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Zone Bar affiche vos fuseaux horaires dans la barre des menus de macOS

Félix Cattafesta

lundi 24 novembre à 08:00

Logiciels

Si vous travaillez avec des personnes sur d’autres fuseaux horaires ou que vous avez de la famille à l’étranger, il vous arrive sans doute de vous poser régulièrement une question : « mais quelle heure est-il là-bas ? ». Zone Bar est une petite app visant à vous éviter de devoir faire du calcul mental en affichant l’heure de plusieurs villes directement dans votre barre des menus.

Zone Bar en action. Image MacGeneration

L’app est simplissime. On peut ajouter n’importe quelle ville via une petite barre de recherche, que l’on peut différencier grâce à un nom personnalisé ou un emoji. On a alors juste à cliquer sur une petite icône de globe dans la barre des menus pour avoir un coup d’œil général, et une petite barre à faire glisser permet de surveiller quelle heure il sera dans quelques heures sur toutes les horloges. Une fonction pratique pour planifier des réunions ou vérifier si des amis à l'étranger seront réveillés.

Zone Bar a quelques petits atouts, comme le fait de pouvoir l’activer d’un raccourci clavier ou d’ajuster quelques aspects de son interface. Pour éviter d’avoir à cliquer sur son icône, on peut également faire en sorte d’avoir constamment l’heure d’une ville affichée dans la barre des menus.

Quelques éléments sont absents : il n’y a pas les secondes, de version sous forme d’horloge ou de synchronisation iCloud. Cela reste pertinent pour des besoins basiques, d’autant plus que l’app est gratuite pour le moment. Elle devrait devenir payante à terme, donc si le concept vous intéresse, ne traînez pas trop à la télécharger sur le Mac App Store. Elle nécessite macOS 26.1.

C’est loin d’être le premier utilitaire du genre, et macOS propose par exemple un widget natif pour afficher l’heure des villes à travers le monde. Tout n’est malheureusement pas particulièrement flexible, le widget avec plusieurs villes n’étant disponible que sous forme d’horloge. Pour une gestion plus poussée (mais pas dans la barre des menus), Overlap est une sympathique application actuellement en promo pour 0,99 € sur le Mac App Store.

Piratage chez Colis Privé : nom, adresse et téléphone de clients dans la nature

Félix Cattafesta

lundi 24 novembre à 06:30

Services

À chaque jour sa fuite de données. La plateforme Colis Privé a récemment annoncé avoir été piratée et a prévenu certains de ses clients au début du week-end. Vous avez peut-être déjà eu affaire à cette entreprise, qui achemine près de 90 millions de colis par an dont certains proviennent de chez Amazon ou Cdiscount.

Le mail reçu par certains clients. Image MacGeneration

Colis Privé explique qu’un incident a entraîné « un accès non autorisé et limité à certaines données sur une partie de [ses] systèmes » et précise que plusieurs données de contact sont en fuite. Elle mentionne le nom, le prénom, l’adresse postale, l’adresse électronique et le numéro de téléphone. L’entreprise cherche à rassurer en déclarant « qu’aucune donnée bancaire, aucun mot de passe ni aucune information sensible n’est concernée [sic] ». Un argument très discutable étant donné que ces différentes données de contact forment une base solide pour des escrocs.

L’entreprise explique n’avoir constaté « aucun usage frauduleux de ces informations »… pour le moment. Il y a de très fortes chances que les données soient récupérées par des acteurs malveillants les utilisant pour des tentatives d’arnaques. Restez donc vigilant face aux mails, aux messages et autres coup de fil louches vous demandant de cliquer sur des liens ou de partager des informations personnelles.

Entre les faux mails de Chronopost et les SMS de livreurs imaginaires qui s'assurent que vous êtes bien chez vous, les arnaques à la livraison sont devenues un grand classique. Le gouvernement a d'ailleurs publié une alerte officielle sur cette pratique l'été dernier. Colis Privé rappelle de son côté qu'il faut ignorer tout message prétendument envoyé en son nom réclamant un paiement : la société assure qu'elle ne demande jamais de régler des frais par mail ou par SMS.

