TB minimum, 1 ou 2 ports FW, 1 ou 2 ports USB et une petite révolution du standard des cartes graphiques pour pouvoir ajouter facilement de la capacité de traitement GPU. J'espère en tout cas un message fort lors de la WWDC...
avatar DrFatalis | 
Qui sont les clients d'Apple inc? Le grand public. Qu'achète le grand public ? Iphone, Ipad, Ipod, et en derniers des Macs. Qu'utilise donc le GP et que promeut vraiment Apple ? des liaisons sans fil (cf ipad) Que branche par fil le GP sur son mac ? Imprimante/scanner, disque dur, appareil photo Ces périphériques nécessitent ils du TDB ? Surement pas. Ils sont même en train de passer au sans fil. Le TDB est il donc indispensable au GP ? Non Le TDB est il seulement utile au GP ? Non Alors intérêt de le mettre partout ? Argument de vente, marketing. Et les "pros" ? Ils ne font plus partie de la clientèle recherchée par Apple incorporated. Alors le TDB sur tous les macs ? Un trou inutile pour 99,9 % des clients, mais payé par 100 % de ces derniers. Avec en sus le business des adaptateurs et des câbles.
avatar tomahawkcochise | 
Quid : que fait-on de ses disques F800 quand le connecteur aura disparu totalement de la gemme Mac? Existe t-il un adaptateur thunderbolt vers F800 ?
avatar JoKer | 
DrFatalis > Je ne vois pas pourquoi Apple aurait mis un simple mini Display port à la place du thunderbolt. Tu aurais trouvé ça logique ? Je de la peine à comprendre.
avatar xuyss | 
Le tb est un port professionnel. La première machine ayant cette connectique est apparue il y a 1 an. Or, les professionnels ne changent pas tous les ans leurs machines, ils les tirent en général au moins plusieurs années. Et c'est d'autant plus flagrant aujourd'hui où les macs de la génération précédente sont quasiment autant performants que la génération actuelle tout en offrant la possibilité de choisir entre snow et lion (ce qui fait que pour la première fois depuis 12 ans, j'ai renouvelé mon mac mort par une machine neuve de déstockage plutôt qu'une machine neuve actuelle). Par conséquent, les professionnels sont encore loin d'être équipés de tb, la demande est encore faible, et les entreprises ne se lancent que gentiment sur ce marché. Quand les professionnels seront d'office équipés, que ce soit sur Mac ou PC, la demande deviendra bien plus forte, étant donnés les avantages exclusifs du tb, l'offre en périphérique va suivre, les prix vont se démocratiser, et le firewire aura trouvé son successeur...
avatar lmouillart | 
@xuyss les "pro" n'on pas intérêt à changer tous les ans de machines chez Apple sinon ils vont se retrouver la plupart du temps avec des gros veaux hors de prix et souvent incapable de faire tourner une partie de leurs softs.
avatar Dadou02 | 
Complètement génial comme article. Très complet, bravo!
avatar Jimmy_ | 
@JoKer : le format mini display port c'est juste l'anticipation de l'échec.
avatar JoKer | 
Jimmy_ > Apple aurait du rester sur du DVI ? Ou bien ça aussi ça a été un échec ? Ah oui... il aurait fallut du VGA et du HDMI. Super... Le 1920x1080 sur un 27 pouces c'est pas trop mon truc.
avatar methos1435 | 
@JoKer Le HDMI peux supporter bien plus que du 1080p. C'est le connecteur utilisé actuellement (type A) qui limite.
avatar JoKer | 
Oui, je sais, et c'est bien ce que je dis. Ça fait quelques années que j'utilise des moniteurs avec des résolutions supérieur, alors que le HDMI n'arrive à ce point que maintenant (et même, c'est tellement peu répandu que c'est inexistant).
avatar rva1mac | 
Nan, nan, non ! Pas question d'abstraire l'unité centrale chez-moi. Avoir un smartphone, une tablette ou un portable en plus n'y changera rien. Et encore moins le Thunderbolt, au contraire ! Par contre, fini les gros Mac/PC plus ou moins bruyants. Ça c'est clair.
