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ChatGPT Agent : l’IA qui peut (vraiment) faire le boulot à votre place

Christophe Laporte

jeudi 17 juillet à 21:35

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Dans un livestream minimaliste à des années-lumière de ce qu’Apple fait lors de ses keynotes, Sam Altman, entouré de quelques collaborateurs, a levé le voile sur ChatGPT Agent. Potentiellement, c’est une révolution.

Image : OpenAI

Les agents, c’est le mot ou le concept, qu’ont toutes les sociétés qui se font la course dans l’intelligence artificielle. ChatGPT Agent ne se contente plus de répondre à vos questions : il agit à votre place en se connectant à vos outils, en intégrant vos données, et en prenant des décisions intelligentes. On passe d’un assistant conversationnel à un véritable agent autonome

Concrètement, vous confiez un travail complexe à ChatGPT qui se débrouille tout seul et qui revient vers vous s’il a besoin d’aide, un identifiant et un mot de passe, pour accéder à un des services que vous utilisez. C’est à la fois révolutionnaire (si ça marche). C’est quelque part le prolongement ultime de certaines technologies, comme AppleScript ou Automator si l’on pense à Apple. Une technologie vous permet d’automatiser tout un tas de choses, d’avoir des interactions, sans que vous ayez la moindre connaissance de programmation.

Image : OpenAI

Plusieurs exemples ont été montrés lors de cette vidéo de présentation. Parmi les cas présentés, les employés d’OpenAI ont demandé à ChatGPT Agent d’organiser une soirée en consultant Google Calendar pour vérifier les disponibilités de l’utilisateur, puis en croisant les résultats avec OpenTable pour trouver une table dans certains types de restaurants. Il est possible de modifier le processus en cours d’exécution et d’ajouter une autre catégorie de restaurant à rechercher.

C’est un exemple simple, mais qui montre l’agilité de ce service qui n’est pas présenté comme un navigateur survitaminé, mais comme un ordinateur virtuel. ChatGPT Agent a accès à toutes les ressources d’un ordinateur et peut ainsi réaliser des projets qui vous auraient pris beaucoup de temps. On voit des fenêtres apparaitre lorsque l’agent s’exécute tantôt un navigateur web, un tableur ou encore un éditeur de codes. En ces périodes de vacances, on pourrait très bien imaginer confier à ChatGPT Agent ses envies pour les vacances et son budget, lui s’occuperait du reste à savoir imaginer un programme en fonction de vos désirs, trouver les meilleurs prix, effectuer les différentes réservations, et vous fournir un guide de vos vacances. Le rêve, pour certains, un vrai cauchemar pour d’autres…

Ces projets prennent du temps à l’agent d’AI. En fonction de leur complexité, il n’est pas rare qu’il ait besoin de quinze ou trente minutes pour parvenir à ses fins. Si ChatGPT Agent est indépendant, l’utilisateur garde quand même le contrôle. Quand celui-ci s’apprête à faire quelque chose d’irréversible, comme envoyer un mail ou effectuer une réservation, il demande son approbation.

La démarche d’OpenAI est un peu inverse à celle de nombre de ses concurrents qui ont tendance à intégrer une IA générative dans des navigateurs à l’exemple de Comet. Là c’est le contraire, OpenAI intègre un navigateur qui peut lui être utile pour chercher, modifier ou encore interagir avec des informations provenant du web, qui d’un coup prend un sacré coup de vieux !

On a testé Comet, le navigateur de Perplexity qui explore le web comme nul autre

On a testé Comet, le navigateur de Perplexity qui explore le web comme nul autre

Notez enfin que ChatGPT Agent va commencer à être déployé dès aujourd’hui sauf en Europe (et en Suisse). Dans le domaine de l’intelligence artificielle, cela commence à être une habitude…

Blender 5 abandonnera les Mac Intel

Florian Innocente

jeudi 17 juillet à 21:30

Logiciels

Le futur Blender 5 sera réservé aux Mac Apple Silicon. La Fondation Blender qui dirige le développement de ce puissant outil de modélisation 3D et de montage vidéo va arrêter de s'arracher les cheveux avec la plateforme Intel sur Mac.