Image Colis Privé

Les fuites de données du genre sont malheureusement monnaie courante. En août dernier, c’est la chaîne de grande surface Auchan qui en était victime, quelques jours après un incident similaire chez Air France. Certaines failles sont plus graves que d’autres : chez Discord, ce sont les quatre derniers chiffres de la carte de paiement et l’historique d’achat associé au compte qui a été extorqué, en plus de différents documents d’identité.

La fin du Mac Intel, un « 27 » type Snow Leopard et un départ un peu (trop) anticipé : la semaine Apple

Greg Onizuka

dimanche 23 novembre à 19:30

AAPL

Après une vague de froid digne de The Shining, le temps se réchauffe un peu... et c’est pas plus mal ! Et cette semaine, Mark Gurman réchauffe nos cœurs : entre une année d’optimisation logicielle, et un Tim Cook qui ne serait pas si rapidement remplacé, c’est famille et petits soins cette semaine !

Avec le froid qu’il a fait cette semaine, c’est un coup à finir congelé au fond du jardin... Image The Shining.

Take On Me (Accepte-moi)

Le 28 août 2009 sortait Snow Leopard, que beaucoup considèrent comme l’une des versions les plus stables, si ce n’est la plus stable de macOS, ou en tout cas son « ancêtre » MacOS X. À l’époque, Apple a profité de la fin de la transition entre les processeurs PowerPC et les nouveaux CPU Intel pour faire un grand nettoyage, et s’attaquer aux problèmes de fond du système, afin de le rendre plus efficace, plus rapide, et plus stable que jamais.

Quasiment 17 ans plus tard, Apple serait sur le point de remettre ça : les versions « 27 » des systèmes de la pomme, que ce soit macOS, iOS ou encore iPadOS ne verraient en 2026 que très peu de nouveautés en dehors de l’arrivée de l’intelligence artificielle, afin de se concentrer sur le fond plus que sur la forme. Et quelle coïncidence : Apple a indiqué officiellement que macOS 26 serait la dernière version compatible avec les Mac Intel, macOS 27 étant purement Apple Silicon. Comme Snow Leopard en son temps !

macOS 27 serait le Snow Leopard d’Apple Silicon ? Image Apple.

Dans un sens, le timing est presque un miroir parfait de la situation de début 2009 : alors que la dernière version du système a amené beaucoup de nouveautés, entre une unification de l’interface avec le départ du métal brossé pour quelque chose d’un peu plus léger, l’arrivée de Time Machine, de BootCamp et de bien d’autres éléments, MacOS X 10.5 n’était pas avare en changements. De la même manière, macOS 26 et ses comparses ont amené un énorme chamboulement visuel avec l’arrivée de Liquid Glass, l’unification scellant l’idée d’un rapprochement de tous les systèmes de la pomme.

macOS 26 est officiellement le dernier système compatible avec les Mac Intel

macOS 26 est officiellement le dernier système compatible avec les Mac Intel

Est-ce à dire qu’il n’y aura aucune nouveauté ? Non, tout de même pas. Apple devrait en profiter pour renforcer l’arrivée de son LLM (maison ou plus probablement basé sur Gemini), le faisant pénétrer plus profondément dans le système : Siri LLM sera encore plus ancré dans macOS et iOS, et la recherche devrait définitivement faire appel aux pouvoirs de l’IA, concurrençant ChatGPT et Perplexity. iOS de son côté devrait voir arriver le coach par IA tant attendu sur Health, avec la présentation du service Health+.

Health+ : le service de santé d

Health+ : le service de santé d'Apple attendu pour 2026

La suppression de la compatibilité Intel devrait dans tous les cas simplifier la tâche à Apple, qui pourra ainsi se concentrer uniquement sur du code fonctionnant sur Apple Silicon, et compatible avec le Neural Engine : la volonté d’Apple de faire autant que possible les calculs des IA sur le matériel plutôt que de l’envoyer vers un cloud devrait en être facilitée.