avatar béber1 | 
TB supporte le(s) HDMI, le DVI et même le... DisplayPort. What else? @Jimmy_ parles-en aux membres du consortium USB qui ont refusé que le port USB soit utilisé pour la techno Light Peak d'Intel qui utilisait des ports identiques à l'USB dans ses 1eres demos photographiées. http://www.engadget.com/2010/04/15/ intel-says-light-peak-coming-next-year-can-and-will-coexist-wit/ http://blogs.wsj.com/digits/2011/02/23/22012/ The USB Implementers Forum–which oversees the evolution of that ubiquitous variety of connectors–put out a statement last summer that did not sound particularly friendly to Light Peak. “USB connectors are not general purpose connectors and are not designed to be used in support of other technology applications or standards or as combo connectors,” the group said. Apple a alors proposé son Mini-Displayport qu'elle avait "libéré" en 2009 et qui était devenu un standard Vesa : http://en.wikipedia.org/wiki/DisplayPort "Mini DisplayPort (mDP) is a standard announced by Apple in the fourth quarter of 2008. Shortly after announcing the Mini DisplayPort, Apple announced that it would license the connector technology with no fee. The following year, in early 2009, VESA announced that Mini DisplayPort would be included in the upcoming DisplayPort 1.2 specification."
avatar josselinrsa | 
Merci MacG, excellente analyse, quand pourra-t-on payer pour ce genre d'infos plutôt que de voir l'application bugger à cause des pubs...
avatar nogui | 
@lmouillart "les "pro" n'on pas intérêt à changer tous les ans de machines chez Apple sinon ils vont se retrouver la plupart du temps avec des gros veaux hors de prix et souvent incapable de faire tourner une partie de leurs softs." [lm] Non, la tu parles des PC sous windows au bout d'un an d'utilisation ... Mais la la peine de changer de machine , juste tout réinstaller et perdre son temps ...une fois par an ... [/lm]
avatar Steeve J. | 
@nogui : Pour inouillart c'est difficile de concevoir qu'un matériel informatique dure plus d'un an car tous les produits qu'il achète passe très difficilement ce cap. Bien sûr il n'achète jamais de produit Apple !!!
avatar simnico971 | 
Très bon article, agréable à lire ^^
avatar Ali Baba | 
@DrFatalis : 'Un trou inutile pour 99,9 % des clients, mais payé par 100 % de ces derniers. Avec en sus le business des adaptateurs et des câbles.' Genre tu t'imagines que ton Mac aurait été moins cher avec un DisplayPort à la place d'un Thunderbolt ? Mouarf. Non, trêve de rigolade, c'est bien Apple qui paie la différence de prix en faisant une marge moins grande. Pourquoi tu te plains de ce qui est finalement un cadeau ?
avatar Johnny B. Good | 
@DrFatalis : tu fais toujours autant semblant de ne rien comprendre, toi. Et tu tires toujours tes conclusions basées sur du vent et ton imagination. Pauvre petit chéri incompris du méchant "Apple incorporated" (tu vas jusque là quand même, pour souligner que ce n'est plus "Apple Computer" et en rajouter dans le drame qui se déroule dans ta tête).