Blender 4.5 LTS qui vient de sortir est l'ultime version à fonctionner sur des Mac basés sur des processeurs x86, dotés de cartes graphiques Intel et AMD. Quant au système d'exploitation, il faut au moins disposer de macOS 13 Ventura. Blender étant un logiciel open source, rien n'empêchera de compiler la future version 5 et ses différentes dépendances pour Intel, mais ce ne sera pas un projet officiel et il n'y aura pas d'assistance technique.

Image Blender.org

L'abandon programmé des Mac Intel avait été annoncé en février dernier, ce n'est donc pas une surprise et il n'y a pas eu de réévaluation depuis. La fondation explique qu'il est devenu bien trop compliqué, hasardeux et coûteux de stabiliser un Blender pour ces Mac. Les pilotes sont devenus un casse-tête pour les développeurs :

Après avoir évalué les coûts de maintenance des versions macOS sur Intel, les équipes en charge du rendu et de la plateforme sont arrivées à la conclusion qu’il n’est plus vraiment viable de continuer à les prendre en charge. Il y a trop de problèmes spécifiques aux pilotes, qui demandent beaucoup de temps pour être analysés et contournés. Cela nous empêche souvent d’apporter des améliorations en termes de performance, de qualité ou de fonctionnalités.

La version 4.5 LTS (pour Long Term Support) est assurée de recevoir des correctifs pendant les deux prochaines années. Le principe est de garantir aux utilisateurs un logiciel qui reste stable dans ses fonctions, qui va en s'améliorant au travers des mises à jour correctives, et ce sur une période connue d'avance et adéquate pour réaliser de longs projets.

La liste des nouveautés de Blender 4.5 LTS est longue et dense (vidéo) et il y a quelques points spécifiques à macOS (1, 2, 3) dont une meilleure gestion de la position des fenêtres sur les postes avec plusieurs moniteurs (les fenêtres ne s'afficheront plus n'importe où et elles mémoriseront leur dernier emplacement).

Blender 4 gère déjà le ray tracing matériel des puces M3

Blender 4 gère déjà le ray tracing matériel des puces M3

Razer lance le Core X V2, un boîtier Thunderbolt 5 pour eGPU… mais pas uniquement

Pierre Dandumont

jeudi 17 juillet à 18:29

Matériel

Razer a lancé récemment une station d'accueil Thunderbolt 5 complète, mais ce n'est pas le seul produit compatible avec la nouvelle norme. En effet, Razer propose une version moderne de son boîtier Core X, qui porte le nom de Core X V2. S'il cible les utilisateurs de PC portables qui veulent un eGPU, il reste intéressant pour certains usages dans les Mac.

Le boîtier est encombrant. Image Razer.

Actuellement, Apple propose du Thunderbolt 5 dans les Mac équipés d'une puce M3 Ultra, M4 Pro ou M4 Max. Le Thunderbolt 5 permet un débit théorique de 80 Gb/s, soit l'équivalent de quatre lignes PCI-Express 4.0 (contre 40 Gb/s et quatre lignes PCI-Express 3.0 en Thunderbolt 3 ou 4). Le boîtier de Razer cible les cartes graphiques, mais vous être probablement au courant qu'Apple ne prend plus en charge les GPU externes (eGPU) depuis l'arrivée des Mac Apple Silicon. Pourtant, un boîtier Thunderbolt 5 avec un emplacement PCI-Express 16x (physique) peut aussi servir pour des SSD — avec un adaptateur M.2 —, des cartes réseau Ethernet (25 ou même 40 Gb/s) ou des cartes d'extension en général.

Reste le problème du prix et des fonctions. Le Core X V2 est attendu pour 350 $, mais sans alimentation. Il faudra donc ajouter un bloc ATX standard de qualité (surtout avec une carte graphique récente). De plus, alors que le Core X Chroma ajoutait quelques fioritures au Core X standard — quatre prises USB, de l'Ethernet et des loupiotes —, le Core X V2 se limite à un emplacement PCI-Express. Dans un sens, c'est toujours plus économique que les rares SSD Thunderbolt 5, mais évidemment nettement plus encombrant sur le bureau : il est possible de monter un SSD externe de 4 To capables d'atteindre 7 Go/s pour environ 600 €.