Stay On These Roads (Reste sur ces routes)

Le 15 novembre, le Financial Times balançait une info que personne n’attendait aussi tôt : Tim Cook pourrait quitter son poste de CEO d’Apple durant le premier semestre 2026. Alors certes, les indices montrant que son départ est plus que sérieusement envisagé se multiplient, que ce soit avec la montée en charge de John Ternus, qu’il est quasi certain de voir un jour Calife à la place du Calife, mais aussi du fait que Tim Cook se rapproche petit à petit d’un âge où même au Board on envisage sérieusement sa retraite (la limite d’âge pour être membre du Board d’Apple est fixée à 75 ans, même si des exceptions à la règle peuvent être décidées).

Qui pour venir en face à face avec Donald Trump, si Tim Cook n’est plus là ? Image The White House.

Reste que Tim Cook, selon Mark Gurman, n’a pas tellement envie de quitter son poste aussi vite. Et surtout, personne en interne ne semble émettre l’hypothèse d’une sortie dans moins d’un an. Il faut dire que même si les fans rongent leur frein, trouvant que l’actuel CEO n’en fait pas assez pour être disruptif, et a quelques erreurs à son actif (le manque de vision sur l’intelligence artificielle, ou encore le projet Titan qui a échoué), les chiffres d’Apple que ce soit en terme de ventes, de chiffre d’affaires ou de tenue de l’action sont exceptionnels, et ont fait passer Apple de la « grosse start-up » chère à Steve Jobs à une multinationale gigantesque.

Tim Cook sur le départ ? Pourquoi les révélations du Financial Times doivent être prises au sérieux

Tim Cook sur le départ ? Pourquoi les révélations du Financial Times doivent être prises au sérieux

Entre le Financial Times et Mark Gurman, lequel aurait vu juste ? Les deux sont respectables : le Financial Times est une institution dans le domaine des journaux économiques, et Mark Gurman n’a plus à prouver que ses prévisions se vérifient plus que souvent. La réponse d’ici juin 2026.

I’ve Been Losing You (Je suis en train de te perdre)

Reste que chez Apple, c’est la valse des départs : tout au long de l’année, de nombreux ingénieurs dédiés à l’intelligence artificielle ont fait leurs bagages pour aller en grande partie rejoindre les effectifs de Meta, et ce n’est pas fini. Maintenant, un autre acteur vient piquer des éléments dans d’autres départements de la pomme : OpenAI.

Le duo diabolique aspire les ingénieurs Apple comme un vampire sur une poche de sang. Image OpenAI.

Ingénieurs caméra, iPhone, Mac, Apple Silicon, tests et fiabilité, design industriel, industrialisation, audio, smartwatches, logiciel, et même Vision Pro : tout y passe. Et même quand ce n’est pas pour aller chez OpenAI ou Meta, certains pensent déjà à aller voir ailleurs, ou à prendre une retraite. L’un des plus grands noms à penser à cette éventualité n’est autre que Johny Srouji, qui est le maître à penser de toute la révolution Apple Silicon chez Cupertino. Il laisserait sans aucun doute un énorme trou...

Jony Ive et OpenAI débaucheraient sans trop de difficultés des spécialistes chez Apple

Jony Ive et OpenAI débaucheraient sans trop de difficultés des spécialistes chez Apple

Train of Thought (Fil de pensée)

Alors qu’Apple s’apprête à faire table rase du passé Intel, va-t-elle aussi faire un grand chamboulement dans sa direction ? Si Gurman ne mise pas sur un départ proche de Tim Cook, reste que nombre des ingénieurs de tête, y compris les plus connus, pensent à leur reconversion. Les temps changent, mais il va falloir faire attention que ce ne soit pas au détriment de l’avenir. En attendant, je vous souhaite une bonne semaine, et à dimanche prochain !

  • Dis Siri, mets-moi du a-ha.
  • Désolé, Greg, je n’ai pas beaucoup d’humour.
  • Quand je t’entends je perds le mien...