avatar Stanley Lubrik | 
Article intéressant globalement. Mais bon, je n'ai pas la même vision de certains aspects de l'histoire du FireWire... [b]Quand l'auteur écrit :"...il fallut encore plusieurs années pour voir apparaître sur certains PC des ports FireWire à 4 broches. Dérivés de la version de Sony baptisée i.LINK, ils étaient dépourvus d'alimentation et voués à un usage vidéo". C'est plutôt faux, et j'espère qu'il n'y pas d'autres approximations du genre dans l'article.... [/b] L'apparition du i-Link chez Sony a d'abord permit de disposer d'un port FireWire compact pour les implémenter sur les camescopes de la maison. D'ailleurs, ils ne géraient que la sortie numérique audio vidéo et les protocoles de pilotages In et Out. Pas d'entrées pour des raison de bridages liés à une TVA plus importante sur les appareils enregistreurs. Il fallait jailbreaker le camescope pour qu'il devienne recorder numérique. Sony a légitimement repris sa prise i-Link sur ses notebooks. En revanche tous les connecteurs ceux qui sont apparu sur PC de type station étaient le classique 6 broches - les mêmes connecteurs donc que sur le Mac ! -dès les premières cartes Adaptec, puis ensuite sur celles embarquant un chips Texas Instrument ou autre. Idem pour les ports directement implémentés sur les cartes mères PC. Les stations sous Windows n'ont connu que ce format 6 broches, sauf cas d'espèce comme les cartes d'acquisition vidéo de chez Canopus. Au passage la terminologie la plus employée dans l'univers PC était de parler de cartes ou de ports IEEE-1394 (terme générique désignant la norme en fait) alors que sur le Mac on parlait FireWire. Ensuite, il n'y avait pas que l'usage vidéo sur le PC comme le dit l'auteur, puisque le i-Link n'a jamais été la norme sur la grosse majorité des PC sauf netbooks. il y a donc eu des webcams , des solutions de backup sur bande DV, des scanners, des imprimantes... à avoir été utilisés sous Windows depuis l'avènement du FireWire ... [b](à suivre...)[/
avatar Stanley Lubrik | 
[b](Suite)[/b] Les cartes FireWire pour PC avec le même connecteur que sur MAc ont étéproposées dès 1996 par Adaptec. http://www.thefreelibrary.com/Adaptec+Announces+First+1394+Firewire+Host+Adapter%3B+Initial+Products...-a018554516 Ensuite, ce qui a coulé la position du Firewire, ce sont aussi les prétentions en royalties sur ce port, laissant le champ libre à l'avènement de l'USB-2 et aussi du Serial ATA (dès 2003) coûtant peanuts. Les grands fabricants de matériels dont ceux qui fabriquent les cartes mères font la chasse aux centimes, surtout ce qui est orienté grand public ! Résultat, les fabricants de camescopes se sont détournés progressivement du FireWire au profit de l'USB 2.0, accompagnés par les fabricants de PC cessant de proposer ce même IEEE-1394 sur leurs machines. Il y aurait fallu évoquer pour la vidéo la transition de la bande magnétique et des supports pellicule vers le tout numérique sur cartes. Cette révolution pour la photo et la vidéo a aussi amené des slots SD / Memory Stick et autres sur beaucoup de PC / Mac, changeant l'approche du transfert de données. Le câble n'est plus obligatoire ! Approche à laquelle d'ailleurs le grand usage des clés USB a aussi participé. Ces phénomènes combinés ont accéléré la désaffection envers le FireWire sur PC malgré ses nombreuses qualités bien évoquées, sauf parmi certains usagers professionnels. Bon vent au Thunderbolt !
avatar Stanley Lubrik | 
[b] (Fin) [/b] Précision, il y a quand même toujours du choix chez les fabricants de cartes mères pour PC qui embarquent toujours du FireWire.
avatar nogui | 
@Stanley Lubrik Pour plus t'emmerder à faire des "suites" Tu fais ton 1er post puis tu le modifies et tu auras plus la limites de caractères :-)
avatar BeePotato | 
@ Stanley Lubrik : Les PC de bureau ont bel et bien, pour la plupart, utilisé le connecteur complet à 6 broches. Mais pour les portables, je confirme ce qui est dit dans l’article : tous les fabricants de PC portables intégrant un port FireWire ont choisi de suivre l’énorme bêtise de Sony et de ne mettre que ce ridicule connecteur castré. Résultat : dans la situation où l’alimentation est la plus utile, à savoir pour des périphériques alimentés par le portable auquel on le branche, elle n’était pas disponible. Le comble étant Sony (encore !) qui a réussi à proposer quelques portables avec ce connecteur 4 broches complété d’un connecteur d’alimentation séparé et spécifique à Sony (et donc inutilisable par des périphériques normaux). Autre résultat : le FireWire s’est retrouvé d’emblée avec deux connecteurs au lieu d’un, compliquant inutilement la connectique. Sony, avec ce connecteur ridicule (côté PC — le connecteur 4 broches était tout à fait justifié sur un camescope) et son nom tout aussi ridicule, a nui considérablement au FireWire.