Un dock Thunderbolt 5 bien équipé proposé par Razer

Un dock Thunderbolt 5 bien équipé proposé par Razer

Cyberpunk 2077 est disponible sur Mac… si vous avez plus de 8 Go de RAM

Pierre Dandumont

jeudi 17 juillet à 16:21

Logiciels

Comme prévu, et après quelques mois d'attente depuis l'annonce (et quelques années depuis sa sortie initiale sur PC, PlayStation 4 et Xbox), l'excellent Cyberpunk 2077 sort enfin sur Mac. Il est disponible sur le Mac App Store, pour 83 €. Il est aussi proposé chez GoG, la boutique de l'éditeur du jeu, et il est proposé pour seulement 37,6 € actuellement. Vous le trouverez aussi sur l'Epic Games Store (60 €) et même sur Steam (60 €, 83 € dans sa version qui inclut un DLC). C'est un des rares jeux AAA récents qui fait d'ailleurs l'impasse sur les iPad et les iPhone Pro.

Image CD PROJEKT RED.

Si le jeu est très attendu pour la qualité de sa narration mais aussi ses graphismes, il nécessite un Mac récent. Premièrement, il ne fonctionne que sur les Mac Apple Silicon, comme de nombreux jeux récents. Deuxièmement, il impose un Mac avec 16 Go de RAM, ce qui exclut une bonne partie des Mac M1 et M2. Et troisièmement, la version du Mac App Store nécessite 149 Go d'espace libre, et Apple recommande de garder 15 % d'espace supplémentaire pour permettre aux données du jeu de se décompresser. En clair, les Mac fournis avec 256 Go de stockage (ce qui est encore le cas d'une bonne partie de la gamme) ne pourront probablement pas installer le jeu, sauf peut-être en passant par un SSD externe.

La configuration minimale.

Au niveau des performances, nous vous préparons un dossier sur le sujet, mais la configuration minimale est un Mac M1 avec 16 Go de RAM, et l'éditeur indique qu'il est possible dans ce cas de jouer en 900p à 30 images/s, pour les nostalgiques de la PlayStation 4. La configuration recommandée pour jouer en 1080p à 60 images est un Mac équipé d'une puce M3 Pro avec 18 Go de RAM. Les derniers Mac à base de M4 Max, eux, devraient permettre de jouer en 1440p sans trop de soucis. Enfin, le ray tracing est disponible dès les puces M3, mais avec des performances plus faibles, comme toujours.

Logitech propose (enfin) une version USB-C de son récepteur Bolt, mais oublie l'Unifying

Pierre Dandumont

jeudi 17 juillet à 12:32

Matériel

L'USB-C a débarqué dans les Mac en 2015 et dix ans après, Logitech découvre que la norme existe. La société suisse propose en effet enfin une version USB-C de son récepteur Bolt, pour les versions récentes de ses claviers et souris sans fil. Elle est vendue 14€, le même prix que la version USB-A.

Le Bolt passe à l'USB-C. Image Logitech.

Dans la pratique, c'est surtout une bonne nouvelle pour les utilisateurs de PC, pour une raison simple : la technologie Bolt n'est que du Bluetooth LE camouflé. Le récepteur Bolt est en réalité un adaptateur Bluetooth LE qui est vu par le système comme un périphérique HID, mais la liaison elle-même s'effectue en Bluetooth. Tous les périphériques Bolt sont donc aussi compatibles Bluetooth, et ne nécessitent pas nécessairement de dongle. Ce qui ne rend pas le récepteur inutile pour autant : il est intéressant si vous partagez un périphérique entre plusieurs ordinateurs ou si votre Mac est déjà relié à plusieurs périphériques Bluetooth, ce qui peut avoir un impact sur la qualité du signal et donc la réactivité d'une souris, par exemple. Un récepteur Bolt peut accepter six périphériques.

L'Unifying reste USB-A. Image Logitech.

Logitech n'en a malheureusement pas profité pour décliner l'ancien dongle Unifying dans une variante USB-C. Pour cette connexion sans fil propriétaire encore employée dans de nombreux accessoires, l'USB-C aurait de l'intérêt : les accessoires Unifying ne sont pas nécessairement Bluetooth et ils imposent donc l'ajout d'un adaptateur USB-A vers USB-C sur de nombreux Mac.

L'adaptateur USB-C est encore parfois obligatoire. Image MacGeneration.

Source :