Imagen, le logiciel d'édition photo par IA, offre 50% de réduction sur TOUT pour le Black Friday 📍

Article sponsorisé

dimanche 23 novembre à 15:06

Services

Il y a des promotions qui sonnent comme du recyclage marketing, et puis il y a celles où on sent qu'une boîte a décidé de vraiment mettre le paquet.

Cette année, Imagen a choisi la deuxième option : du 10 novembre au 2 décembre, tout passe à moins cinquante pour cent. Et quand on dit tout, c'est tout. Les abonnements d'édition, les forfaits de tri photo, les profils de retouche, même le premier versement des plans annuels. Aucune petite ligne en bas de page qui limite l'offre aux nouveaux clients ou aux trois premiers produits. Non, c'est simple et carré.

Un logiciel qui apprend votre style de retouche

Pour ceux qui découvrent Imagen en lisant ces lignes, un petit détour s'impose. On parle d'un logiciel d'édition photo piloté par intelligence artificielle, qui analyse votre manière de retoucher pour ensuite l'appliquer automatiquement à vos nouveaux clichés.

Concrètement, vous lui montrez quelques milliers de vos images déjà éditées, et l'algorithme déchiffre vos préférences : comment vous gérez la balance des blancs dans une église sombre, comment vous poussez les tons chauds lors d'un coucher de soleil, comment vous corrigez l'exposition sur un portrait en contre-jour. Une fois cette phase d'apprentissage bouclée, Imagen devient capable de traiter une photo toutes les 0,33 seconde. Ce qui signifie qu'un mariage complet, galerie de mille images comprise, sort édité en cinq minutes et demie.

Le logiciel s'occupe de la balance des blancs, de la correction colorimétrique, des ajustements d'exposition, du recadrage automatique et même du redressement des horizons. Il peut appliquer un masque sur les sujets pour leur donner plus de présence, lisser la peau, blanchir les dents ou réduire le bruit sur les photos prises en basse lumière. Tout ce qui relève de la mécanique pure, en somme. Ce qui reste après, c'est l'espace pour les ajustements fins, les masques locaux sur les visages, les retouches qui font qu'une image devient mémorable.

L'écosystème complet qui change tout

Cette année, Imagen a construit sa campagne autour du concept "Better Together", et il faut reconnaître qu'il y a une cohérence dans cette approche. Parce que ce qui fait la force du logiciel, ce n'est pas seulement l'édition automatique. C'est l'écosystème complet. Quand on combine l'édition avec le tri intelligent des photos et les profils de retouche préenregistrés, on obtient une chaîne de production fluide qui traite l'intégralité du workflow post-shooting.

Le module de tri repère automatiquement les meilleurs clichés en analysant la netteté, la composition, l'exposition. Il groupe les photos similaires et sélectionne les meilleures de chaque série, exactement comme le ferait un humain, mais en quelques minutes plutôt qu'en plusieurs heures. L'édition applique ensuite votre style personnel ou celui d'un photographe dont vous admirez le travail.

Et les profils, justement, permettent de jongler entre différentes ambiances selon le type de séance photographiée. Vous n'avez pas encore assez d'images éditées pour entraîner votre propre profil ? Pas de problème. La boutique de profils propose plus des dizaines de styles créés par des photographes reconnus, prêts à être appliqués immédiatement.

L'idée, c'est que chaque maillon renforce les autres. Le tri fait gagner une heure, l'édition en récupère dix, et les profils évitent de repartir de zéro à chaque nouveau projet. Imagen ne cherche pas à remplacer le photographe, mais à éliminer toute la partie ingrate du métier, celle qui consiste à répéter mécaniquement les mêmes gestes sur des centaines de fichiers.

Les tarifs pendant le Black Friday

Parlons chiffres maintenant. En temps normal, Imagen propose trois formules d'édition. Le paiement à l'utilisation sans engagement facture 0,045 euro par photo, avec un minimum mensuel de sept euros qui se convertit en crédits de retouche. Les abonnements annuels démarrent à 60,75 euros par mois pour dix-huit mille modifications par an, avec une économie de dix pour cent par rapport au tarif standard. L'offre Entreprise, elle, s'adresse aux gros volumes avec plus de cent mille photos annuelles et propose un accompagnement sur mesure.