avatar amnesique | 
J'ai une question ou il y a sûrement une réponse logique mais je ne la trouve pas., Pourquoi l'electronique des câbles TB et autres ne sont pas intégrer aux contrôleurs ou autres ports !?
avatar Un Vrai Type | 
Remarques : 1) Je n'ai jamais lu les défenseur de l'USB3 mettre sur le même plan USB et Thunderbolt... C'est les défenseurs du Thunderbolt qui A TORD affirmaient que l'USB3 n'était pas nécessaire puisque TB le gérerait (ce qui est faux). 2) Des bugs au début du Firewire ? Il y a eu un bug logiciel lors d'une mise à jour de Mac OS X (qui effaçait les DD firewire connecté... Sympa la QoS) mais je ne me souviens pas d'un déboire total (et il n'y a pas de bugs énormes non plus avec TB...) 3) Franchement, prendre comme prix de référence l'Apple Store en fibre channel ? Tout ça pour faire croire que l'utilisateur lambda s'y retrouvera un jour avec un câble qui coute le prix d'un périphérique USB... Bientôt on va nous expliquer que l'imprimante jet d'encre pourra être en TB ? Bref, le prix est CLAIREMENT positionné pro. Les applications sont plus large mais le grand public n'aura probablement JAMAIS intérêt à user du TB (USB 4 sera là avant que TB n'ait une version "lowcost", tout comme le Firewire qui n'a jamais su se positionner). 4) Le prix du câble n'est PAS justifié. 2 contrôleurs complexes ne PEUVENT PAS couter plus cher qu'un processeur A4. Sauf si on en fabrique peu. Or qui décide de ne pas en fabriquer ? Apple qui ne livre AUCUN câbles avec ses ordis depuis quelques générations. Et il manque les contraintes dans un usages courant du TB (J'ai besoin d'un disque en milieu de chaine, je perds forcément mon écran DP le temps de recâbler tout ça, pratique ? ) Le chainage est pratique lorsque les éléments ne bougent pas. (Rappelez vous le SCSI, Haaaa le graveur de CD à prêter en urgence au voisin... Bon, ok les câbles étaient très rigides pour ne pas aider). Bref, je reste sceptique sur l'avenir de cette technologie qui comme le firewire arrive avec ses promesses (on attend toujours les écrans FW, les imprimantes FW les lecteur de salon FW etc.) mais aussi sans concrétisation et avec la barrière du coût... Les cam DV en moins !
avatar Goldevil | 
Très bon article. Ce que je ne comprend pas c'est pourquoi Apple n'a pas promu le TB en proposant une sorte de Hub. En fait ils l'on fait mais avec l'écran TB... à 999 euros. Je pense que pour aider à la transition, ils auraient mieux fait de proposer en sus, un boîtier compact avec des ports ethernet, Firewire & USB(3). En gros le TB display sans le "display". Je pense que cela aurait aidé certains professionnels à migrer vers une nouvelle machine avec la garantie de pouvoir continuer à utiliser du matériel existant (écrans de bonne qualité et disques FW). De plus, deux ports USB c'est tout de même un peu juste sur un MBP 15 pouces. Cette promotion du port TB de la part d'Apple est antinomique avec la tendance actuellement dénoncée, qui est de délaisser le monde professionnel. C'est justement l'existence de ce port qui me fait dire qu'il y aura un successeur au Mac pro. Le Thunderbolt a en effet plus de sens sur des machines professionnelles que sur un MBAir (un RAID Promise coûte plus cher que l'ordinateur lui-même !)

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