Pour le tri des images, deux options existent : un abonnement annuel à onze euros mensuels (paiement annuel) ou un abonnement mensuel à seize euros. Le Culling Studio fonctionne de manière autonome et nécessite son propre abonnement, distinct des outils d'édition. Avantage notable : aucun paiement minimum de sept euros avec l'abonnement tri.

Côté stockage cloud, les forfaits commencent à trois euros mensuels pour cinq cents gigaoctets (prix barré à cinq euros) et neuf euros pour deux téraoctets (prix barré à douze euros). Tous les nouveaux abonnés bénéficient de cent gigaoctets gratuits pendant trois mois, quel que soit le forfait choisi.

Avec la promotion Black Friday qui applique cinquante pour cent de réduction sur l'ensemble du catalogue, ces tarifs se retrouvent donc divisés par deux jusqu'au 2 décembre. Les nouveaux venus profitent de la réduction sur leur premier mois d'abonnement. Ceux qui ont déjà un compte actif peuvent acquérir des forfaits de tri, des forfaits de stockage ou acheter des profils de retouche à moitié prix. Et même le premier versement des plans annuels passe sous la barre des cinquante pour cent, ce qui constitue une porte d'entrée financièrement plus douce pour s'engager sur douze mois.

Récupérer du temps en pleine période de rush

Les photographes de mariage ou de portraits passent régulièrement plus de la moitié de leur temps de travail derrière un écran à éditer. C'est une réalité du métier que peu de gens extérieurs soupçonnent. Pendant les périodes de rush, entre novembre et janvier, cette charge devient écrasante.

Les galeries s'empilent, les délais de livraison se tendent, et le temps consacré à prospecter de nouveaux clients ou à travailler son book personnel disparaît complètement. Des photographes professionnels rapportent avoir récupéré des dizaines d'heures par semaine après avoir intégré le logiciel dans leur routine, ce temps auparavant englouti dans des tâches répétitives comme ajuster l'exposition ou corriger les dominantes de couleur.

Il faut dire qu'Imagen a bâti sa réputation sur la fiabilité. Le logiciel s'intègre directement dans Lightroom Classic, ce qui évite d'avoir à apprendre une nouvelle interface ou à jongler entre plusieurs programmes. On exporte son catalogue, Imagen le traite, et on récupère les fichiers édités prêts à être finalisés. Pas de révolution dans les habitudes de travail, juste une accélération brutale de ce qui prenait des heures.

L'un d'eux expliquait avoir transformé ce qui ressemblait à un job dévorant en quelque chose qui s'apparente désormais à un mi-temps. Pas parce qu'il travaille moins, mais parce que le logiciel s'occupe de tout ce qui relève de la mécanique pure, libérant du temps pour ce qui demande vraiment un cerveau humain : la direction artistique, les ajustements fins, les masques locaux sur les visages, les retouches qui font qu'une image devient mémorable.

Cette campagne Black Friday ressemble donc à une opportunité rare. Pas parce qu'Imagen invente le concept de la promotion saisonnière, mais parce que cinquante pour cent sur un outil qui peut diviser par dix le temps passé en post-production, ça change sérieusement l'équation. Pour ceux qui croulent sous les galeries ou qui rêvent simplement de récupérer leurs soirées, c'est probablement le moment d'essayer.

OpenAI, un géant aux pieds d’argile face au retour en force de Google

Christophe Laporte

dimanche 23 novembre à 13:11

Intelligence artificielle

Longtemps perçue comme intouchable, OpenAI voit aujourd’hui son avance se réduire face à la montée en puissance de Google et d’Anthropic. La sortie de Gemini 3 illustre cette bascule progressive, dans un contexte où les enjeux ne sont plus seulement technologiques, mais aussi économiques et stratégiques.

OpenAI est un géant aux pieds d’argile. La stratégie de Sam Altman ne peut fonctionner que si son organisation fait la course en tête. On se souvient de l’inquiétude qu’avait suscitée l’apparition de DeepSeek lors de sa présentation en janvier dernier.

DeepSeek, la tempête boursière dans un verre de ChatGPT 4o

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OpenAI, un leadership sous tension

OpenAI doit à la fois se méfier de la concurrence chinoise et de la concurrence « intérieure ». Dans cette course effrénée à l’intelligence artificielle, Alphabet est sans doute l’un des acteurs les plus discrets. Moins bling-bling que Meta, Google, qui a pu à certains moments apparaître distancé, fait incontestablement partie du trio de tête.

La présentation cette semaine de Gemini 3 donne même l’impression qu’Alphabet fait désormais la course seul en tête. Dans un mémo interne adressé à ses équipes le mois dernier, Sam Altman ne s’en cache pas vraiment. Il reconnaît que les récents progrès de Google dans l’intelligence artificielle pourraient provoquer des « turbulences économiques temporaires » pour son entreprise, avant d’ajouter, avec une pointe d’optimisme, qu’OpenAI en sortira renforcé.

Sam Altman en 2019 (photo TechCrunch (CC BY 2.0)).

Gemini 3 rebat les cartes

Si la sortie de Gemini 3 a provoqué de nombreuses louanges de la part des observateurs, on ne peut pas en dire autant des dernières mises à jour de ChatGPT, qui ont plutôt déçu. « Nous savons que nous avons du travail à faire, mais nous revenons vite », écrit Altman, tout en prévenant : « l’ambiance risque d’être compliquée pendant un moment ».

Google lance Gemini 3 Pro, qui doit être meilleur que GPT-5, Grok ou Claude

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Avec Nano Banana Pro, Google améliore grandement la génération d’images de Gemini

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Selon plusieurs développeurs, ce nouveau modèle de Google se distingue par ses capacités en automatisation de tâches liées au design web et produit, mais aussi en génération et en correction de code. Or, ce dernier point est crucial. Le développement logiciel est aujourd’hui l’un des principaux moteurs de revenus pour les acteurs de l’IA générative, OpenAI compris. Chaque amélioration dans ce domaine a donc un impact direct sur les usages professionnels… et les parts de marché.

OpenAI, croissance spectaculaire… mais coûteuse

OpenAI dépense beaucoup d’argent pour bâtir son infrastructure, et reste hautement déficitaire. L’entreprise anticipe de brûler plus de 100 milliards de dollars dans les prochaines années pour développer une IA de niveau humain. Sans parler des centaines de milliards nécessaires pour louer des infrastructures de calcul à très grande échelle. Jusqu’à présent, OpenAI n’a jamais eu de problème à lever de l’argent, car les investisseurs la perçoivent comme la référence en matière d’IA générative. Si cette impression venait à s’estomper, les choses pourraient se compliquer.

Google, de son côté, ne connaît pas tous ces problèmes. La société est rentable, dispose d’une infrastructure solide et maîtrise tous les autres pans de l’intelligence artificielle, à commencer par le hardware. Les récents progrès d’Alphabet ne sont pas passés inaperçus. Alors que les marchés financiers connaissent un mois difficile, avec la crainte d’une explosion de la bulle de l’intelligence artificielle, le cours d’Alphabet flirte avec ses plus hauts historiques. En termes de capitalisation boursière, Alphabet a d’ailleurs récemment dépassé Microsoft et se rapproche petit à petit de Nvidia et d’Apple.

Apple, le choix du pragmatisme et des alliances

Dans ce contexte de rapport de force entre géants, Apple fait figure de cas à part. Si elle apparaît hors jeu, pour le moment, dans la course à l’IA générative pure, sa stratégie n’en reste pas moins intéressante.

Apple miserait sur Gemini pour relancer Siri

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Elle peut se targuer, à travers ses multiples partenariats, d’offrir le meilleur de l’IA à ses clients. Lorsque Apple Intelligence est en difficulté, la firme n’hésite pas à recourir aux services de ChatGPT. Pour Siri, Apple a décidé, cette fois, de s’attacher les services de Gemini. L’adage « ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier » n’a jamais été autant d’actualité à Cupertino.